Cherté du riz, du gaz domestique, des fournitures scolaires…Les consommateurs menacent de faire une marche

«Nous avons été les premières à applaudir lorsque des mesures ont été prises en vue de faire baisser les prix des produits de grande consommat ion . Malheureusement, les prix de certains produits tel que le riz demeurent intacts. Quelquefois, ces prix connaissent une hausse», a-t-il dénoncé. « L’autre difficulté, c’est que les commerçants détaillants de riz ne prennent pas la peine de réduire le prix de c e produiit. C’est là qu’on attend que les contrôleurs du ministère du Commerce soient rigoureux dans l’exercice de leur fonction. Mais, on sait qu’ils se laissent corrompre par les commerçants », a-t-il déploré. Le président de l’Ugcci pense que l’Etat doit bloquer le prix du riz pour permettre que celui-ci soit à la portée des consommateurs. « L’Etat doit aussi discuter franchement avec les importateurs, les association des consommateurs, pour trouver un consensus autour du prix du riz sur le marché », a-t-il proposé. Pour étayer ses propos, N’Guessan Kouakou a rappelé la situation des prix avant et après la mesure de réduction : «Le kilo du riz dénikassia coûtait 350 FCFA avant la mesure de réduction de la taxe douanière en août dernier. Ce prix est toujours en vigueur. Dans certains endroits, le kilo se vend à 400 FCFA, voire plus. Le kilo du riz brisure une fois coûtait 600 FCFA avant la mesure de réduction. Il est resté le même. Il en est de même pour le riz brisure deux fois vendu à 500 FCFA». Concernant le gaz domestique, le président de l’Ugcci ne comprend pas pourquoi les revendeurs ne veulent pas vendre les bouteilles, B6, B12 et B28 aux prix officiels. C’est-à-dire, respectivement 1800 FCFA, 4000 FCFA et 9000 FCFA. « L’Etat doit prendre ses responsabilités lorsque les opérateurs ne respectent pas les normes», a-t-il indiqué. Pour les fournitures scolaires, N’Guessan Kouakou, estime qu’il y a un deal entre les éditeurs et l’Etat parce qu’il ne comprend pas pourquoi les manuels scolaires changent de façon régulière. «Nous ne pensons pas que ce soit pour un souci d’amélioration du contenu du programme», a-t-il déclaré. Il déplore le fait que le prix du manuel scolaire soit fixé sans associer les
associations des consommateurs. « Les consommateurs en ont gros sur le coeur. Nous sommes fatigués de payer chers les produits de grande consommation sur le marché. En octobre prochain, nous allons marcher sur la présidence pour exprimer notre ras-lebol », a-t-il prévenu.

Gomon Edmond in Notre voie

Sun, 30 Sep 2012 13:16:00 +0200

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