Entre arrestations et visite Honneurs et désillusion pour le FPI

Honneur au FPI et huis clos de la CPI

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) reprend du poil de la bête après l’arrestation de certains des membres de sa Direction. Hier, il a reçu la visite du nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France nommé par le Président Ouattara. « S.E.M Charles Gomis nous a fait l’honneur de cette visite pour nous annoncer sa nomination en France et demander notre soutien dans la tâche qui sera la sienne de veiller sur les intérêts de notre pays dans l’hexagone. Nous avons été touchés par cet acte républicain. Au nom du FPI, nous l’avons accompagné de nos sincères meilleurs vœux », a dit le président par intérim du parti, Miaka Oureto, lit-on dans Soir Info. Le journal parle également des enjeux du sit-in des jeunes dudit parti annoncé pour le 4 octobre 2012. Selon le leader Koua Justin, cet évènement est pour dénoncer la traque, l’enlèvement, la torture et l’assassinant des pro-Gbagbo par le régime Ouattara.

Mais pour le quotidien, cet autre rendez-vous pourrait se dérouler avec des heurts, au vu des manifestations précédentes. A la CPI, les médecins ont confirmé que Gbagbo a été torturé pendant sa détention à Korhogo, informe Aujourd’hui. Ses avocats sont donc certains que la Cour va le relaxer et estiment que les anciens geôliers de Gbagbo doivent répondre de leurs actes. A ce sujet, Le Nouveau Courrier écrit que le régime Ouattara fait de l’intox en publiant des photos de Gbagbo pour dire qu’il n’a jamais été torturé, parce que paniqué par la tournure que prennent les chose à la CPI, à leur défaveur. D’ailleurs cela s’explique par le fait qu’il veut ratifier le traité de Rome sur la CPI dit Le Temps. Pour lui, c’est un piège car cette décision, si elle est pour dire que la CPI est incompétente à juger Gbagbo, elle est surtout pour empêcher le transfèrement à La Haye de certains pro-Ouattara.

Relations Côte d’Ivoire-Ghana

Pour Le Patriote, la fermeture des frontières ivoiro-ghanéennes ne profitent pas à ces deux pays. Car depuis leur fermeture, ce sont des centaines de millions de francs qu’ils perdent au quotidien. Mais elle s’avère nécessaire pour la sécurité. Cependant, L’Expression note qu’après avoir soufflé le chaud, le Ghana recule. En fait, le pays a traduit devant la justice les deux acheteurs d’armes, arrêtés il y a quelques semaines. Ils désiraient déstabiliser la Côte d’Ivoire. Cette réaction du Ghana a pour cause le manque à gagner avec la fermeture des frontières et l’exploitation qu’en fait l’opposition ghanéenne en prélude à la présidentielle de décembre 2012, analyse t-il. Dans la même veine, les quotidiens apprennent ce que L’Intelligent d’Abidjan a nommé « coup de théâtre au Ghana : Koné Katinan arrêté encore pour crime de guerre, par la police ghanéenne ». Une information de dernière heure que les journaux n’ont pu exploiter en profondeur. Mais Soir Info affirme que Interpol qui l’arrêté à la demande du pouvoir d’Abidjan.

Une brigade anti terroriste créée

Elle s’appelle Forces de Recherches et Assauts de la Police (FRAP) similaire au RAID de la France tant dans la tenue que dans la mission. A savoir lutter contre le terrorisme, le grand banditisme, les tentatives de déstabilisation, les prises d’otages. Leur présentation a lieu à la cérémonie de remise d’épaulettes à 1864 élèves commissaires, officiers et sous-officiers de police hier, indique L’Intelligent d’Abidjan. A ces derniers, les autorités ont exigé la rigueur, sinon c’est la porte. Le ministre de l’Intérieur leur a demandé d’arrêter celui qui veut les corrompre. « Vous devez vous prendre au sérieux. Si quelqu’un vous propose de l’argent, arrêtez-le, dénoncez-le », a dit Hamed Bakayoko. Il a aussi annoncé que 100 milliards de FCFA seront mobilisés pour le renforcement des services de la police pendant ces trois années à venir, a fait savoir Fraternité Matin.

ParCÉSAR DJEDJE MEL in linfodrome.com

Sat, 29 Sep 2012 11:47:00 +0200

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