Koné Katinan, sécurité, justice : Le Ghana menace, la Côte d’Ivoire prend des mesures

Nous revoilà chers amis de linfodrome.com pour la revue de presse. Ce jeudi 18 octobre 2012, nous parlerons de la suspension de huit magistrats, d’insécurité et de mesures de sécurité et de l’affaire Koné Katinan. Bonne lecture à tous !

Affaire Koné Katinan

Le procès de Koné Katinan qui devrait avoir lieu le mardi et qui a tété reporté à hier mercredi, a été à nouveau reporté au 24 octobre 2012, faute de preuves. Selon Soir info, le juge ghanéen Ali Baba a, dans un accès de colère, demandé au ministère public ghanéen de lui apporter les preuves de son accusation contre l’ex-ministre de Gbagbo. Dans le cas contraire, il classera l’affaire. En croire L’Intelligent d’Abidjan, ce sont les accusateurs qui ont demandé ce report afin d’achever leur enquête. Pour L’Expression, « la justice du Ghana joue avec les nerfs de Katinan. Elle prend tout son temps avant de décider de son extradition ». Rappelons que Katinan est poursuivi pour crimes économiques et meurtre.

Des magistrats suspendus

Au nombre de huit, des magistrats de Côte d’Ivoire ont eu leur suspension ratifiée par le Conseil des ministres d’hier mercredi 17 octobre, lit-on à la Une de Fraternité Matin, Le Patriote et L’Expression dans le cadre de la moralisation et de l’assainissement de l’appareil judiciaire. Selon leur ministre de tutelle, ce sont des poursuites disciplinaires qui sont engagées contre ces hommes de droit pour « abus d’autorité, abandon de poste, corruption et extorsion de fonds ». « La corruption qui a malheureusement gagné certains acteurs de la justice ivoirienne doit être bannie. La lutte contre la corruption devra être assortie de mesures coercitives et de sanctions appropriées telles que la radiation de personnel de justice », a expliqué Mme Matto Loma Cissé, ministre délégué auprès du ministre de la justice et garde des sceaux.

Confidences sur les attaques de lundi dernier

Les attaques de Bonoua et de Yopougon en début de semaine auraient des secrets. Notre Voie nous en livre dans ce qu’il a nommé : « les bilans qui ont été cachés ». Il avance que plusieurs des éléments FRCI ont été tués. « Le bilan qui a été communiqué n’est pas exact. Il y a eu de nombreuses pertes en vie humaine du côté des FRCI. A Bonoua, ce sont deux malades mentaux qui ont trouvé la mort, aucun assaillant n’a été tué. Par contre, cinq éléments des FRCI ont effectivement péri. Il en est de même à Samo où selon des informateurs deux dozos et deux FRCI ont péri, quand deux autres ont été blessés à la cuisse », a dit une source. Pour autant, le gouvernement répond au déstabilisateurs qu’il tient debout. « Ces attaques n’ébranlent pas le gouvernement. Au-delà de ces attaques et actes de sabotage, il y a aura une volonté ferme du gouvernement d’aller de l’avant et de s’inscrire dans une logique dynamique de paix et de réconciliation », fait savoir L’Inter d’après la porte-parole adjointe du gouvernement. Malgré cela les déstabilisateurs veulent frapper encore. Toujours selon L’Inter, ils préparent une journée noire lors de la tabaski. « Une attaque visant l’élimination physique de 9 personnalités de l’exécutif, du Parlement, et de la hiérarchie militaire est en cours d’exécution. Je suis au cœur de l’action. Cependant, je souhaite la faire échouer. Comment faire ?… Retenez seulement que la tabaski sera une journée noire pour le pays. Dieu garde la Côte d’Ivoire » est le message qu’a envoyé un anonyme au secrétaire général de ce quotidien. Pour contrer ces derniers, Soir Info révèle que le Président Ouattara a recruté le Français Jacques Norlain, un général de brigade qui aura pour mission de « s’entretenir des questions de sécurité ».

Pourquoi une opposition armée à Abobo

Nord-Sud Quotidien nous donne des détails. Il affirme que si la population s’est opposée au déguerpissement, c’est parce que la nouvelle gare où l’on veut la recaser est coûteuse. Quant aux syndicalistes du transport, ils avancent que la gare routière qui a été démolie « était leur espoir ». Car à en croire un responsable des commerçants, ces syndicalistes collectaient auprès d’eux 300 000 F. CFA par jour voire sept millions par mois. Ce qui explique qu’ils se sont braqués contre l’opération. Du côté du gouvernement, on indique que la gare était devenue un lieu de trafic de drogue. Derrière la bataille d’Abobo, il y a une affaire de gros sous, reconnaît Le Nouveau Courrier. C’est que les promoteurs de la nouvelle gare construite depuis 2008 veulent entrer dans leur fonds. Ces derniers ne sont que des membres du cercle restreint du maire d’Abobo et actuel ministres de mines et pétrole de Côte d’voire, Adama Toungara. Donc c’est un complot, affirme t-il. Mais, cela ne sera pas chose facile indiquent les jeunes de la commune. Le quotidien d’Abidjan qui y a fait tour a entendu des commerçants furieux déclarer: « Nous allons malmener ce pouvoir ingrat. Nous nous sommes sacrifiés pour qu’Alassane soit Président de la République. Et pour nous remercier, c’est nos biens qu’on veut casser pour nous affamer. Nous n’accepterons jamais la destruction de nos biens ».

Par César DJEDJE MEL in linfodrome.com

Thu, 18 Oct 2012 12:49:00 +0200

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