Côte-d’Ivoire : Aucun témoin pour Ocampo le 18 juin

Selon l’acte d’accusation de la CPI

« Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité :
-meurtres
-viols et d’autres violences sexuelles
-actes de persécution
-autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011″
Contrairement aux « intox » véhiculées en cadences régulières par certains medias en France et en Côte-d’Ivoire, les préparatifs techniques des audiences s’effectuent loin du tohu-bohu médiatique, dans lequel vérités et mensonges sont trop souvent mélangés à souhait dans le but de manipuler l’opinion ou de faire de bons chiffres de ventes.

Dans le cadre de ces préparatifs, le bureau des procureurs Ocampo et Fatou Bensouda vient d’annoncer, qu’il n’appellera pas de témoins à la barre durant les audiences du 18 au 29 juin prochain. Cette information, selon nos sources, a été communiquée à la chambre préliminaire III présidée par la juge Fernandez de Gurmendi, le 14 mai dernier. Le procureur « ne souhaite pas appeler de témoins viva voce », suite à la requête de la cour en date du 4 mai, demandant aux différentes parties de la tenir informée de la présence physique de témoins à la barre.

Délai prolongé pour la défense de Gbagbo

Contrairement à l’accusation, « la Défense du Président Gbagbo » a plutôt introduit une: « Requête en vue d’une prorogation de délais pour la soumission d’informations relatives à la présentation de témoignages viva voce (direct, oral) lors de l’audience de confirmation des charges ». Une demande, dans une décision rendue public hier mardi 15 mai 2012, « exceptionnellement » accordée jusqu’au 23 mai par la juge unique Silvia Fernandez de Gurmendi. Le délai initial était le 14 mai. La « Défense du Président Gbagbo » devra par ailleurs informer la cour du temps estimé nécessaire à l’audition des différents témoignages. La Défense devait en principe aujourd’hui 16 mai, recevoir des mains du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), le document officiel et définitif contenant les éléments de preuves des charges retenues contre leur client.
Par ailleurs, selon La Lettre du continent dans son dernier numéro à paraitre n°635 datée du 17 mai: « la CPI va élargir ses mandats d’arrêt. En plus de Laurent Gbagbo, de nouvelles personnalités, y compris du camp d’Alassane Ouattara, pourraient à leur tour être prochainement poursuivies »

connectionivoirienne.net

Thu, 17 May 2012 00:58:00 +0200

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