Ouattara, le cauchemar ivoirien

Pendant plus d’une décennie, le problème Ouattara a animé le quotidien des ivoiriens, pour problème de nationalité douteuse et pour la création de la Charte Du Nord.
M. Ouattara a décaissé dit-on ses « milliards » pour dénigrer et diaboliser ses adversaires tels MM. Bédié et Gbagbo, qu’il taxait de « xénophobes » ou « encore de criminels ». La presse française (RFI, France 24 et autres) servait de relai pour salir abondamment et vulgairement ces personnalités mais aussi pour flatteusement donner un statut de « démocrate » à M. Ouattara.
Partout où M. Ouattara s’exprimait, il jouait ou passait pour la victime, passait pour un véritable « démocrate, le défenseur des sans voix ». Cette campagne de diabolisation dans le cas du Président Gbagbo était sans réel fondement. On lui collait malicieusement le charnier de Yopougon suite aux émeutes des 25 et 26 octobre 2000.
Ce qui est marrant, c’est que le socialiste Gbagbo n’était même pas encore Président de la République en ce moment-là. Il ne maitrisait ni l’Armée ni la Gendarmerie.
Aussi, M. Ouattara faisait de la contestation des résultats de 2000, alors que sa candidature fut auparavant rejetée par le Conseil Constitutionnel. C’est donc un Ouattara qui n’avait pas pris part aux échéances électorales, lançant ses chiens de guerre à l’assaut du pouvoir qu’il jugeait être dans la rue.
Ses militants étaient pour la plupart munis d’armes à feu et n’avaient pas hésité en faire usage sur les forces de l’ordre. La riposte fut fatale avec 57 victimes dans les rangs du RDR.
M. Ouattara après avoir créé la chienlit, jouait la victime et défenseur des droits de l’homme sur les chaines étrangères.
« Safroulaye ! ».
C’est cet homme-là que la communauté internationale nous a imposé un matin du 11 avril 2011. Des milliers de personnes ont perdu la vie et des biens pour installer un incompétent notoire, sans foi ni loi, adepte des pratiques démoniaques, d’où la « démoncratie » comme mode de gouvernance en Côte D’Ivoire. Ce qui se passe en Côte D’Ivoire, est loin de s’appeler DEMOCRATIE.
Pour cet individu aux desseins inavoués et obscures, la Côte D’Ivoire fut défigurée, balafrée, ayant perdu ses illustres fils, des milliers de morts, des centaines de prisonniers politiques et militaires, des milliers d’exilés politiques, le transfèrement d’un digne fils du pays à la Haye, une économie aux mains des français à hauteur de 75% et de 25% aux mains des Ouattara, de son entourage et ses chiens de guerre. Les ivoiriens sont les plus grands perdants de ce contrat de dupes, malgré les promesses faramineuses faites lors de la campagne électorale de 2010. C’est cet homme qui prétend être le « sauveur des ivoiriens » ou la « solution » que la communauté internationale, « très généreuse et soucieuse du bien-être des ivoiriens » a installé à coups de bombes franco-onusiennes au nom de la démocratie en Avril 2011.
Depuis son accession à la magistrature suprême dans les conditions tragiques, M. Ouattara est attendu au pied du mur pour « soulager » les ivoiriens. Il avait bataillé dur en posant des peaux de banane à ses opposants pour le fauteuil présidentiel.
Le Président américain Barack Obama et le Premier Ministre anglais David Cameron conseillaient aux ivoiriens d’accepter M. Ouattara, ce « démocrate » qui sortira les ivoiriens de la misère. Ils avaient tous confiance en lui, leur poulain.
Gangstérisme d’état.
Le Chef d’état ivoirien, en vrai gangster, après sa prise de pouvoir en Avril 2011, a favorisé la naissance d’un état « loubard » ou brigand. La floraison des supplétifs Dozo au sein de son armée de fortune, les FRCI et la dotation en armes de guerre à ses militants et sympathisants afin de terroriser les populations vivant déjà dans une psychose sans pareille, est devenue la norme voire légendaire.
Le Chef d’état ivoirien loin de prôner et d’imposer le désarmement (programme DDR) des personnes n’ayant pas droit aux armes, il leur conseille plutôt de les conserver à la maison. Pour quelle raison ? Certainement pour protéger son pouvoir moribond, liberticide, totalitaire et génocidaire pour ensuite faire la guerre à ses opposants.
Les forces régaliennes (Police et Gendarmerie) sont désarmées et sous-équipées, alors que sa clique de malfaiteurs se pavane avec des lance-roquettes, grenades et fusils d’assaut. Ces bandits de grand chemin bénéficieront d’un renfort approprié et conséquent de 3,000 détenus pro-Ouattara, afin de semer la psychose au sein des populations jusqu’aux élections de 2015. Il faut, selon M. Ouattara, intimider à fond les militants du FPI devenus très vocaux ces derniers jours.
Récemment, les villes de Yamoussoukro et de Soubré ont assisté, médusées, la descente musclée des supplétifs Dozo semant la panique à tout bout de champ, faisant des victimes parmi les forces de l’ordre et des civils.
L’insécurité galopante en Côte D’Ivoire est l’œuvre du « sauveur » Ouattara, celui-là même qui promit monts et merveilles aux ivoiriens. Il prend un grand plaisir à voir les populations matées, brimées, torturées, embastillées et massacrées. Ses soldats RDR ou Gestapo jouissent d’une immunité sans pareille et sévissent en toute impunité. Ils ne seront jamais inquiétés par les juridictions nationales ou la CPI.
