Le coup d´état de la France deux ans après : Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire?

11 avril 2011-11 avril 2013 cela fait deux ans, jour pour jour, que la France esclavagiste accomplissait sa forfaiture par un coup d´état meurtrier en Côte d´Ivoire. Il y a deux ans que la France impérialiste et néocolonialiste imposait par la force de ses canons de guerre un dictateur génocidaire pour perpétuer sa mainmise sur l´état de Côte d´Ivoire et ses ressources économiques.
Déjà deux ans que l´état raciste français a décidé de stopper tout net la volonté du peuple Ivoirien de jouir des prérogatives de son choix. Expression de son affranchissement et de son émancipation. Il y a deux ans de cela que notre pays subit l´occupation des forces armées étrangères coalisées.

Alors que notre pays aspire à vivre un climat de paix sociale pour aller à la rencontre des perspectives de son développement économico structurel de proximité, il nous importe de poser un diagnostic sans complaisances aucunes de deux ans de gestion calamiteuse mais surtout chaotique et autocratique du régime de l´usurpateur Dramane Ouattara pour nous situer à mi-chemin.
Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire ? Notre pays mérite ou suscite aujourd´hui encore une quelconque attention toute particulière alors que nous approchons de façon galopante des échéances électorales de 2015 ? À quelle Côte d´Ivoire devrions-nous nous attendre alors que le spectre dangereux de la pensée unique revient avec force dans le quotidien de nos compatriotes au pays ?
Depuis les années 95, Dramane Ouattara menaçait de déstabiliser la Côte d´Ivoire s´il n´en devient pas le président. Le 11 avril 2011 ces menaces sont devenues réalité contraignante dans le cours de l´évolution de notre pays. Mais quel est l´état des lieux ? Quel progrès significatif peut-on noter ou observer sérieusement et dans la a vie de la nation ivoirienne et dans le quotidien des Ivoiriens en Côte d´Ivoire ? Telles sont les interrogations qui cadrent notre réflexion sur le bilan à mi-parcours de l´imposteur usurpateur que la France a bien voulu nous imposer pour lui servir de rallonge dans sa volonté de nous nier notre souveraineté.

La pratique de la démocratie et ses acquis en Côte d´Ivoire

Arrachés de très haute lutte, la pratique de la démocratie et ses acquis dans notre pays sont gravement en péril. Et pour cause. Dramane Ouattara, parvenu au pouvoir d´état par la force des armes de guerre, sait pertinemment que pour asseoir son pouvoir, il lui faut emprunter le chemin d´une féroce dictature. Opprimer, museler, réprimer, intimider et séquestrer pour se faire accepter dans la violence.
C´est le président Laurent Gbagbo qui l´a si bien caricaturé pendant son allocution devant la CPI le 28 février dernier et je cite : [C´est ça l´homme. Il marche, il marche et il laisse des traces sur son parcours qui permettent de le retrouver] Fin de citation. Dramane Ouattara veut forcement imprimer à la Côte d´Ivoire son caractère d´homme sauvage et violent, issu d´un peuple et d´une tribu qui dans le règlement de tous contentieux qui l´opposent à d´autres peuples ne comprend que le seul langage de la violence inouïe, de la barbarie et la brutalité.
[L´homme à l´état de nature est une brute. Une bête prédisposée à suivre son instinct pour satisfaire sa libido] nous enseigne Thomas Hobbes. Plus loin Thomas Hobbes nous apprend dans son œuvre –Léviathan- que [cet homme en société considère tous ses semblables comme des ennemis, comme des concurrents et potentiels obstacles à son éclosion sociale]. Et il affirme même que [la liberté du sujet est compatible avec le pouvoir illimité du souverain]. Cet homme donc doit permanemment recourir à la guerre, à la force et l´anarchie pour déstabiliser cet ordre auquel il ne peut parvenir dans l´intelligence. Voilà la vision politique de celui que la France nous a imposés. Ainsi donc pour que le citoyen Ivoirien soit libre sous le régime de Dramane Ouattara, il faut que ce dernier dispose d´un pouvoir illimité, y compris le droit de mort ou de vie sur ses semblables.

