Côte d’Ivoire/ A 10 jours du 31 octobre : Gbagbo sort son arme fatale contre Ouattara et Bédié

Photo : DR
Il y aura certainement du feu dans l’air ! La bataille de la présidentielle, longtemps différée, va finalement opposer les trois poids lourds de la scène politique nationale. Elle sera rude et très serrée entre Gbagbo, Bédié et Ouattara. Après plus de 17 ans d’égarements et de troubles sociopolitiques, cette élection décidera, à coup sûr, de l’avenir des uns et des autres. Pour le Chef d’Etat sortant, affaibli par la guerre et accusé à tort ou à raison comme étant le problème ivoirien, sa victoire à cette élection ne sera qu’une réhabilitation et une confirmation de sa légitimité contestée après les élections calamiteuses d’octobre 2000. Et il a compris qu’une élection, non seulement, ne se gagne pas d’avance mais aussi et surtout ne se gagne pas seul. « C’est pourquoi, il se présente comme le candidat des Ivoiriens», argumente l’un de ses partisans. Pour faire barrage à la coalition composée de Ouattara, Bédié, Anaky et Mabri, Laurent Gbagbo aurait mis sous l’éteignoir son propre parti, le FPI, pour mettre en avant, un bloc plus homogène, plus diversifié et plus fréquentable d’une certaine majorité des Ivoiriens. Sa première force: la mise sur pied de La Majorité Présidentielle (LMP) qui est un aggloméra de partis politiques, de groupements politiques et forces politiques pour apporter une caution à la candidature du Président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, les choses semblent bien se passer comme prévu. Sa deuxième force : les groupes de résistants. C’est le baromètre de la victoire de Gbagbo. A part les militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien, il y a ceux des partis alliés de LMP, des groupes de résistants que sont la FESCI, Les groupes d’auto-défense ou milices. De sorte à couvrir toute l’entendue du territoire. A ses partisans, Gbagbo a dit ceci « si les armes ne nous ont pas fait partir du pouvoir, ce n’est pas par une élection qu’on va perdre contre ceux qui nous ont attaqué ». Histoire de galvaniser ses troupes et de faire plus rassurant : «Je suis l’enfant des élections» . La troisième force, c’est le nombre de participation de Laurent Gbagbo aux élections présidentielles. Trois participations (1990, 2000 et 2010) contre deux participations pour Bédié (1995 et 2010) et une participation pour Ouattara (2010). Il soutient qu’il connait mieux le terrain. Selon les experts ou politologues du pouvoir, le nombre de participation est un avantage pour leur candidat. Aujourd’hui, le candidat de La Majorité Présidentielle compte sur ses trois forces qui pourraient lui offrir sa réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire

Avec l’intelligent d’Abidjan / Par K.C

Thu, 21 Oct 2010 03:12:00 +0200

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