DECLARATION DE LA COFEX (COORDINATION DE LA FESCI EN EXIL) FACE A LA SITUATION QUE TRAVERSE LA FESCI

« Qui ne dit rien consent » nous dit l’adage.
Camarades étudiants(es), camarades élèves, camarades responsables de la FESCI(fédération estudiantine et scolaire de COTE D’IVOIRE), c’est au nom de la COFEX(coordination de la fesci en exil) et a la demande de l’assemblée générale du DIMANCHE 4 MAI dernier que nous vous faisons cette adresse afin de partager avec vous notre lecture de la situation, donner notre position.
En effet, pour sa prise de position en disant non à l’agression menée contre la COTE D’IVOIRE depuis SEPTEMPBRE 2002 qui va connaitre son apothéose en AVRIL 2011 mettant en berne les libertés individuelles et collectives, la FESCI ne ferra pas l’exception. Pis cette structure, avec l’avènement des nouvelles autorités depuis cette date, sera amenée à refaire 21 ans d’existence et d’acquis (1990-2011).
Négation de ses droits les plus élémentaires, exil forcé pour les plus chanceux de ses membres sinon exécutions sommaires et emprisonnement pour d’autres, fermeture des universités publiques, interdiction de militantisme dans le milieu scolaire pour ne citer que ces quelques décisions impopulaires qui frisent non seulement le mépris mais la vengeance face à la détermination des élèves et étudiants(es) pendant cette longue résistance.
C’est dans ce contexte de chaos total que selon nos dispositions statutaires prenait fin en DECEMBRE 2011 le deuxième (2e) et dernier mandat de MIAN AGUSTIN. Car selon nos textes le mandat a une durée de 2(deux) ans renouvelable une seule fois.
Alors, vu la situation sécuritaire précaire du moment  , vu la situation même de l’école(fermetures des universités , interdiction de militantisme au scolaire), vu le contexte syndical( exil interne et externe de nombreux responsables, dislocation des sections, impossibilité de convoquer les congressistes, impossibilité même d’obtenir un cadre pour son organisation), la Coordination de la Fesci en Exil( COFEX) avec certains responsables a ABIDJAN vont réussir a convaincre ceux qui sont pour le respect scrupuleux des textes pour l’organisation d’un congrès malgré ces obstacles.
Ainsi, la FESCI, adopta le principe du maintien de MIAN AUGUSTIN en lui permettant de continuer le travail jusqu’à ce que les conditions minimales telles que : la réouverture des universités publiques, l’amélioration de l’environnement sécuritaire concernant les responsables de la FESCI mais de tous les étudiants (es) et élèves en général, la remobilisation et la reconstitution des sections universitaires car une interdiction frappe les lycées et collège, soient réunies pour l’organisation du congrès.
Plus de 3(trois) ans après, si la réouverture des universités et la reprise des cours sont effectives ,les conditions de vie et de travail dans lesquelles évoluent les étudiants(es) et élèves se sont gravement dégradées( exclusion de milliers d’étudiants(es) sans motifs dont le secrétaire général de la FESCI MIAN AUGUSTIN lui-même, augmentation des frais d’inscription, fermeture et occupation des résidences universitaires par des milices armées pro gouvernementales, imposition du système LMD sans mesures d’accompagnement prédisant son échec, omissions de nombreux élèves sur les listes d’examen, scandales financiers dans le milieu scolaire et universitaire…).
Cette situation inacceptable, désastreuse et révoltante contrastant avec la vision actuelle du principal instrument de lutte de la gente estudiantine et scolaire, amène celle-ci à s’expliquer difficilement le silence jugé complice et coupable, la quasi démission de son mouvement face à ses problèmes et surtout le mutisme béant de son secrétaire général MIAN AUGUSTIN.
Même si ce pouvoir est passé maitre dans l’art de revirement des situations, son volte-face dans l’affaire MIAN AUGUSTIN qui hier persona non gratta parce que exclu par ceux-ci a grands renforts médiatiques, aujourd’hui dans leurs bonnes grâces vient renforcer le climat de suspicion qui existait remettant en scelle la nécessaire et urgente question du congrès. C’est dans cet élan suspecté et acculé par les siens notamment les SG et certains membres du bureau exécutif national (BE N) que le SG MIAN AUGUSTIN s’est résolu à organiser la première assemblée générale depuis 3 ans. Laquelle s’est soldée par un pugilat savamment orchestré par ses bras séculiers et certains camarades qui n’ont pas encore compris qu’au delas de nos postes se joue la vie et la crédibilité de notre structure.

La COFEX (coordination fesci en exil), d’ailleurs voudrais ici condamner toutes ces formes de violence parce que pour elle, seule la force de l’argument et non l’argument de la force doit primer dans ce débat.
Ainsi, au regard du contexte général décrit plus haut( suspicion a l’endroit du sg, léthargie ,in activisme…) et face aux problèmes des élèves et étudiants(es) qui s’accumulent :
La COFEX interpelle ici, tout ceux qui agitent la flamme de la division et recommande l’UNITE face a ceux qui ont décidé de nous retirer tous nos acquis sociaux et académiques fruits de longues luttes. La COFEX en appelle au sens de la responsabilité du SG et a son sens élevé de l’importance de la chose commune en acceptant de SE RETIRER SANS DELAI ET LA MISE SUR PIED D’UN COMITE ADHOC qui se chargera dans un délai très bref d’organiser un congrès devant sceller le retour a l’unité sacrée autour des intérêts des élèves et étudiants de COTE D’IVOIRE . La COFEX invite à la mise en œuvre de ses propositions afin que la FESCI retrouve son dynamisme et sa détermination, son engagement a toute épreuve car en plus des souffrances de ses syndiqués la situation de notre pays commande la MOBILISATION ET L’ACTION.
Les pères fondateurs de la FESCI disaient à travers son préambule : «  il ne peut y avoir d’école nouvelle sans démocratie véritable ». Ceci est un appel claire à la FESCI donc a l’ensemble des élèves et étudiants(es) a l’engagement dans tous les combats pour l’acquisition de la démocratie dans notre pays et c’est a ce RDV que la situation de notre pays nous ramène aujourd’hui.
La COFEX voudrais lancer un appel au secours, un véritable S O S à l’ endroit de tous les anciens de cette structure, tout nos respectés observateurs, tout ces devanciers qui nous ont laissé une FESCI forte un véritable instrument de combat, VOTRE FESCI, NOTRE FESCI est dans une mauvaise posture alors AIDEZ NOUS !
SALVADOR DE MADVIAGA disait : « la conscience ne nous empêche pas de commettre le péché mais nous empêche de nous en réjouir » il est encore temps RESSAISSISSONS-NOUS

A chaque génération sa mission

Pour la COFEX le président

KOUAME CHARLES dit LUMUMBA

Thu, 08 May 2014 19:44:00 +0200

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