Koumassi – criminalité : Un étudiant, ses sœurs et son frère attaqués à leur domicile : un mort

Mais c’est à deux, qu’ils reviendront de l’assaut. Leur comparse est resté sur place. Définitivement. Selon nos sources, il est environ 22h, lorsque les trois malfaiteurs assiègent le logis d’un étudiant à qui on va attribuer le nom de Savané Abou. Ce dernier partage le domicile avec son cadet Savané Ali (un nom d’emprunt également) et leurs trois sœurs mineures. L’un des quidams tient un pistolet automatique.Devant ces victimes complètement mortes de peur, les mauvais garçons ont rapidement le contrôle de la situation. Pendant que celui qui est armé tient en respect les deux frères et leurs pauvres petites sœurs qui jusque là, ne voyaient pareille scène qu’au cinéma, les deux autres s’emploient à fouiller la maison, à la recherche de biens. Ce qui leur permet de voler les téléphones-portables des deux frères et la somme de 50 000 F Cfa devant servir à la popote de la petite famille. Mais au lieu de se contenter de ce butin et de s’en aller maintenant, les boulimiques malfaiteurs persistent plutôt dans leur sombre « prospection ». Et cette « gourmandise » finira par les perdre.

De fait, expliquent toujours nos sources, en fixant bien l’arme à feu du malfrat, le jeune Savané Ali se rend compte que celle-ci est dépourvue d’un chargeur. Les bandits se sont bien joués d’eux avec ce pistolet inoffensif. Alors, pour le jeune garçon, il y a un bon coup à jouer. S’armant de courage, il se jette sur les deux bandits cherchant encore à chiper des biens. Très accrocheur, les quidams ont du mal à se défaire de lui. Son aîné Savané Abou vient à sa rescousse. Le malfrat tenant l’arme à feu sans chargeur, est conscient qu’il ne peut être d’aucun apport efficient à ses acolytes. Et comme un lâche, il abandonne ses compagnons sur le champ de bataille et se lance dans un sprint hors de la maison. Il est imité en cela par un de ses comparses qui lui, réussit à se soustraire des « griffes » des frères coriaces. Mais le dernier, n’a pas cette chance. Savané Abou qui s’empare d’un énorme morceau de bois ramassé dans la cour, lui fracasse la nuque de deux violents coups. Le malfaiteur étendu de tout son long, saigne abondamment, avant de rendre l’âme après une brève agonie. Le commissariat de police du 36ème arrondissement avisé, un constat est établi et le cadavre du bandit, un Burkinabé répondant au nom de Ouédraogo Boukary 32 ans, est déposé à la morgue du Chu de Treichville. Une enquête visant à retrouver ses complices en fuite, est en cours.

Madeleine TANOU in Soir Info

Fri, 09 Nov 2012 01:20:00 +0100

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