M. Ouattara soutient avoir des « relations » partout parmi les grands de ce monde. Il décide à loisir du sort des personnes devant être punies devant ces juridictions nationales et internationales ou celles qui doivent être épargnées.
Entre les juridictions ivoiriennes et la CPI existeraient des accords d’immunité à l’image d’ABI (Accord Bilatéral d’Immunité) passé entre les Etats Unis D’Amérique et les pays du Moyen orient en Décembre 2002. La preuve, le Chef d’état décide de juger la Première Dame Simonne Gbagbo en Côte D’Ivoire et de faire transférer le Ministre Charles Blé Goudé à la Haye.
Cependant, les trois mandats d’arrêt internationaux sur 6 à l’endroit des Pro-Gbagbo et des pro-Ouattara portent tous les mêmes chefs d’accusation : Crimes contre l’humanité.
Comment peut-on maintenir le Président Gbagbo à la Haye sous prétexte que la justice lui sera plus équitable et décider du sort des deux autres accusés à savoir la Première Dame Simonne Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé selon les humeurs de M. Ouattara ?
La justice ivoirienne n’a jamais inculpé et jugé voire condamné un seul soldat FRCI coupable de graves violations des droits de l’homme, crimes contre l’humanité et ou génocide. Elle détient des centaines de prisonniers politiques et militaires dans l’illégalité la plus totale et de façon arbitraire depuis Avril 2011. Ces détenus n’ont pas encore rencontré un seul juge d’instruction ou connu un semblant de procès. Cependant, elle prétend être plus équitable au procès de la Première Dame Simonne Gbagbo et pas du tout sure de ses compétences pour le procès du Ministre Charles Blé Goudé.
Quant à l’état de droit et la démocratie, ce sont des concepts qui n’existent que dans l’esprit des tenants du pouvoir. La gouvernance actuelle de M. Ouattara est celle de la « fusilcratie » voire de la « démoncratie ». Les libertés individuelles sont confisquées. Les droits constitutionnels des citoyens régulièrement abusés par le Chef d’état et sa clique de malfaiteurs. D’ailleurs le Chef d’état ivoirien vient en tête avec le plus de violations des articles de la Constitution de Juillet 2000 à savoir les articles 3,7, 9,10, 11, 12, 18, 34, 54 et 75.
Les arrestations, exactions et traque des pro-Gbagbo sont devenues les éléments essentiels du programme de gouvernement ivoirien. L’on ne maitrise toujours pas quel était le programme de gouvernement de M. Ouattara avant le 11 avril. Il est difficile de leur demander de nous faire un bilan à mi-parcours.
La bonne gouvernance prônée par le Chef d’état, économiste de son état, est un véritable leurre. La corruption et le détournement de deniers publics font rage au su et vu de tous. Les ministres du gouvernement ivoirien et les ex Com sont les plus grands fossoyeurs de l’économie ivoirienne. La Cote D’Ivoire classée 154e sur 182 en termes des pays les plus corrompus au monde.
Le prix Mo Ibrahim Foundation (5 millions de Dollars) est attribué au Chef d’état africain qui a fait étalage de ses qualités de démocrate, de bonne gouvernance et de gestion. Pour la 4e année consécutive, ce prix n’a pu être décerné, car aucun Chef d’état africain n’a pu remplir les critères.
L’on s’attendait à ce que le Chef d’état ivoirien M. Ouattara soit l’heureux lauréat, lui le « grand économiste » et « démocrate » selon ses soutiens françafricains. La Côte D’Ivoire est classée 46e sur 53 en termes de démocratie et gouvernance.
L’annonce de 9.80% de taux de croissance, chiffre très flatteur et fantaisiste du gouvernement Duncan est loin de refléter la réalité de ce qui précède.
Aussi selon Connectionivoirienne.net et l’Intelligent d’Abidjan du 17 Octobre 2012 en collaboration avec Moibrahimfoundation.com :
« La Côte D’Ivoire enregistre un score de 39 (sur 100) pour la gouvernance globale. Elle enregistre aussi un score inférieur à la moyenne régionale de l’Afrique de l’Ouest (52). Elle enregistre un score inférieur à la moyenne continentale (51). Elle enregistre son score le plus élevé dans la catégorie DEVELOPPEMENT HUMAIN (47) et son score le plus faible dans la catégorie PARTICIPATION ET DROITS DE L’HOMME (32).
Au niveau des sous-catégories, la Côte D’Ivoire obtient son meilleur score avec un classement de 17e en infrastructure et son moins bon en parité (49e).
Finalement, le score global de la Côte D’Ivoire s’est amélioré entre 2000 et 2011 ».
La cherté de la vie, la rareté de l’argent, le chômage ethnique et technique, la prise en otage de l’économie ivoirienne par les ex Com menant une vie de milliardaires à l’image de l’analphabète de Wattao, sont les conséquences directes de la mauvaise gouvernance ou la déchéance économique. Avec des faits pareils, il est virtuellement impossible de parler d’émergence en 2020.
De plus, l’émergence ne peut se faire sans une véritable politique économique et une monnaie propre à l’état ivoirien. Ironiquement, aucune de ces mesures n’est satisfaite. Cependant l’économiste international venu du FMI dont on vante abusivement les mérites, soutient mordicus qu’il a « les solutions » à tout, solutions qui tardent toujours à se matérialiser. La réalité est que le taux de croissance économique est d’ordre de -4.7% vu le poids de la misère insoutenable des populations ivoiriennes.