L´effet recherché c´est la soumission, la résignation ou l´abdication des populations qui seraient tentées d´entreprendre des actions insurrectionnelles et animées d´une réelle volonté de rétablir l´ordre constitutionnel renversé. Pour les besoins de la cause, il promeut tous ses chefs-rebelles dans le commandement des forces armées de Côte d´Ivoire à des postes de responsabilités très sensibles. Pareil pour l´administration publique. Cela ressemble à un pari personnel qu´il lui faut gagner dans sa volonté démesurée. À savoir : effacer les traces de tous ses prédécesseurs à la tête de l´état Ivoirien tout en imposant sa marque personnelle et ses traces.
Depuis le retour au multipartisme en Côte d´Ivoire dans les années 90, les Ivoiriens ont eu la possibilité d´exprimer leur différence d´opinion politique sans être inquiétés outre mesure. Les manifestations de protestation tout comme les activités des partis politiques étaient assurées. Chacun exprimait son désaccord avec les visions des gouvernants sur la place publique. Nos artistes chanteurs pouvaient même s´en prendre au chef de l´état et son camp sans craindre pour leur vie et celle des leurs.

Le pays était vraisemblablement engagé sur la voie de la tolérance politique pour l´éclosion d´une mentalité du pardon mais aussi pour l´émergence d´une société réellement démocratique. Mais depuis l´avènement de Dramane Ouattara à la tête de notre pays, tous les acquis de la pratique démocratique se sont effondrés. Les principes qui président à la paix sociale, à la cohabitation et à la coexistence pacifique ont eux aussi foutu le camp sous la pression de la haine de l´autre et la méchanceté humaine. Pis, nous assistons progressivement à l´instauration de la pensée unique, du parti unique et pis de l´éclosion d´une nouvelle classe d´hommes et de femmes politiques extrovertis dans le quotidien de nos compatriotes au pays.

La situation des droits de l´hommes en Côte d´Ivoire sous Dramane Ouattara

Aujourd´hui sous le régime sanguinaire et génocidaire de Dramane Ouattara être militant ou sympathisant d´un parti politique de l´opposition est un crime en Côte d´Ivoire. Notre pays compte près de six cents (600) prisonniers d´opinion. Les arrestations extrajudiciaires et l´impunité connaissent une propension indescriptible. Les Ivoiriens fuient leur pays dans l´espoir de se mettre à l´abris des menaces de mort et autres emprisonnements.

Ceux qui n´ont pu fuir sont contraints au silence par des méthodes dignes de Hitler et de sa Gestapo. La dignité de l´homme Ivoirien autrefois intangible est désormais violée et vulgarisée à souhait. Tous les mouvements des Ivoiriens sont minutieusement contrôles tant au pays que dans la diaspora. Les FRCI et les DOZOS ont pris le pays et le quotidien des Ivoiriens en otage. Les Ivoiriens n´ont plus de droits dans leur propre pays. À l´ouest, les populations autochtones sont quasi retranchées dans les forêts pour échapper à leur extermination programmée. Les Burkinabé et les dozos leur arrachent leurs terres avec la complicité et de l´armée de l´ONU, de l´armée française et du gouvernement en place. Nos parents, pour avoir exprimé leur choix pendant l´élection présidentiel de 2010, en paient aujourd´hui le lourd tribut.

[À l´ouest, nous avons un pouvoir éparpillé] avait dit récemment le Président Laurent Gbagbo. La culture politique des peuples de l´ouest de la Côte d´Ivoire tire essentiellement sa source de cette prédisposition naturelle : C´est parce que nous sommes foncièrement démocrates à l´Ouest de la Côte d´Ivoire que nous sommes aussi jaloux de notre souveraineté. D´où notre attachement aux principes qui consolident l´inviolabilité de la différence de l´opinion politique mais aussi nous sommes surtout attachés aux principes qui consacrent l´homme tout court en société.
C´est parce que nous avons une grande culture de la démocratie que chacun est libre de son choix à l´ouest de la Côte d´Ivoire. Dans l´ouest Ivoirien, aussi bien les femmes que les hommes sont à parité égalitaire dans la distribution des rôles et du partage du pouvoir. L´émancipation de la femme ivoirienne moderne est à l´image de la femme Ivoirienne de l´ouest. Nos femmes à l´ouest de la côte d´ivoire ont une très haute conscience de leur responsabilité tant sociale que politique. Ce qui n´est pas généralement le cas dans les autres régions avec lesquelles nous partageons le territoire Ivoirien.

