Cette déclaration fait suite à un rapport fait au Conseil par le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Lynn Pascoe. Celui-ci a souligné ensuite devant les journalistes la "grande inquiétude" des membres du Conseil devant ce "coup d’Etat". Il a expliqué que le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest Said Jinnit se trouvait à Bamako au moment du putsch pour une réunion de l’Union africaine. M. Jinnit travaille actuellement avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine pour essayer de régler la crise, a précisé M. Pascoe.
Evoquant la rébellion dans le nord du Mali, motif évoqué par les mutins pour leur putsch, M. Pascoe a expliqué que 1500 à 2000 touaregs engagés "à un haut niveau" dans l’armée libyenne sont rentrés après la chute de Kadhafi et ont rejoint les rangs de la rébellion "avec des armes". Cela a donné un nouvel élan à cette rébellion et "l’armée malienne a perdu du terrain" dans le nord. "Il ne semble pas y avoir de danger pour le moment pour les étrangers" résidant au Mali, a encore estimé M. Pascoe.
AFP
Fri, 23 Mar 2012 09:55:00 +0100
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