Du 11 juin au 11 juillet 2010 se déroulera le mondial de football 2010 en Afrique du Sud. Pendant un mois, tous les pays du monde entier que, ce soit les capitales du Nord comme du Sud, que ce soit les pauvres ou les riches, tous communieront autour d’une seule passion : le football. Ainsi, les regards seront tournés vers l’Afrique. C’est une gageure pour le ‘’berceau de l’humanité’’ de prouver qu’il (le continent africain) peut être à la hauteur des grandes rencontres et répondre aux attentes politiques, économiques, culturelles, touristiques, sécuritaires et même des performances sportives au cours d’une manifestation de cette envergure. Et la Côte d’Ivoire ne sera pas en marge de cette communion intercontinentale. Tous les secteurs d’activités sont déjà en branle. Les espaces de divertissement ont fait leur mue, se sont relookés et pavoisés aux couleurs du mondial. Les sportifs, qui n’entendent pas vivre l’évènement en catimini, ont déjà réservé leur place, dans les maquis et bars de la place où des écrans géants et des écrans plasma les attendent pour baigner dans l’ambiance fiévreuse de la plus grand’messe sportive de l’année. Partout, à Abidjan comme dans toutes les grandes métropoles du monde, les vendeurs ambulants munis de plusieurs types de gadgets ont pris d’assaut tous les coins de rues et les grandes artères. Parapluies, sifflets, tee-shirts, flûtes, sont proposés aux automobilistes et aux piétons de passage dans ces lieux. C’est aussi l’occasion pour les agences de communication de se pourlécher les babines. Des affiches (12 mètres carré ou autres) sont omniprésentes sur tous les grands axes routiers. « 2010, une année de victoire », « Eléphants, on est toujours fan », sont entre autres les slogans qui sont placardés pour susciter l’engouement des sportifs, afin que ceux-ci se mettent dans la chaleur de ce premier mondial africain. Les grands magasins de vêtements se frottent aussi les mains. Car, les maillots des trente-deux (32) équipes présentes à cet événement se vendent comme des petits pains. Au-delà de l’aspect sportif dont l’ouverture se fera aujourd’hui, l’aspect économique de ce mondial a démarré depuis la dernière coupe du monde en 2006 en Allemagne.
R. Dibi et Krou Patrick
Encadré
L’heure de l’Afrique est arrivée
La grand’messe du football démarre aujourd’hui au pays de Jacob Zuma. Pendant un mois l’Afrique du Sud sera l’attraction du monde entier. Un événement historique pour une nation meurtrie par des années de l’apartheid et qui a su se remettre petit à petit grâce à un homme de conviction et de pardon : « Nelson Mandela ». Oui, la nation Arc-en-ciel mérite âprement d’accueillir la grande fête du ballon rond. Et avec elle, c’est tout le continent africain qui est aux anges pour cette première depuis l’aube des temps. Les hostilités s’ouvrent donc cet après-midi avec le match Afrique du Sud – Mexique à Johannesburg. Avant le coup d’envoi, les Sud Africains chanteront, danseront et montreront au monde entier ce qu’ils valent et ce qu’ils savent faire. D’où une ouverture haut en couleur le vendredi 11 juin 2010. Passées la joie et les festivités, les Bafana Bafana devront coûte que coûte s’imposer devant leur public pour éviter le risque d’être la première nation organisatrice à quitter la compétition dès la phase de poule. De l’avis de nombreux observateurs, C’est le seul aspect qui peut gâcher la fête en terre africaine. Sinon pour l’essentiel, tout a été fait plus ou moins pour un rendez-vous de qualité. Que la fête commence donc aujourd’hui ! Avec chaque jour des matches explosifs pour un total de 32 pays participants. La France sera face à l’Uruguay pour le second match du groupe, ce soir
Annoncia S
