Quand on étudie l’histoire ancienne, on s’aperçoit très vite de l’existence d’une pensée unique qui considère les textes hébraïques, grecs et latins ainsi que les livres sacrés des trois religions monothéistes, comme étant seuls documents fiables et authentiques. L’histoire officielle ne cherche même pas à savoir s’il existe d’autres sources de peur peut-être de découvrir que la plupart de ce qui a été enseigné jusqu’à présent, n’est qu’un très maladroit plagiat d’histoires plus anciennes et plus complexes que ne l’est la fable de la genèse biblique.
En plus des tablettes d’argiles Assyriennes et Chaldéennes découvertes sur les sites archéologiques sur les bords du Tigre et de l’Euphrate, deux grands scribes païens nous ont laissé des traces écrites, certes reproduites en Grec ancien, mais dont l’authenticité ne semble pas faire de doute même parmi les scribes religieux. Il s’agit du Phénicien Sanchoniathon ayant probablement vécu au XIème siècle avant notre ère, et du Babylonien Berosus contemporain d’Alexandre le Grand(356- 323 Av. J-C)
Parmi les anciens historiens païens, le phénicien Sanchoniathon est considéré comme le plus authentique des rapporteurs du monde païen. Personne ne sait avec précision à quelle époque ou combien d’années a-t-il vécu ni comment il était. On dit qu’il naquit sous le règne de Sémiramis Reine Chaldéenne à qui l’on doit la seconde construction de la Tour de Babel sur les ruines de la première détruite durant le Déluge.
De source Grecque, on sait que Sanchoniathon était Phénicien, qu’il écrivit son histoire en langue phénicienne et qu’il s’est inspiré d’archives maintenues dans des citées phéniciennes. Ses écrit regroupés dans un fragment appelé “La Cosmogonie“, ont été traduits par le scribe Grec Philo Byblos (1er siècle Ap. J-C) et préservés pour le bien de toute l’humanité par le philosophe grec Porphyres (IIIème siècle Ap. J-C) et par son contemporain Eusèbe évêque de Césarée.
http://books.google.com/books?id=V4Y2AAAAMAAJ&oe=UTF-8 )
Cette cosmogonie est le texte le plus ancien et le plus précieux que nous ayons aujourd’hui. Il retrace la Genèse de la race humaine du point de vue Payen, genèse que les hébreux ont copieusement plagiée dans l’ancien testament ou la bible hébraïque, transformée par la suite en bible Chrétienne, et reprise par le Coran quelques six siècles après non sans y avoir apporté à chaque fois, des modifications cosmétiques selon l’humeur des scribes du moment.
Moïse, s’il a jamais existé, est ainsi l’exacte réplique sémite du grand roi Chaldéen Hammourabi qui reçut les tables de la loi du dieu Soleil, et l’Abraham de la bible n’est qu’un érudit Chaldéen Qui avait appris l’astrologie et en faisait son métier (D’après Eupolemus l’historien helléniste Juif qui a vécu en Palestine vers 158 Av. J-C)
Le deuxième très anciens scribe païen qui nous a laissé des traces écrites de son époque et de celle de son peuple, avait vécu quelques 8 siècles après Sanchoniathon. Il s’appelait Berosus était Babylonien (Chaldéen habitant Babylone), prêtre du dieu Baalou Belus et contemporain d’Alexandre le Grand. Il vécut quelques années à Athènes ou il enseigna l’astrologie. Ses écrits appelés “Fragments de Berosus” ont étés préservés par Alexandre Polyhistor (105-35 BC) historien et philosophe grec fait esclave par les Romains.
Pline l’ancien disait de lui qu’il était le premier à enseigner aux Grecs la science de l’astronomie et que ces derniers étaient si contents qu’ils lui firent élever dans le gymnase d’Athènes, une statue à son effigie et à la langue dorée. Honneur qui n’était réservé qu’aux grands philosophes, Tragédiens ou médecins reconnus à cette époque.
Flavius Josèphe l’historien juif citoyen Romain du 1er siècle de notre ère, ayant écrit l’histoire des hébreux et des guerres menées contre l’Empire Romain, reconnait à demi-mot et du bout de la plume que la genèse hébraïque n’est pas d’origine divine mais d’inspiration d’histoire ancienne des Chaldéens rapportée par Berosus. Voici ce qu’il écrivait dans son ouvrage ” Contre Apion”, Livre I :
” Je vais maintenant parler des faits consignés et racontés à notre sujet (les hébreux) dans les annales chaldéennes; ils sont, même sur les autres points, tout à fait conformes à notre Écriture. Ils sont attestés par Berosus, Chaldéen de naissance, connu pourtant de tous ceux qui s’occupent d’érudition, car lui-même a introduit chez les Grecs les ouvrages des Chaldéens sur l’astronomie et la philosophie. Ce Berosus donc, se conformant aux plus anciennes annales, raconte comme Moïse le déluge et l’anéantissement des hommes dans cette catastropheet il parle de l’arche dans laquelle Nochos (Noé), le père de notre race, fut sauvé quand elle fut portée sur les cimes des montagnes d’Arménie..,”
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Flajose/Apion1.htm (paragraphe XIX)
Né à Babylone avant la conquête de la Perse par les Grecs, il fut élevé par les prêtres Chaldéens du temple de Baal et devint lui même prêtre de ce dieu avant de quitter la Chaldée pour aller vivre en Grèce où il s’établit comme astronome publique et acquit une telle réputation que les penseurs de l’époque ou venus après lui, comme le géographe, mathématicien et astronome Grec Hipparque, s’inspirèrent de ses œuvres et reproduisirent ses observations d’éclipses en appuis de leurs thèses.
Berosus fut le premier à parler de Déluge universel, bien avant les supposés écrits de Moïse et il a été copié aussi bien par les hébreux que par les égyptiens pour inventer des mythes anciens centrés sur leurs propres peuplades. Le problème est que de ces mythes, des historiens de peu de scrupules en ont fait la version officielle de l’histoire de l’humanité.
Il fut également le seul historien antique qui, bien que babylonien, confirma l’histoire des 7 tablettes de la création découvertes dans les ruines de Ninive capitale Assyrienne, tablettes qui expliquaient le lien entre le Déluge et l’arrivée dans notre système solaire, il y a 26,250 années terrestres, d’une planète géante appelée Chaos ou Apsus accompagnée d’une planète d’eau appelée Thalatth(Thalassa) que Marduk ou Belus a vaincu au cours d’une bataille d’ampleur cosmique.
C’est cet événement que je vous raconterai dans le prochain et dernier article de la série, dévoilant le système de datation et de calcul Chaldéen, l’erreur de date commise par les scribes qui avaient écrit la bible situant la création de l’univers il ya seulement 6 000 ans et enfin, le secret de Nostradamus qui avait découvert toute la supercherie et qui a très exactement prédit l’arrivée de Tyche en 1984 et son impact sur notre système solaire.
Restez à l’écoute
Frenchy
Source : pele-mele.over-blog.com
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