L’inflation a atteint une vitesse vertigineuse. Le panier de la ménagère est devenu le sachet de la ménagère. Le chômage a triplé pour les non « rattrapés ».
Les PME/PMI fonctionnent au tiers de leur capacité. Ce qui veut dire licenciements abusifs et une réduction des taxes à payer à l’état.
Les fameux emplois promis par M. Ouattara tardent toujours à se matérialiser. La Douane quant à elle n’existe que de nom. Aucun chiffre officiel des opérations douanières. Les tenants du pouvoir ont déversé un bataillon d’analphabètes (2000) dans ce corps. Les avantages sociaux des fonctionnaires obtenus sous le Président Gbagbo leur ont été arrachés.
L’on va inévitablement vers une sorte de salaires à double vitesse, politique de M. Ouattara des années 90. L’ingénieur (Bac+5/6) est payé à moins de 200.000 CFA alors qu’un FRCI (analphabète), élément d’une garde rapprochée est payé à 500.000 CFA.
Pour se justifier, M. Ouattara soutient que « l’argent ne circule pas parce qu’il travaille ». Un autre proche de M. Ouattara, soutient que l’argent en circulation sous le Président Gbagbo était sale.
Cependant, cet argent avait servi à payer les salaires mensuels de MM. Ouattara et Bédié sous le chapitre de la loi qui faisait de ces personnes, des anciens chefs d’état ou hommes d’état. Cela a aussi servi à payer les ministres analphabètes issus du RDR et des FAFN. Encore ce même argent sale a servi à les entretenir et à renflouer les caisses des partis PDCI et RDR. Aujourd’hui, soutenir que cet argent était sale, c’est faire preuve de mauvaise foi. A aucun moment, ils n’ont refusé les salaires virés dans leurs comptes.
La Côte D’Ivoire est surendettée depuis l’annonce du PPTE. Les nombreux ballets aériens du Chef d’état ivoirien sont en réalité des voyages d’affaires afin de toujours quémander des fonds pour payer les fonctionnaires et maintenir les édifices administratifs. Les projets en cours d’où le gouvernement ivoirien tire sa fierté, sont en réalité des projets dont les fonds furent sécurisés par le Président Gbagbo.
Comment comprendre qu’un pays aussi riche que la Côte D’Ivoire avec tout ce que son sous-sol regorge en termes de ressources naturelles, soit le pays le plus endetté, le plus pauvre et à la traine. Ce pays a perdu, en l’espace de deux ans, son statut de moteur économique de la sous-région au profit du Ghana voisin et ce sous un « économiste talentueux de la trempe de M. Ouattara».
Est-il encore nécessaire de le considérer comme un économiste ? N’est-il pas vrai qu’il est le piètre des économistes qui puissent exister ?
Un économiste ayant soutenu une thèse de Doctorat à 26 ans, incapable de nous situer sur la thèse soutenue, sa politique économique et sa ligne directive. Il est virtuellement impossible de lire un pamphlet de sa thèse ou une quelconque bibliographie provenant de lui. Il n’a jamais écrit quoi que ce soit dans sa vie et pourtant ses militants zélés et analphabètes le considèrent comme le messie-économiste venu « sauver la Côte D’Ivoire ». Ces analphabètes le considèrent abusivement et maladroitement comme un « bâtisseur », lui qui n’a jamais rien construit en Côte D’Ivoire. M. Ouattara passe le clair de son temps à faire des promesses par localités ou s’approprier sans honte et gêne les projets de son prédécesseur. Il en fait un véritable tapage médiatique afin d’endormir ses militants et sympathisants. Cependant, les ivoiriens ne sont pas dupes et savent faire la part des choses.
Le Chef d’état M. Ouattara est une véritable erreur de la nature politique et du monde des finances. Il ne maitrise ni l’un ni l’autre. Une véritable déception africaine mais plutôt un bon valet françafricain.
Le Chef d’état ivoirien passe la plupart de son temps à faire des promesses aux différentes localités qu’il visite. Toujours des promesses et rien que des promesses, jamais tenues. Il est passé maitre dans la distribution des milliards inexistants aux localités. Ces localités attendent toujours cet argent afin de se développer. Toujours rien ! D’ailleurs il n’en parle même plus.
Le nord de la Côte D’Ivoire, annexé pendant 10 ans par les chiens de guerre de M. Ouattara est jusqu’à nos jours dans la ruine la plus totale. Aucune réalisation. Aucun projet.
Les fils et filles de la région, bénéficiant des largesses de la rébellion et du Chef d’état ivoirien, préfèrent investir et construire au Burkina Faso voisin, délaissant leur propre région, source des richesses (or, diamant, noix d’acajou) pour soutenir l’économie d’un autre pays ayant servi de base arrière aux rebelles ivoiriens. Le Burkina Faso connait en ce moment une croissance économique extraordinaire, un pays sahélien et autrefois totalement démuni. Il est devenu en si peu de temps, un véritable paradis fiscal, une nouvelle banque centrale ivoiro-burkinabè pour les tenants du pouvoir et les chefs rebelles, y possédant investissements, villas, boites de nuits et hôtels de luxe. L’argent ivoirien est beaucoup plus en circulation là-bas qu’il ne l’est en Côte D’Ivoire, d’où sa rareté. L’on comprend aisément que l’argent ne circule pas en Côte D’Ivoire car il travaille au Burkina Faso. Telle est la bonne compréhension ou interprétation de « l’argent ne circule pas car il travaille » d’un soit disant économiste, de surcroit venu du FMI et prétendant avoir sauvé la Chine, le Japon et même certains pays européens. Cependant, il est incapable de redresser l’économie d’un petit pays comme la Côte D’Ivoire par rapport à la Chine ou certains pays européens.