Malheureusement cette prédisposition semble être la source de nos malheurs aujourd´hui. Les burkinabés et autres étrangers voire les allogènes Ivoiriens qui vivent chez nous à l´ouest pour faciliter et favoriser leur intégration tant économique que sociale, il est mis à leur disposition des portions de terre qu´ils cultivent ou exploitent. Et avec le temps, cette pratique qui prend ses origines dans les légendaires hospitalité-solidarité-fraternité de l´africain en général semblent constituer un os dans nos gorges.

Souvent nos femmes à l´ouest, pour parier ou prévenir toute indignation ou aversion des conséquences surtout négatives de leur liberté de choix, travestissent bien des fois leur engagement sociopolitique pour passer inaperçues. Les implications immédiates de cette liberté de choix sont là palpables. Nous sommes la cible d´une politique d´expropriation dûment planifiée et en voie d´ exécution.
La somme de cette expérience nous appelle à une profonde réflexion dans la perspective de réorganiser notre société. Alors que les dozos et les Frci de Dramane Ouattara tuent nos parents, il est accepté que des gens issus de notre peuple, des gens issus de la région de l´ouest ivoirien continuent de soutenir et de faire la promotion de la politique de Dramane Ouattara sur nos terres. Cette situation à l´inverse est inimaginable partout ailleurs sur le territoire nationale de Côte d´Ivoire.

C´est justement ce qui explique l´adhésion massive des populations malinké et akan aux projets de leurs différents leaders aussi bien au PDCI qu´au RDR. Pour des gens qui ne se regroupent qu´ autour des mosquées, comme c´est le cas de nos compatriotes malinké du Nord islamisés, il est clair qu´ils soient des endoctrinés-suivistes qui ne remettent jamais en cause la parole de leur leader. Dans le bois sacré, la transmission de la coutume et du savoir se fait sur la base du droit d´ainesse pour soumettre les jeunes au diktat du pacte générationnel. Une telle société n´est nullement prédisposée à aller à la rencontre d´autres connaissances pour son progrès social.

Nous partageons ainsi un pays avec des peuples difficilement reconvertibles qui malheureusement ramènent tous à leur mode de vie dans le dénouement de notre collectivité agissante. Il nous sera difficile de construire une nation Ivoirienne si une ethnie, un clan, une région se donne l´avantage d´imposer au reste de la communauté Ivoirienne sa prépondérance. Et ceci nous semble être l´engagement du pouvoir actuel en Côte d´Ivoire. À Abidjan, les casernes et camps militaires, les stations-service et autres sont devenus des prisons à ciel ouvert.
Chaque jour les Ivoiriens sont déportés dans les goulags du nord supposé acquis à la cause de Dramane Ouattara. Rien n´est fait pour mettre nos concitoyens en confiance. Bien au contraire, tous les actes et autres agissements de Dramane Ouattara et ses acolytes participent étroitement à la dislocation du tissu social Ivoirien et aucune perspective de réconciliation vraie entre Ivoiriens n´est envisagée.
La situation économique et sociale de la Côte d´Ivoire

[Vous ne voyez pas l´argent circulé parce qu´il travaille] avait pompeusement déclaré Dramane Ouattara lors de son discours de fin d´année 2012. Effectivement, l´argent travaille au remboursement des dettes contractées pour financer la rébellion armée. Dans un pays où l´argent ne circule pas, il est évident que la misère sociale prenne une dimension hors normes. Que les prix des denrées de premières nécessités grimpent sur les marchés publics. Dans un tel pays, il devient normal que le banditisme et le gangstérisme prospèrent.

