Côte d’Ivoire – Ghana Gbagbo et ses partisans pleurent Atta Mills

Soutien de régime Gbagbo au Ghana

Notre Voie rapporte qu’« avant l’enterrement d’Atta Mills, Gbagbo écrit à John Dramani ». Il s’agit en fait d’un courrier de présentation de condoléances adressé par Koné Katinan, le porte-parole de Gbagbo, au nouveau président ghanéen. Il y est écrit : « Le président Gbagbo très touché par la disparition de son ami et frère, m’a instruit de présenter à vous-même, à votre gouvernement et au peuple ghanéen, ses sincères condoléances ». L’intelligent d’Abidjan a titré à ce propos que « Gbagbo pleure Atta Mills ». Les exilés pro-Gbagbo exilés et réfugiés au Ghana ont aussi exprimé leur compassion au peuple endeuillé. Soir Info fait savoir ce qu’ils ont écrit dans le livre des condoléances. Ces derniers conduits par l’ex-ministre Assoa Adou ont rappelé dans ledit document ce que le président défunt leur avait avoué lors de leur première rencontre. « Au cours des réunions avec mes pairs, j’étais isolé parce que je demandais qu’il n’y ait pas de guerre en Côte d’Ivoire car la guerre ne résoudra aucun problème », avait-il dit. Assoa Adou a alors répondu « Excellence… vous aviez raison » et l’a remercié pour « les avoir sauvés quand nous étions pourchassés, logés alors qu’ils étaient sans logis ».

Procès du 13 août

Les partisans et sympathisants de Gbagbo veulent inonder La Haye le 13 août prochain, date à laquelle l’ex-chef d’Etat ivoirien va à nouveau comparaître devant les juges de la CPI. A cet effet, le CRI-panafricain et le Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora sont en train de mettre en place le village de la Liberté à La Haye, note Le Temps. « Il s’agira par ce rassemblement de démontrer, si besoin en était encore, que le président Gbagbo bénéficie toujours du soutien majoritaire des Ivoiriens et des Africains épris de justice et de démocratie… », dit le communiqué de presse en soutien à Laurent Gbagbo des diasporas, ivoirienne, africaine et caribéenne. Face à ce procès, « un proche du président Ouattara panique et révèle : « Si Gbagbo revient Ouattara tombe », titre en grande Une Le Quotidien d’Abidjan. Mme Awa Coulibaly, une responsable du parti d’Alassane Ouattara (RDR) aurait confié à des chefs traditionnels à Toumodi (au centre du pays) : « Priez pour ne pas que Gbagbo soit libéré. C’est vous les chefs traditionnels qui demandez aux ancêtres et ils acceptent ». Aux Imams de la ville, la délégation du RDR a dit : « Pour nous Gbagbo est coupable, il n’est pas question qu’on le libère, pour cela vous devez nous aider par vos prières ». Certains dirigeants du parti au pouvoir auraient dit que « si Gbagbo revient, Ouattara tombe ». Cité parmi les pro-Ouattara qui pourraient répondre de leurs actes devant la CPI, « Wattao se prépare au pire », indique Le Nouveau Courrier. Ce dernier comme l’a révélé, La Lettre du continent a consigné sa part de vérité sur la crise ne Côte d’Ivoire qu’il a confié à l’un de ses avocats à Dubaï. Une part de vérité que le journal imagine gênante pour ceux qui voudraient le livrer. D’autant qu’elle a été éloignée du pouvoir d’Abidjan.

Hausse des tarifs d’inscription à l’Université

L’Expression relate que la question a été discutée en Conseil de gouvernement hier mardi. « C’était chaud », écrit-il. Après les explications du ministre de l’Enseignement supérieur, Cissé Bacongo, sur ses raisons qui fondent cette augmentation des tarifs d’inscription, il note que certains ministres l’ont soutenu en affirmant qu’ailleurs les coûts sont plus élevés tandis que d’autres ont indiqué que le taux de pauvreté est très accentué en ce moment et que l’application d’une telle décision détruirait le capital sympathie de la population pour le pouvoir qui avait promis de faire baisser le coût de la vie. Apparemment, il n’y a pas que les frais d’inscription qui ont été revus à la hausse. Aujourd’hui informe que les chambres sur les campus seront louées à 30.000FCFA pour les individuelles et 20.000FCFA pour les doubles. A l’Université de Bouaké, des étudiants ont été mis à la rue pour des travaux réhabilitation de l’enceinte. Nord Sud Quotidien qui donne l’information affirme que ces étudiants qui, pour la plupart n’ont pas de parents à Bouaké et sont en pleine composition pour achever leur année académique, sont désemparés par la décision des responsables de cette école.

CÉSAR DJEDJE MEL

Wed, 01 Aug 2012 14:50:00 +0200

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