Avion disparu : les derniers mots du pilote sèment le doute
Cette personne savait-elle, alors, que des systèmes de communication permettant de localiser l’avion avaient été désactivés ? Le New York Times et le Guardian l’affirment : ces derniers mots ont bien été prononcés après la désactivation du système de contact ACARS, qui permet d’échanger des informations avec le centre opérationnel d’une compagnie aérienne, entérinant encore davantage l’hypothèse d’un détournement du vol. Le pilote – si c’était bien lui au bout du fil – aurait pu être au courant de la manoeuvre et contraint d’agir comme si de rien n’était, ou même en être complice.
PERQUISITIONS CHEZ LES PILOTES
Depuis samedi, et les derniers éléments dévoilés par le gouvernement malaisien qui a évoqué des actions « délibérées » ayant conduit à la disparition de l’avion, les enquêteurs s’intéressent de près à Zaharie Ahmad Shah, 57, commandant de bord du vol MH370 et Fariq Abdul Hamid, 27 ans, son copilote.
Leurs domiciles ont été perquisitionnés et le simulateur de vol que le commandant de bord possédait chez lui a été examiné.
Plusieurs informations dévoilées sur la trajectoire de l’avion, notamment le fait qu’il ait fait demi-tour et que, selon le New York Times, il ait effectué plusieurs mouvements en altitude, accréditeraient l’hypothèse qu’il aurait été détourné par des personnes sachant piloter. Selon un expert aéronautique ayant requis l’anonymat, s’il est « extrêmement facile de déconnecter le transpondeur », un émetteur-récepteur automatique, fermer le système ACARS « nécessite d’avoir une excellente connaissance de l’appareil ».
Mon, 17 Mar 2014 00:00:00 +0100
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