Cet homme est un véritable vendeur d’illusions.
Il le fait pour se donner de l’importance aux yeux de ses suiveurs analphabètes qui, aveuglement vénèrent un incompétent notoire ayant échoué partout y compris en Côte D’Ivoire de 1990-1993 (6900 milliards CFA de dettes à son départ de la primature).
Le « sauveur des ivoiriens » M. Ouattara a bradé la nationalité ivoirienne et foulé au pied la souveraineté du pays, dès son accession au pouvoir. Il prétend « rétablir la justice » en naturalisant ses parents qu’il fait maladroitement passer pour des apatrides. Initialement au nombre de 429 000 non demandeurs, ils sont désormais passés à 950 000 selon ses alliés du HCR.
Les lois du 23 Août 2013 portant sur l’amendement de la loi sur le foncier rural de 1998 et la loi sur la protection des apatrides relative à la convention de 1954, ont permis aux ressortissants de la sous-région de devenir ivoiriens et propriétaires terriens, sans même faire la demande expresse.
Les plantations, terres et habitations des autochtones Wê, spoliées par les colons Burkinabès à l’ouest du pays n’ont jamais été restituées à leurs véritables propriétaires. Les forêts classées sont illégalement occupées par des milliers de Burkinabès, régnant en maitres absolus dans cette partie du pays. Ils sont armés jusqu’aux dents et bénéficient de la protection des autorités ivoiriennes.
Le Chef d’état ivoirien n’est pas un bon modèle africain à suivre. Il est le premier Chef d’état de toute l’histoire de la Côte D’Ivoire à se faire distinguer par ses pratiques anti-démocratiques, son inculture politique criarde, ses violations graves des droits de l’homme, son manque criard de vision politique et économique, sa haine maladive pour les pro-Gbagbo, son esprit revanchard et ses mensonges à vous couper le souffle. Son parcours politique est entièrement truffé de mensonges, contre-vérités et d’actes grandioses.
Un Chef d’état qui passe son temps à dormir pendant des assises importantes de l’UA et par la suite raconte aux ivoiriens, des âneries. Le cas le plus éloquent fut, récemment, à son retour du sommet de l’UA portant sur le retrait des états africains du statut de Rome. Il raconta sans aucune gêne aux ivoiriens que le cas du Président Gbagbo ne fut jamais à l’ordre du jour. En réalité, le sieur Ouattara dormait encore là- bas pendant que ses pairs signaient une pétition pour la libération du plus célèbre prisonnier africain de la Haye. Il fallut le Premier Ministre éthiopien, Son Excellence M. Desaleign, pour recadrer son homologue ivoirien le 14 Octobre 2013 dans une adresse officielle.
Combien de fois cet homme d’état a-t-il menti aux ivoiriens et à la communauté internationale ?
Impossible d’avancer des chiffres exacts !
Chaque fois que cet individu ouvre la bouche, ses commentaires ne sont que des mensonges et rien que cela. C’est un véritable mythomane, une maladie affectant sévèrement cet homme venu d’on ne sait où. Il a tellement menti sur ses origines et son passé que l’on ne sait plus sa vraie identité. D’ailleurs, son prédécesseur le Président Gbagbo l’a ouvertement traité de menteur sur les antennes télé étrangère en Novembre 2010.
C’est un homme d’état très complexé, passant le clair de son temps à mentir et à se mystifier afin de se donner de la contenance vis-à-vis de ses suiveurs zélés et analphabètes du RDR.
C’est aussi un individu friand du spectaculaire comme les cas d’Abidjan-Ville lumière, le concert de Rihanna et Christ Brown dont l’entrée fut à un million CFA et bien d’autres. Un individu sans réelle vision politique, économique et totalement démuni de sagesse. L’exemple démontrant le plus son idiotie fut l’achat de deux bus électriques à Bolloré pour le transport des étudiants.
En effet, le Chef d’état ivoirien a acheté deux bus de 22 places chacun à hauteur de 1.200 milliard CFA pour le transport de 60 000 étudiants. Il est aussi en attente de deux autres bus de la même valeur, sous peu. Aussi, les installations électriques ne sont pas comprises dans le milliard déjà dépensé.
1.200 milliard CFA aurait doté l’université d’une centaine de bus de 60 places chacun.
Selon Steve Beko, Cyber activiste, dans sa publication du 17 Octobre 2013 : « En temps normal, il aurait fallu féliciter le régime Ouattara mais encore une fois, il reste fidèle à sa politique bling-bling qui consiste à donner la priorité au futile.
Comment en effet mettre deux bus de 22 places chacun à la disposition de 60 000 étudiants peut être considéré comme un acte de développement ?
Une université qui manque de matériels didactiques, de lumières, de micros et même les cités universitaires puisque les résidences universitaires d’Abobo et de Port-Bouët sont occupées par les FRCI.
Cas pratique : La première année de Lettres Modernes compte 800 étudiants qui font cours à l’amphi 7, non loin du forum de l’université. Etant donné que le régime Ouattara a interdit aux taxis d’entrer dans l’enceinte de l’université et que la gare de bus est déplacée vers l’Ecole de Police, combien de temps mettront ces deux bus pour transporter ces étudiants de leur amphi à la gare Sotra ? ».
