Côte d’Ivoire – Neuf mois après la chute de Gbagbo, le Fpi annonce sa rentrée politique

Son chef Laurent Gbagbo (transféré à la Cpi) et une trentaine de responsables du parti sont en détention. Mais le Fpi se remet peu à peu de sa perte du pouvoir en avril 2011. Le parti fera une rentrée politique officielle le 21 janvier prochain. “Depuis le 11 avril 2011, le Fpi a connu beaucoup de difficultés (…). Des rassemblements ont été réprimés. Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’appeler nos responsables pour faire une revue des troupes“, a dit à la presse Michel Amani N’guessan, Secrétaire national du Fpi chargé de la sécurité, président du comité d’organisation du meeting du Fpi.

Un rassemblement déjà reporté en décembre

Le responsable du Fpi a exposé les différentes démarches faites auprès des autorités ivoiriennes pour la tenue effective du rassemblement. “Aujourd’hui, j’ai l’accord du ministre de l’Intérieur, donc de la police et celui du ministre délégué à la Défense qui dirige la gendarmerie. Selon Amani N’guessan, la date du 21 janvier “a été demandée par le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense qui ont expliqué que les Forces de sécurité n’étaient pas disponibles en raison des législatives qui s’étaient déroulées le 11 décembre“, révélant que “cette rentrée politique du parti était prévue le 17 décembre dernier“.

Malgré les assurances, le Secrétaire national du Fpi chargé de la sécurité appréhende des violences lors du rassemblement. Des meetings du Fpi ont été réprimés depuis la chute de Laurent Gbagbo. “Tous les autres rassemblements du passé ont été autorisés, mais ont été dispersés violemment. C’est pourquoi nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin“, a expliqué Michel Amani N’guessan.

Le Fpi maintient son refus d’entrer au Gouvernement

Neuf mois après la chute de Laurent Gbagbo et la perte du pouvoir, le Fpi est affaibli. Des dizaines de ses cadres sont en exil pendant que de grosses figures de l’ex-camp présidentiel sont en rupture de ban avec la direction. Le Fpi entend donc retrouver sa place sur “l’espace démocratique“. Le rendez-vous du 21 janvier est “avant tout une réflexion du parti“, a souligné Michel Amani N’guessan. Mais les réflexions à venir ne concerneront pas une entrée du parti au gouvernement ou sa participation aux prochaines municipales en mars. “L’entrée au Gouvernement et les municipales ne sont pas à l’ordre du jour. Notre souci premier est la remobilisation. Pour nous aujourd’hui, il faut faire en sorte que les prisonniers, y compris le président Laurent Gbagbo soient libérés“, a-t-il indiqué.

afreeknews.com

Mon, 16 Jan 2012 21:33:00 +0100

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