Aujourd´hui, l´insécurité est devenue une partie intégrante du quotidien des Ivoiriens. Ils livrés à eux-mêmes sans réelle assistance. Quand on désarme la police et la gendarmerie pour des besoins purement politiques, il n´est pas étonnant que dans un environnement des procédés détournés émergent au sein de la population en vue d´assurer sa propre défense. Cette situation est bien à l´origine de l´existence des nombreuses milices et autres groupes d´autodéfenses qui prospèrent en Côte d´Ivoire. Quand l´état, désarçonné dans son fonctionnement constitutionnel normal n´a plus les moyens de faire appliquer son caractère régalien dans la régulation de sa population, il n´est de salut pour tous que la débrouillardise et la contrefaçon en vue de se contenter d´une précarité mieux que l´éphémère.

Les prix des matières premières tels le cacao, le café, l´hévéas, l´ananas, le bois, le palmier à huile continuent de chuter. Bientôt nos paysans et autres agriculteurs seront incapables de financer la scolarisation de leurs enfants. Pendant ce temps, les entreprises de production et de transformation industrielles ferment leurs portes. Le chômage dans notre pays a atteint des proportions inqualifiables.
Dans nos universités, c´est à même le sol que les étudiants prennent leurs cours. Alors que les droits d´inscription dans les universités et autres grandes écoles ne cessent de connaître une augmentation quotidienne, les étudiants eux sont privés de revenus qui leur permettent de supporter le poids de la vie scolaire et estudiantine. Il est inévitable que dans une telle société la corruption devienne une pratique acceptée et tolérée par tous. Des études internationales indiquent même notre pays est en progression très rapide tant le domaine de l´insécurité que dans celui de la médiocrité et la corruption. Les endroits qui par leur situation géographiques nourrissent à bien d´égards et de nombreuses familles Ivoiriennes et les caisses de l´état ivoirien sont démolis sous le faux prétexte de salubrité urbaine.

Que reste-t-il encore de la volonté des Ivoiriens de vivre dans un environnement leur garantissant une quiétude sociale ?

[…. Et je me suis dit pourquoi dans la justice moderne, il y a des camps retranchés ?]. Ainsi donc le Président Gbagbo dans cette interrogation en forme d´une complainte dénonçait la partialité de la justice. Allusion fait à la cour pénale internationale (CPI) dont la chambre I a la charge de juger recevable ou non la possibilité de le traduire devant la justice internationale pour crimes contre l´humanité dans la crise post-électorale en Côte d´Ivoire. Cette cour qui dans sa volonté de faire éclater la vérité pour rendre justice sur les évènements qui ont émaillés la crise politique dans notre pays a choisi de pratiquer un deux poids deux mesures cinglant. La CPI, dans son mode opératoire a largement convaincu plus d´un africain qu´elle est bel et bien en mission commandée pour embastiller Laurent Gbagbo.
Tout comme la CPI, la justice Ivoirienne est tout aussi aux ordres pour saboter la volonté des Ivoiriens d´aller vers une réconciliation dans l´intérêt de la Nation Ivoirienne. Dramane Ouattara change tout dans l´appareil judiciaire de notre pays pour mieux le contrôler. Dans un tel pays, les habitants par peur d´être réprimés, adaptent systématiquement leur reflexes. Souvent c´est par et dans des codes que le peuple s´exprime.

Des codes qui ne participent nullement à la consolidation de principes démocratiques si ce n´est d´en être des obstacles. Un jour ce peuple sur la somme de son expérience endurée prend le chemin de la révolte pour rendre irréversible sa détermination à jouir des prérogatives de son choix. Ouvrant ainsi la porte à l´instabilité chronique. Parce que les vainqueurs d´hier ne sont pas les vainqueurs d´aujourd´hui et que ceux d´aujourd´hui ne seront pas les vainqueurs de demain, il importe pour tous les Ivoiriens et autres habitants de la Côte d´Ivoire de véritablement s´interroger sur leur engagement mais aussi et surtout sur les actes que nous posons chacun.