L’école ivoirienne est en ruine et en danger permanent dans les mains d’une analphabète de la trempe de Kandia Camara Kamissoko. Les parents d’élèves éprouvent d’énormes difficultés en cette rentrée scolaire 2013/2014 afin d’inscrire leurs enfants. Les inscriptions ne sont plus à la portée de leur bourse. Aussi, 37 établissements professionnels privés fermeront leurs portes sous peu par manque d’argent, argent que l’état ivoirien leur doit depuis plus de deux années.
Les hôpitaux sont des véritables mouroirs. Ils sont tous sous-équipés et le personnel soignant est très démobilisé. Ce qui entraine des fuites de cerveaux et expertises. Les ivoiriens se rabattent tous sur l’hôpital militaire d’Abobo (HMA). Pour les plus nantis, les cliniques comme la PISAM ou à l’étranger. L’on se demande qu’est-ce qu’est devenue la promesse de M. Ouattara, de soigner les ivoiriens gratuitement. Le gouvernement ivoirien est incapable de soigner ses populations.
Le logement décent promis est un mirage. Rien n’a été fait dans ce sens. Les bidonvilles et taudis se multiplient et poussent comme des champions. La politique d’Anne Ouletto dit Bulldozer, de les détruire connait en ce moment un revirement.
Le pays est totalement en ruine. Rien ne marche ou ne fonctionne. Les ivoiriens se demandent comment ils ont pu se laisser distraire par les promesses utopiques de M. Ouattara. Aussi pour ses propres militants RDR, c’est la désillusion totale. Ils ne savent plus quelle direction leur mentor emprunte avec le bateau Ivoire. Tous ensemble ils scandent : Gbagbo ka fissa ! Gbagbo était mieux !
Le comble est que ce gouvernement ignore tout de la souffrance des populations. Ce clan de pseudos intellectuels vit sur autre planète, détachés qu’ils sont de la réalité. Ils continuent de faire des promesses à tout bout de champ mais ils ne sont plus écoutés. Ils soutiennent que le pays avance mais dans quelle direction ?
Nombreux sont les ivoiriens qui souhaitent se réveiller de leur profond sommeil. Ils souhaitent tous en cœur, que ce cauchemar disparaisse de leur subconscient. Ils souhaitent un rêve dans lequel, ils sont des acteurs principaux avec des rôles clés. Ils souhaitent prendre leur destin en main. Ils aspirent à plus de liberté, paix, un partage équitable des richesses du pays, un logement décent, des soins gratuits ou à portée de leur bourse, un emploi décent avec des mesures d’accompagnement, une retraite décente et une couverture sociale, des écoles et universités pour leurs enfants, des vacances etc. Ce que M. Ouattara leur sert en ce moment est cauchemardesque et ils n’en veulent plus.
Nous demandons à Obama et Cameron de venir chercher leur fétiche ou chose qu’ils ont laissée dans notre beau pays. Nous ne voulons plus de ce « démocrate » de Ouattara. Les ivoiriens préfèrent et souhaitent le retour du « dictateur » Gbagbo, car au moins sous lui, ils avaient des rêves et la liberté.
Fait à Londres le 20 Octobre 2013.
Nick De Bessou
Juriste & Anthropologue Politique.
Président du FDRC.
Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises.
Directeur de Communication de www.moacinter.com
nickdebessou.over-blog.com
@nickdeBessou1
M. Ouattara a décaissé dit-on ses « milliards » pour dénigrer et diaboliser ses adversaires tels MM. Bédié et Gbagbo, qu’il taxait de « xénophobes » ou « encore de criminels ». La presse française (RFI, France 24 et autres) servait de relai pour salir abondamment et vulgairement ces personnalités mais aussi pour flatteusement donner un statut de « démocrate » à M. Ouattara.
Partout où M. Ouattara s’exprimait, il jouait ou passait pour la victime, passait pour un véritable « démocrate, le défenseur des sans voix ». Cette campagne de diabolisation dans le cas du Président Gbagbo était sans réel fondement. On lui collait malicieusement le charnier de Yopougon suite aux émeutes des 25 et 26 octobre 2000.
Ce qui est marrant, c’est que le socialiste Gbagbo n’était même pas encore Président de la République en ce moment-là. Il ne maitrisait ni l’Armée ni la Gendarmerie.
Aussi, M. Ouattara faisait de la contestation des résultats de 2000, alors que sa candidature fut auparavant rejetée par le Conseil Constitutionnel. C’est donc un Ouattara qui n’avait pas pris part aux échéances électorales, lançant ses chiens de guerre à l’assaut du pouvoir qu’il jugeait être dans la rue.
Ses militants étaient pour la plupart munis d’armes à feu et n’avaient pas hésité en faire usage sur les forces de l’ordre. La riposte fut fatale avec 57 victimes dans les rangs du RDR.
M. Ouattara après avoir créé la chienlit, jouait la victime et défenseur des droits de l’homme sur les chaines étrangères.
« Safroulaye ! ».
C’est cet homme-là que la communauté internationale nous a imposé un matin du 11 avril 2011. Des milliers de personnes ont perdu la vie et des biens pour installer un incompétent notoire, sans foi ni loi, adepte des pratiques démoniaques, d’où la « démoncratie » comme mode de gouvernance en Côte D’Ivoire. Ce qui se passe en Côte D’Ivoire, est loin de s’appeler DEMOCRATIE.
