DU MÉPRIS DU JOURNALISME PAR FATIM CAMARA

« Messieurs, 
Je suis fort étonnée de lire à cet instant précis sur un Blog "quelconque ", d’un pseudo journaliste de vos amis, dit on de la dépêche d’Abidjan , m’accusant une fois de plus, à partir sans doute de preuves dénichées dans les rumeurs ambiantes, que vous Messieurs d’Ivoire Business et de Event News, n’auriez pas été invités à la conférence de presse du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire à L’Ambassade de Côte d’Ivoire en France. »

Voici commencé le droit de réponse que Dame Fatim Camara, la chargée de communication de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France a bien voulu adresser aux confrères d’Ivoire Business et d’Event News. Le rire est proche des larmes, et le folklore, ridicule au possible n’est plus loin. S’il m’est apparu inutile dans un premier temps de faire un commentaire sur ce risible droit de réponse au surplus fort mal écrit, l’utilisation des termes « un blog quelconque » et le mépris pour parler d’un journal a fini par me convaincre qu’un petit détour valait le coup. Assez laconiquement tout même par manque de temps sûrement.

Il n’aurait pas échappé à Fatim Camara qu’il est une différence importante entre un blog et un journal en ligne. Si le premier permet de publier des articles, des billets d’humeur en respectant une configuration assez stricte et déjà établie par le dit-blog, le journal en ligne lui, est un site internet à part entière organisé selon des thèmes, des pages précises et dont la rédaction des articles est assurée par des journalistes. Loin de moi l’idée de minimiser l’ampleur considérable des blogs pour véhiculer des messages mais traiter La Dépêche d’Abidjan avec ce mépris qui est le vôtre de « blog quelconque » est tout simplement détestable venant en plus de la chargée de communication de la Chancellerie ivoirienne. En ma qualité de journaliste culturel publiant souvent des critiques littéraires ou des chroniques culturelles dans ce journal, je me dois de vous dire chère Fatim Camara que vous vous méprenez sur l’exceptionnelle qualité de ses rédacteurs. Que les articles qui y sont écrits vous déplaisent, que vous ayez des désaccords avec le Directeur de Publication c’est un fait. Mais mépriser ainsi un journal comme vous l’avez fait avec cette détestable enflure que vous avez sûrement pris pour de l’éloquence est lamentable.

Faut-il que notre époque soit dénuée de sens pour en arriver à ces infinies médiocrités ? Vous sentez-vous l’obligation de donner dans des leçons sommaires de journalisme dont la simple lecture nous fait frémir d’horreur ? Il est une lignée de  « communicants » ivoiriens ici à Paris à qui nulle pensée ne coûte et qui pendant toute leur vie n’auront de cesse que de multiplier les preuves de leur infatigable médiocrité. J’ose espérer que vous n’en ferez jamais partie et que, quelque soient les désaccords que vous pourrez avoir, il vous appartiendra de considérer la presse dans toute sa diversité d’opinion. Tenez cela pour dit, vous vous perdrez sinon dans vos badigeonnages pompeux et perdrez à jamais, l’infime considération qu’une bonne partie de la profession vous accorde encore.

Zacharie A.

Fri, 20 Jul 2012 01:26:00 +0200

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