Libération de Laurent GBAGBO : les juges de la CPI n’ont plus d’autre choix !

Les juges de la CPI (Cour Pénale Internationale) peuvent désormais se frotter les mains. Ils sont tirés du gros embarras dans lequel le sulfureux Luis Moreno Ocampo les a plongés depuis qu’il a présenté des charges farfelues contre le Président Laurent GBAGBO.
L’homme, élu Président de la République de Côte d’Ivoire, conformément aux lois et aux résultats légalement acceptables du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, a été obligé de faire face à la furia d’une club de prédateurs monté par le perdant de cette élection. Ayant échappé miraculeusement à la mort, il se retrouve arrêté et jeté dans un centre de torture au nord de la Côte d’Ivoire sous le contrôle de la rébellion armée lancée par Alassane Ouattara et son compatriote Blaise Compaoré le 19 septembre 2002. Quelques mois de torture plus tard, il est déporté à la Haye sur insistance de Dramane Ouattara parrainé gaillardement par la France de Nicolas Sarkozy.
Laurent GBAGBO est alors accusé d’être responsable du massacre des civils perpétré par les FRCI, les forces rebelles rebaptisées ainsi lorsqu’elles sont passées directement sous les ordres de Dramane Ouattara en mars 2011. Laurent GBAGBO est ainsi accusé parce qu’il lui est reproché de s’être accroché au pouvoir alors qu’il avait été battu par un candidat ne remplissant pas les conditions mais imposé par la France comme candidat exceptionnel.
Mais depuis le 4 juillet 2012, Mediapart, un site d’information français très célèbre pour ses révélations qui tranchent avec les informations de type idéologique diffusées par les médias français et occidentaux pour aider leurs commanditaires à accomplir des desseins politiques notoirement aux antipodes de la Morale, vient de révéler, sur la base de documents électoraux authentiques, mis en ligne par l’ONG américaine International Watch (www.interwatch.org), que le vrai vainqueur des élections ivoiriennes de novembre 2010, est bel et bien Laurent GBAGBO.
En droit, les juristes nous enseignent que les magistrats jugent en droit et en équité. Cela veut dire qu’ils prennent leurs décisions en appliquant les lois, en les interprétant comme cela se donne de comprendre avec les techniques de l’exégétique, mais aussi et surtout, ils rendent leur jugement sur la base de leur intime conviction.
L’intime conviction du juge est l’opinion que celui-ci se fait d’une situation dans laquelle la loi ne permet toujours pas d’être juste et qui nécessite de ce fait, que le juge ait recours au bon sens, à sa conscience, à la raison, à son opinion infaillible et à l’étique sociale pour rendre un jugement juste.
Avec les révélations de l’ONG International Watch (www.interwatch.org), rendues publiques par Mediapart, avec le titre « Côte d’Ivoire : l’impensable fraude électorale », les juges de la CPI peuvent avoir la conscience tranquille en prononçant la relaxe pure et simple de Laurent GBAGBO au cas où, un jugement sur le fond viendrait à se tenir.
La conviction du juge, dans ce cas d’espèce, serait qu’un pauvre innocent, victime d’une machination internationale organisée par la France sous le couvert de l’ONU au profit d’un faussaire et tricheur de la pire espèce, mérite d’être réhabilité par toute institution judiciaire qui fait du droit et de la justice, les valeurs cardinales autour desquelles elle bâtit son image et sa crédibilité.
Mais les juges de la CPI pourraient ne pas avoir à se prononcer sur le fond. Parce que convaincus dès à présent qu’ils vont se rendre complice d’une injustice sans nom, il leur plaira tout naturellement de se laver les mains en se déclarant incompétents pour juger un innocent qui de surcroît ne peut être un justiciable de la CPI au regard du Statut de Rome.
Gloire soit rendue à Dieu, car nous sommes plus que vainqueurs ! Déjà !

A Très bientôt.
Hassane Magued

Fri, 06 Jul 2012 19:15:00 +0200

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