Pour cet individu aux desseins inavoués et obscures, la Côte D’Ivoire fut défigurée, balafrée, ayant perdu ses illustres fils, des milliers de morts, des centaines de prisonniers politiques et militaires, des milliers d’exilés politiques, le transfèrement d’un digne fils du pays à la Haye, une économie aux mains des français à hauteur de 75% et de 25% aux mains des Ouattara, de son entourage et ses chiens de guerre. Les ivoiriens sont les plus grands perdants de ce contrat de dupes, malgré les promesses faramineuses faites lors de la campagne électorale de 2010. C’est cet homme qui prétend être le « sauveur des ivoiriens » ou la « solution » que la communauté internationale, « très généreuse et soucieuse du bien-être des ivoiriens » a installé à coups de bombes franco-onusiennes au nom de la démocratie en Avril 2011.
Depuis son accession à la magistrature suprême dans les conditions tragiques, M. Ouattara est attendu au pied du mur pour « soulager » les ivoiriens. Il avait bataillé dur en posant des peaux de banane à ses opposants pour le fauteuil présidentiel.
Le Président américain Barack Obama et le Premier Ministre anglais David Cameron conseillaient aux ivoiriens d’accepter M. Ouattara, ce « démocrate » qui sortira les ivoiriens de la misère. Ils avaient tous confiance en lui, leur poulain.
Gangstérisme d’état.
Le Chef d’état ivoirien, en vrai gangster, après sa prise de pouvoir en Avril 2011, a favorisé la naissance d’un état « loubard » ou brigand. La floraison des supplétifs Dozo au sein de son armée de fortune, les FRCI et la dotation en armes de guerre à ses militants et sympathisants afin de terroriser les populations vivant déjà dans une psychose sans pareille, est devenue la norme voire légendaire.
Le Chef d’état ivoirien loin de prôner et d’imposer le désarmement (programme DDR) des personnes n’ayant pas droit aux armes, il leur conseille plutôt de les conserver à la maison. Pour quelle raison ? Certainement pour protéger son pouvoir moribond, liberticide, totalitaire et génocidaire pour ensuite faire la guerre à ses opposants.
Les forces régaliennes (Police et Gendarmerie) sont désarmées et sous-équipées, alors que sa clique de malfaiteurs se pavane avec des lance-roquettes, grenades et fusils d’assaut. Ces bandits de grand chemin bénéficieront d’un renfort approprié et conséquent de 3,000 détenus pro-Ouattara, afin de semer la psychose au sein des populations jusqu’aux élections de 2015. Il faut, selon M. Ouattara, intimider à fond les militants du FPI devenus très vocaux ces derniers jours.
Récemment, les villes de Yamoussoukro et de Soubré ont assisté, médusées, la descente musclée des supplétifs Dozo semant la panique à tout bout de champ, faisant des victimes parmi les forces de l’ordre et des civils.
L’insécurité galopante en Côte D’Ivoire est l’œuvre du « sauveur » Ouattara, celui-là même qui promit monts et merveilles aux ivoiriens. Il prend un grand plaisir à voir les populations matées, brimées, torturées, embastillées et massacrées. Ses soldats RDR ou Gestapo jouissent d’une immunité sans pareille et sévissent en toute impunité. Ils ne seront jamais inquiétés par les juridictions nationales ou la CPI.
M. Ouattara soutient avoir des « relations » partout parmi les grands de ce monde. Il décide à loisir du sort des personnes devant être punies devant ces juridictions nationales et internationales ou celles qui doivent être épargnées.
Entre les juridictions ivoiriennes et la CPI existeraient des accords d’immunité à l’image d’ABI (Accord Bilatéral d’Immunité) passé entre les Etats Unis D’Amérique et les pays du Moyen orient en Décembre 2002. La preuve, le Chef d’état décide de juger la Première Dame Simonne Gbagbo en Côte D’Ivoire et de faire transférer le Ministre Charles Blé Goudé à la Haye.
Cependant, les trois mandats d’arrêt internationaux sur 6 à l’endroit des Pro-Gbagbo et des pro-Ouattara portent tous les mêmes chefs d’accusation : Crimes contre l’humanité.
Comment peut-on maintenir le Président Gbagbo à la Haye sous prétexte que la justice lui sera plus équitable et décider du sort des deux autres accusés à savoir la Première Dame Simonne Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé selon les humeurs de M. Ouattara ?
La justice ivoirienne n’a jamais inculpé et jugé voire condamné un seul soldat FRCI coupable de graves violations des droits de l’homme, crimes contre l’humanité et ou génocide. Elle détient des centaines de prisonniers politiques et militaires dans l’illégalité la plus totale et de façon arbitraire depuis Avril 2011. Ces détenus n’ont pas encore rencontré un seul juge d’instruction ou connu un semblant de procès. Cependant, elle prétend être plus équitable au procès de la Première Dame Simonne Gbagbo et pas du tout sure de ses compétences pour le procès du Ministre Charles Blé Goudé.
Quant à l’état de droit et la démocratie, ce sont des concepts qui n’existent que dans l’esprit des tenants du pouvoir. La gouvernance actuelle de M. Ouattara est celle de la « fusilcratie » voire de la « démoncratie ». Les libertés individuelles sont confisquées. Les droits constitutionnels des citoyens régulièrement abusés par le Chef d’état et sa clique de malfaiteurs. D’ailleurs le Chef d’état ivoirien vient en tête avec le plus de violations des articles de la Constitution de Juillet 2000 à savoir les articles 3,7, 9,10, 11, 12, 18, 34, 54 et 75.