Car, de cet engagement dépendent et l´essor économique et le progrès social et le bien-être de tous. Qui règne par l´épée périra par l´épée, nous apprend l´adage bien répandu dans le monde. Malheureusement, cette maxime ne nous aide pas dans la construction de notre pays. Elle ne permettra non plus de nous identifier en un idéal qui engendre l´intérêt commun à tous. Parce que nos états, nos pays sont faibles et vulnérables que notre quête quotidienne doit se tourner vers des pratiques qui renforcent notre volonté de disposer de nous-mêmes.
Jamais, il ne peut y avoir de véritable développement économique et structurel de proximité que dans la quiétude, la transparence, la bonne gouvernance que le besoin de se pardonner et se tolérer. Nous avons en commun un seul destin, le territoire Ivoirien. C´est pourquoi dans notre vie quotidienne, dans notre discours, chacun doit faire l´effort de ne pas frustrer ses concitoyens. Les hommes politiques dans notre pays pour leurs intérêts mesquins, ils ont réussi à opposer les Ivoiriens. Notre pays subdivisé en pro-celui-ci et en pro celui-là. On ne peut plus parler en tant que citoyen libre et responsable de ses choix. Toute opinion est automatiquement stigmatisée pour le d´un camp. Et désormais les ivoiriennes s´éloignent les uns de autres tout en se regardant en chien de faïence.

Dommage serait-on tenté de dire, parce que quand l´ambition prend une place de choix dans la matérialisation et l´exécution d´une conviction humaine, il reste à craindre que chacun ne devienne un loup pour chacun et que mon enfer ne soit que les autres. Si dans notre pays, le citoyen n´a plus confiance dans les gouvernants, c´est parce qu´il ne trouve nulle part une quelconque volonté politique réelle pour tracer la voie qui le mène une destinée certaine. Ce citoyen détourné et manipulé ne comprend plus grande chose à la valeur sacrée de la vie humaine et son salut se résume dans la forfaiture et le récidivisme. Pour entacher gravement la présomption que la société nous sert de cadre d´éducation. Nous pensons humblement loin des théories philosophiques que c´est parce que l´homme est foncièrement méchant en société qu´il convient de prévenir tout dérapage.

Le contrat social entre les hommes est à comprendre entièrement sous cet angle si notre volonté est de sauver notre pays de la dégénérescence sociale programmée dans laquelle Dramane Ouattara et son gouvernement le conduisent. La société dans son émanation progressive formule la volonté des hommes à se parfaire. Cette volonté est pourtant confrontée à la nature de notre espèce.
Le droit d´éduquer, les garanties de vivre dans un environnement sain ne sont ex-nihilo. Ayant constaté que la rivalité est la chose la mieux rependue dans tout regroupement des êtres humains, la raison et l´intelligence leur recommande de délimiter leur liberté par rapport aux autres avec qui l´on partage le même territoire.

La situation politique de notre pays est la parfaite illustration d´une telle vision pour exiger des Ivoiriens une modération dans tout ce qu´ils font au risque prolonger l´abîme de leur repentance.
Nous ne devrons pas faire les frais d´une guerre des héritiers, alors que rien de positif dans leur guéguerre ne consacre notre aspiration de souveraineté, du respect de notre dignité et de notre indépendance. Et c´est justement dans un tel état dispersé et asservissant de notre être que l´ancien colonisateur veut toujours nous voir en vue d´exploiter illicitement nos richesses économiques. Que ceux qui ont des yeux pour voir, voient.

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. Et finalement que ceux qui ont une intelligence pour raisonner, comprennent et percent le mystère du sous-développement et de la perpétuelle domination que connaissent nos pays. Plus de soixante (60) ans après leur accession à l´indépendance politique.
Qui veut voyager loin ménage sa monture nous dit l´adage. Alors que les Ivoiriens préparent et ménagent leur monture à bord du train de leur autodétermination pour échapper aux velléités de division qui prolongent leurs souffrances et fait grandir leur malaise social.

Amoungnan
Jean-Marie Dekpai
In Ivoirenewsinfo.net

Mon, 08 Apr 2013 23:45:00 +0200

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