Déclaration Relativement à la commission d’enquête sur la crise post-électorale créée par le gouvernement.

Depuis le déclenchement de la crise ivoirienne en 2002, l’Etat ivoirien et la communauté internationale ont initié plusieurs enquêtes sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Des victimes, auteurs et coauteurs ont été clairement identifiés dans ses différents rapports.

Depuis le 11 avril 2011, plusieurs proches du Président Laurent GBAGBO sont victimes d’emprisonnement abusif. Le président Laurent GBAGBO lui-même a fait l’objet de déportation à La HAYE.

A l’inverse, les auteurs de rébellion, de crimes, de viols reconnus par les rapports de l’ONU et des associations de défense des Droits de l’Homme bénéficient d’une sorte d’immunité des vainqueurs parce que proches de M. Alassane Ouattara. Les communautés nationale et internationale crient toutes à la « justice des vainqueurs ».

Pour faire diversion, le pouvoir OUATTARA déclare attendre le rapport d’une commission mise en place par ses soins pour interpeller les auteurs et coauteurs de ces crimes.

Face à cette tentative de diversion, le FPI fait deux remarques :

1. le pouvoir OUATTARA n’a pas attendu le rapport de cette commission avant de mettre en prison plusieurs partisans du Président Laurent GBAGBO et procéder à sa déportation à La HAYE,

2. ce pouvoir a suffisamment démontré son caractère partisan pour que les Ivoiriens s’attendent à un rapport objectif d’une commission mise en place par lui.

Le FPI tient donc à dénoncer publiquement cette commission « non inclusive » et ne saurait nullement se reconnaitre dans le rapport qui en sortira.

Fait à Abidjan, le 6 Février 2012

Le Secrétaire Général, Porte-parole

Laurent AKOUN

Source : SNACOM

Tue, 07 Feb 2012 19:36:00 +0100

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