Les arrestations, exactions et traque des pro-Gbagbo sont devenues les éléments essentiels du programme de gouvernement ivoirien. L’on ne maitrise toujours pas quel était le programme de gouvernement de M. Ouattara avant le 11 avril. Il est difficile de leur demander de nous faire un bilan à mi-parcours.
La bonne gouvernance prônée par le Chef d’état, économiste de son état, est un véritable leurre. La corruption et le détournement de deniers publics font rage au su et vu de tous. Les ministres du gouvernement ivoirien et les ex Com sont les plus grands fossoyeurs de l’économie ivoirienne. La Cote D’Ivoire classée 154e sur 182 en termes des pays les plus corrompus au monde.
Le prix Mo Ibrahim Foundation (5 millions de Dollars) est attribué au Chef d’état africain qui a fait étalage de ses qualités de démocrate, de bonne gouvernance et de gestion. Pour la 4e année consécutive, ce prix n’a pu être décerné, car aucun Chef d’état africain n’a pu remplir les critères.
L’on s’attendait à ce que le Chef d’état ivoirien M. Ouattara soit l’heureux lauréat, lui le « grand économiste » et « démocrate » selon ses soutiens françafricains. La Côte D’Ivoire est classée 46e sur 53 en termes de démocratie et gouvernance.
L’annonce de 9.80% de taux de croissance, chiffre très flatteur et fantaisiste du gouvernement Duncan est loin de refléter la réalité de ce qui précède.
Aussi selon Connectionivoirienne.net et l’Intelligent d’Abidjan du 17 Octobre 2012 en collaboration avec Moibrahimfoundation.com :
« La Côte D’Ivoire enregistre un score de 39 (sur 100) pour la gouvernance globale. Elle enregistre aussi un score inférieur à la moyenne régionale de l’Afrique de l’Ouest (52). Elle enregistre un score inférieur à la moyenne continentale (51). Elle enregistre son score le plus élevé dans la catégorie DEVELOPPEMENT HUMAIN (47) et son score le plus faible dans la catégorie PARTICIPATION ET DROITS DE L’HOMME (32).
Au niveau des sous-catégories, la Côte D’Ivoire obtient son meilleur score avec un classement de 17e en infrastructure et son moins bon en parité (49e).
Finalement, le score global de la Côte D’Ivoire s’est amélioré entre 2000 et 2011 ».
La cherté de la vie, la rareté de l’argent, le chômage ethnique et technique, la prise en otage de l’économie ivoirienne par les ex Com menant une vie de milliardaires à l’image de l’analphabète de Wattao, sont les conséquences directes de la mauvaise gouvernance ou la déchéance économique. Avec des faits pareils, il est virtuellement impossible de parler d’émergence en 2020.
De plus, l’émergence ne peut se faire sans une véritable politique économique et une monnaie propre à l’état ivoirien. Ironiquement, aucune de ces mesures n’est satisfaite. Cependant l’économiste international venu du FMI dont on vante abusivement les mérites, soutient mordicus qu’il a « les solutions » à tout, solutions qui tardent toujours à se matérialiser. La réalité est que le taux de croissance économique est d’ordre de -4.7% vu le poids de la misère insoutenable des populations ivoiriennes.
L’inflation a atteint une vitesse vertigineuse. Le panier de la ménagère est devenu le sachet de la ménagère. Le chômage a triplé pour les non « rattrapés ».
Les PME/PMI fonctionnent au tiers de leur capacité. Ce qui veut dire licenciements abusifs et une réduction des taxes à payer à l’état.
Les fameux emplois promis par M. Ouattara tardent toujours à se matérialiser. La Douane quant à elle n’existe que de nom. Aucun chiffre officiel des opérations douanières. Les tenants du pouvoir ont déversé un bataillon d’analphabètes (2000) dans ce corps. Les avantages sociaux des fonctionnaires obtenus sous le Président Gbagbo leur ont été arrachés.
L’on va inévitablement vers une sorte de salaires à double vitesse, politique de M. Ouattara des années 90. L’ingénieur (Bac+5/6) est payé à moins de 200.000 CFA alors qu’un FRCI (analphabète), élément d’une garde rapprochée est payé à 500.000 CFA.
Pour se justifier, M. Ouattara soutient que « l’argent ne circule pas parce qu’il travaille ». Un autre proche de M. Ouattara, soutient que l’argent en circulation sous le Président Gbagbo était sale.
Cependant, cet argent avait servi à payer les salaires mensuels de MM. Ouattara et Bédié sous le chapitre de la loi qui faisait de ces personnes, des anciens chefs d’état ou hommes d’état. Cela a aussi servi à payer les ministres analphabètes issus du RDR et des FAFN. Encore ce même argent sale a servi à les entretenir et à renflouer les caisses des partis PDCI et RDR. Aujourd’hui, soutenir que cet argent était sale, c’est faire preuve de mauvaise foi. A aucun moment, ils n’ont refusé les salaires virés dans leurs comptes.
La Côte D’Ivoire est surendettée depuis l’annonce du PPTE. Les nombreux ballets aériens du Chef d’état ivoirien sont en réalité des voyages d’affaires afin de toujours quémander des fonds pour payer les fonctionnaires et maintenir les édifices administratifs. Les projets en cours d’où le gouvernement ivoirien tire sa fierté, sont en réalité des projets dont les fonds furent sécurisés par le Président Gbagbo.
