Cinquantenaire / Kossougro Séry, maire de Daloa témoigne contre les colons français : ‘’Les garde-cercles ont fracturé les deux clavicules de ma mère avec des crosses des fusils’’

Photo : DR
‘’J’ai subi la période coloniale et la fin des travaux forcés. J’ai vu mon père être attaché avec des cordes pour aller faire les travaux forcés dans les plantations de cacao et de café d’un Européen sur la route de Vavoua’’ a révélé le maire. Aussi, a-t-il témoigné ‘’J’ai aussi vu mon grand-père être déporté à Grand-Bassam parce qu’il y avait une lutte acharnée pour arracher l’indépendance de la Côte d’Ivoire qui était engagée’’. A l’instar des femmes ayant marché sur Grand-Bassam, a martelé le premier magistrat de la commune, ce sont Mmes Zogbo Fa, née Niaba Jeanne et Rabet Koré à Daloa qui ont organisé leurs sœurs contre le colonisateur français. ‘’Comme ma mère faisait partie des têtes de file de cette marche, les garde-cercles lui ont fracturé les deux clavicules avec les crosses des fusils (Mag 36)’’ a poursuivi Me Kossougro Séry. En revanche, il s’est réjoui de ce que‘’ du 7 août 1960 au 7 août 2010, la Côte d’Ivoire ait fait un bond important. Car, la commune de Daloa, au départ, qui n’avait qu’un seul hôpital, un seul établissement scolaire (école normale) et l’école catholique, a aujourd’hui, une multitude d’infrastructures sanitaires et scolaires, sans compter les cadres dont des agrégés’’. Et de conclure ‘’aujourd’hui, nous fêtons le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, ce qui n’est pas donné à tout le monde.’’

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par M. Ouattara, envoyé spécial

Fri, 13 Aug 2010 01:51:00 +0200

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