Johnny Lafleur : la vérité sur sa jambe paralysée…

Le vendredi 6 décembre 2013, Jean Niambrui, Alias Johnny Lafleur, s’était rendu au siège de Top Visages à la Riviera 3. Pour manifester sa sympathie à l’endroit du personnel, qui fêtait les 20 ans d’existence du magazine. L’homme ne se portait pas déjà bien. Il était arrivé en retard, pratiquement à la fin de la fête. Il boitillait et portait des sandalettes. « Je suis malade. C’est un palu qui me fatigue et on m’a fait des piqûres qui m’empêchent de marcher. Mais comme c’est la fête de mon journal, je suis venu faire quand même acte de présence. Sinon, en temps normal, c’est moi qui devais danser ici ! », confia-t-il, en dégustant un morceau du gâteau d’anniversaire. Avant de prendre congés de la rédaction.

Depuis, les choses ont, semble-t-il, empiré. Et nous nous en sommes rendu compte le dimanche dernier, lors de notre passage autour de 15 heures, au domicile de l’artiste à Marcory GFCI-PTT. Gnowôuli, habillé dans un peignoir de couleur bordeaux, très amaigri, le visage émacié, est assis sur une chaise dans le couloir menant à son studio. Il éprouve beaucoup de peine à se tenir debout. Nous lui demandons de s’asseoir et allons vers lui, pour lui adresser les vœux de guérison de la rédaction. « Merci d’être venus. Merci à tous. Voici les conséquences de 6 piqûres de paluject, qu’un employé d’une pharmacie de la place m’a faites depuis le mois d’octobre, sur sa propre proposition. Et depuis, je suis cloué au lit. Je ne peux plus marcher. Ma jambe droite est paralysée et elle maigrit de jour en jour. Ma fesse droite est sérieusement enflée. Je m’assois sur un côté. Je me couche sur un côté. Je suis incapable de me laver. C’est un vrai calvaire que je vis », raconte-t-il. « Il arrivait à peine à manger jusqu’à la semaine dernière, mais maintenant ça va un peu mieux », renchérit Serge Bolou, son neveu. D’ailleurs dimanche, Mme Niambrui, née Zadi Hélène, la mère de Johnny, est venue spécialement de Yopougon-Niangon Sud où elle habite, avec un repas pour son fils. « C’est du foutou banane, avec sauce gnangnan et poisson sec.Il a bien mangé, on est content », dit "la vieille". Pendant que sa fille Annick Josiane (la petite sœur de Johnny) fait le ménage et range les affaires de l’artiste. Sous les regards bienveillants de Alain Niambrui et Pascal Yaba, deux autres frères du chanteur, présents à ses côtés. Car le boute-en-train "Gnowôuli", est devenu presque indigent. « Ils sont en train de foutre ma carrière en l’air. Aujourd’hui, je me retrouve à faire le tour des hôpitaux et j’en suis à 800.000 FCFA de frais d’ordonnances », rumine-t-il.

Avant de remercier le Ministre de la Culture, la DG du Burida, les artistes ivoiriens dans leur ensemble et les hommes de la nuit, pour leur soutien moral, matériel et financier.

En tout cas, il a foi en Dieu et croit très fort qu’il s’en sortira et retrouvera l’usage de sa jambe droite. Car, un Johnny Lafleur, qui ne peut plus danser le Ziglibity, n’est plus tout à fait le même. Et le chanteur-danseur est prêt à aller en justice pour réclamer réparation, s’il ne retrouve pas l’usage de celle-ci. Car, pour lui, c’est clairement l’auxiliaire de la pharmacie qui n’a pas su bien faire les piqûres ou l’a fait sur un nerf sciatique, qui est à la base de ses malheurs.

Mais, on n’en est pas encore là. Et espérons que "The Flower" recouvre rapidement la santé. Et la joie de danser.

Par Eric Cossa
In Top Visages

Sat, 15 Mar 2014 16:18:00 +0100

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