La bonne gouvernance version Ouattara

Dans son interview du vendredi 30 mars dernier, le nouveau chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, n’a pas arrêté de vanter « ses mérites » à la tête de la Côte d’Ivoire. Convaincu qu’il est le « maître » dans la gestion de la chose publique et donc de la bonne gouvernance, Il a passé le plus clair de son temps à clouer au pilori ses prédécesseurs. Particulièrement Laurent Gbagbo qu’il a, chaque fois, accusé d’avoir entraîné la Côte d’Ivoire dans un trou sans fond. Malheureusement ces propos de M. Ouattara ne sont que de la démagogie politicienne qui n’a rien à voir avec la réalité. La Côte d’Ivoire, depuis un an, a totalement sombré sur tous les plans. La « bonne gouvernance » sous Ouattara rime avec clientélisme et de népotisme. Il suffit de jeter un regard sur ses nominations aux hautes fonctions de l’Etat. Et dans les sociétés d’Etat. Tous les dirigeants sont originaires du Nord du pays. Un tribalisme enivrant fait de « rattrapage ethnique » a envahi le quotidien des Ivoiriens. On note aussi à l’actif de M. Ouattara, la création d’une armée tribale et l’intégration dans ses rangs de chasseurs traditionnels dozos qui ont installé le pays dans une insécurité sans nom. Les scandales de Satarem Greensol et Celpaid dans lesquels sont impliqués trois de ses ministres et que Ouattara a laissé impunis démontrent clairement l’ampleur de la mauvaise gouvernance sous le nouveau régime. Sans oublier les nombreux délits d’initié qui profitent aux différents barons du régime.

Robert Krassault in Notre Voie

Tue, 03 Apr 2012 20:18:00 +0200

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