Noire et mal notée… et le pire c’est que l’argument “racisme” passe comme une lettre à la poste

Aminata est en 6eme dans un collège du XI ème. Elle a de très mauvaises notes en français. Ca peut se comprendre. Contrairement à ceux de la plupart de ses condisciples, ses parents ne l’amènent pas au théâtre, ne lisent pas de livres et manient plutôt mal notre langue. Aminata n’est pas aidée. Mais elle attribue ses mauvaises notes au «racisme» de sa prof de français. Quelqu’un ( sa famille, son entourage, ses copines ? ) lui a mis ça dans la tête. Ainsi on l’a condamné à l’échec. Elle n’apprendra pas, sèchera car ses profs sont «racistes».

En effet à quoi bon ?

Le mot «racisme» est dans notre vocabulaire un des plus galvaudés. On peut d’ores et déjà mesurer les dégâts considérables qu’il a fait. Pas chez ceux qui sont traités de «racistes». Ils s’en remettront sans mal. Les dégâts sont chez ceux qui, précisément, se pensent comme victimes de racisme. Chez eux plus d’espoir, plus de gout de la réussite : juste du ressentiment et de la rancoeur. Pourquoi verraient-ils les choses autrement dès lors que le procès en racisme se pratique partout et par tout les temps ?

N’importe qui en effet peut devenir procureur dans ces tribunaux de salut public. N’importe qui c’est à dire par exemple Aymeric Caron qui a qualifié de «raciste» Sophie de Menthon au prétexte que celle-ci s’oppose aux flux migratoires. Cette dernière, si j’ai bien lu, a confié « au bord des larmes» cet épisode à Atlantico. De quoi se plaint-elle ? Aymeric Caron dit la même chose d’Alain Finkielkraut. Elle est donc en excellente compagnie.
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Tue, 20 May 2014 16:40:00 +0200

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