La France essuie des pertes sur deux théâtres d`opérations, Mali et Somalie

La France a essuyé des pertes humaines samedi sur deux théâtres d`opération distincts en Afrique, avec la mort d`un pilote
d`hélicoptère au Mali, où les forces françaises ont stoppé l`avancée desgroupes jihadistes, et en Somalie, lors de l`échec d`une tentative de libération d`un otage français.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et l`Amiral Edouard Guillaud, chef d`état-major des Armées ont fait un point samedi matin devant la presse sur ces deux théâtres d`opération. Première mise au point: l`intervention militaire française au Mali et l`opération menée en Somalie, qui se serait soldée par la mort de l`otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées", a assuré le ministre.
L`intervention en Somalie "aurait pu avoir lieu plus tôt, elle avait été même envisagée plus tôt, et les conditions géographiques, techniques, météorologiques n`étaient pas réunies", a expliqué le ministre.
Selon lui, "il n`y a donc pas de lien, d`autant plus que l`intervention française au Mali n`était pas, comme vous le savez, programmée".
Au Mali, où la France mène une intervention armée, baptisée "Serval", un soldat français a été mortellement blessé lors d`un raid hélicoptères "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré, après la prise de Konna vendredi.
Ce raid a été mené "vers 16h00" et "en appui de l`armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités" terroristes et "stoppé leur progression", a affirmé M. Le Drian indiquant que "dans ce combat intense, l`un de nos pilotes (…) a été mortellement blessé".
Il s`agit du lieutenant Damien Boiteux du 4e régiment d`hélicoptères de combat (RHC) de Pau qui a été évacué de la structure médicale la plus proche avant de succomber à ses blessures", a précisé le ministre en rendant hommage à sa mémoire.
Le président de la République François Hollande, qui a annulé samedi un déplacement à Marseille et convoqué à 15H00 un Conseil de défense, a fait part dans un communiqué de "sa vive émotion" et adressé à sa famille et à ses proches "ses sincères condoléances".
En Somalie, où des militaires de la DGSE ont tenté de libérer l`otage Denis Allex, détenu depuis juillet 2009, l`intervention des soldats français s`est soldé par la mort de 17 islamistes somaliens shebab. "Tout donne à penser" que le Français Denis Allex a été "abattu par ses
geôliers", selon M. Le Drian, alors que les islamistes somaliens shebab ont affirmé qu`il était toujours vivant, mais qu`ils le jugeraient "dans les deux jours". Les shebab affirment également détenir "un soldat français blessé"
dans l`opération.
Le ministre de la Défense a souligné qu`un soldat français avait été tué dans l`opération et qu`un autre était "porté disparu". Le ministère avait dans un premier temps évoqué deux soldats français tués, en plus de M. Allex, lui-même agent de la DGSE.
d`hélicoptère au Mali, où les forces françaises ont stoppé l`avancée desgroupes jihadistes, et en Somalie, lors de l`échec d`une tentative de libération d`un otage français.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et l`Amiral Edouard Guillaud, chef d`état-major des Armées ont fait un point samedi matin devant la presse sur ces deux théâtres d`opération. Première mise au point: l`intervention militaire française au Mali et l`opération menée en Somalie, qui se serait soldée par la mort de l`otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées", a assuré le ministre.
L`intervention en Somalie "aurait pu avoir lieu plus tôt, elle avait été même envisagée plus tôt, et les conditions géographiques, techniques, météorologiques n`étaient pas réunies", a expliqué le ministre.
Selon lui, "il n`y a donc pas de lien, d`autant plus que l`intervention française au Mali n`était pas, comme vous le savez, programmée".
Au Mali, où la France mène une intervention armée, baptisée "Serval", un soldat français a été mortellement blessé lors d`un raid hélicoptères "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré, après la prise de Konna vendredi.
Ce raid a été mené "vers 16h00" et "en appui de l`armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités" terroristes et "stoppé leur progression", a affirmé M. Le Drian indiquant que "dans ce combat intense, l`un de nos pilotes (…) a été mortellement blessé".
Il s`agit du lieutenant Damien Boiteux du 4e régiment d`hélicoptères de combat (RHC) de Pau qui a été évacué de la structure médicale la plus proche avant de succomber à ses blessures", a précisé le ministre en rendant hommage à sa mémoire.
Le président de la République François Hollande, qui a annulé samedi un déplacement à Marseille et convoqué à 15H00 un Conseil de défense, a fait part dans un communiqué de "sa vive émotion" et adressé à sa famille et à ses proches "ses sincères condoléances".
En Somalie, où des militaires de la DGSE ont tenté de libérer l`otage Denis Allex, détenu depuis juillet 2009, l`intervention des soldats français s`est soldé par la mort de 17 islamistes somaliens shebab. "Tout donne à penser" que le Français Denis Allex a été "abattu par ses
geôliers", selon M. Le Drian, alors que les islamistes somaliens shebab ont affirmé qu`il était toujours vivant, mais qu`ils le jugeraient "dans les deux jours". Les shebab affirment également détenir "un soldat français blessé"
dans l`opération.
Le ministre de la Défense a souligné qu`un soldat français avait été tué dans l`opération et qu`un autre était "porté disparu". Le ministère avait dans un premier temps évoqué deux soldats français tués, en plus de M. Allex, lui-même agent de la DGSE.
AFP
Sun, 13 Jan 2013 12:48:00 +0100
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