Comment comprendre qu’un pays aussi riche que la Côte D’Ivoire avec tout ce que son sous-sol regorge en termes de ressources naturelles, soit le pays le plus endetté, le plus pauvre et à la traine. Ce pays a perdu, en l’espace de deux ans, son statut de moteur économique de la sous-région au profit du Ghana voisin et ce sous un « économiste talentueux de la trempe de M. Ouattara».
Est-il encore nécessaire de le considérer comme un économiste ? N’est-il pas vrai qu’il est le piètre des économistes qui puissent exister ?
Un économiste ayant soutenu une thèse de Doctorat à 26 ans, incapable de nous situer sur la thèse soutenue, sa politique économique et sa ligne directive. Il est virtuellement impossible de lire un pamphlet de sa thèse ou une quelconque bibliographie provenant de lui. Il n’a jamais écrit quoi que ce soit dans sa vie et pourtant ses militants zélés et analphabètes le considèrent comme le messie-économiste venu « sauver la Côte D’Ivoire ». Ces analphabètes le considèrent abusivement et maladroitement comme un « bâtisseur », lui qui n’a jamais rien construit en Côte D’Ivoire. M. Ouattara passe le clair de son temps à faire des promesses par localités ou s’approprier sans honte et gêne les projets de son prédécesseur. Il en fait un véritable tapage médiatique afin d’endormir ses militants et sympathisants. Cependant, les ivoiriens ne sont pas dupes et savent faire la part des choses.
Le Chef d’état M. Ouattara est une véritable erreur de la nature politique et du monde des finances. Il ne maitrise ni l’un ni l’autre. Une véritable déception africaine mais plutôt un bon valet françafricain.
Le Chef d’état ivoirien passe la plupart de son temps à faire des promesses aux différentes localités qu’il visite. Toujours des promesses et rien que des promesses, jamais tenues. Il est passé maitre dans la distribution des milliards inexistants aux localités. Ces localités attendent toujours cet argent afin de se développer. Toujours rien ! D’ailleurs il n’en parle même plus.
Le nord de la Côte D’Ivoire, annexé pendant 10 ans par les chiens de guerre de M. Ouattara est jusqu’à nos jours dans la ruine la plus totale. Aucune réalisation. Aucun projet.
Les fils et filles de la région, bénéficiant des largesses de la rébellion et du Chef d’état ivoirien, préfèrent investir et construire au Burkina Faso voisin, délaissant leur propre région, source des richesses (or, diamant, noix d’acajou) pour soutenir l’économie d’un autre pays ayant servi de base arrière aux rebelles ivoiriens. Le Burkina Faso connait en ce moment une croissance économique extraordinaire, un pays sahélien et autrefois totalement démuni. Il est devenu en si peu de temps, un véritable paradis fiscal, une nouvelle banque centrale ivoiro-burkinabè pour les tenants du pouvoir et les chefs rebelles, y possédant investissements, villas, boites de nuits et hôtels de luxe. L’argent ivoirien est beaucoup plus en circulation là-bas qu’il ne l’est en Côte D’Ivoire, d’où sa rareté. L’on comprend aisément que l’argent ne circule pas en Côte D’Ivoire car il travaille au Burkina Faso. Telle est la bonne compréhension ou interprétation de « l’argent ne circule pas car il travaille » d’un soit disant économiste, de surcroit venu du FMI et prétendant avoir sauvé la Chine, le Japon et même certains pays européens. Cependant, il est incapable de redresser l’économie d’un petit pays comme la Côte D’Ivoire par rapport à la Chine ou certains pays européens.
Cet homme est un véritable vendeur d’illusions.
Il le fait pour se donner de l’importance aux yeux de ses suiveurs analphabètes qui, aveuglement vénèrent un incompétent notoire ayant échoué partout y compris en Côte D’Ivoire de 1990-1993 (6900 milliards CFA de dettes à son départ de la primature).
Le « sauveur des ivoiriens » M. Ouattara a bradé la nationalité ivoirienne et foulé au pied la souveraineté du pays, dès son accession au pouvoir. Il prétend « rétablir la justice » en naturalisant ses parents qu’il fait maladroitement passer pour des apatrides. Initialement au nombre de 429 000 non demandeurs, ils sont désormais passés à 950 000 selon ses alliés du HCR.
Les lois du 23 Août 2013 portant sur l’amendement de la loi sur le foncier rural de 1998 et la loi sur la protection des apatrides relative à la convention de 1954, ont permis aux ressortissants de la sous-région de devenir ivoiriens et propriétaires terriens, sans même faire la demande expresse.
Les plantations, terres et habitations des autochtones Wê, spoliées par les colons Burkinabès à l’ouest du pays n’ont jamais été restituées à leurs véritables propriétaires. Les forêts classées sont illégalement occupées par des milliers de Burkinabès, régnant en maitres absolus dans cette partie du pays. Ils sont armés jusqu’aux dents et bénéficient de la protection des autorités ivoiriennes.
Le Chef d’état ivoirien n’est pas un bon modèle africain à suivre. Il est le premier Chef d’état de toute l’histoire de la Côte D’Ivoire à se faire distinguer par ses pratiques anti-démocratiques, son inculture politique criarde, ses violations graves des droits de l’homme, son manque criard de vision politique et économique, sa haine maladive pour les pro-Gbagbo, son esprit revanchard et ses mensonges à vous couper le souffle. Son parcours politique est entièrement truffé de mensonges, contre-vérités et d’actes grandioses.
Un Chef d’état qui passe son temps à dormir pendant des assises importantes de l’UA et par la suite raconte aux ivoiriens, des âneries. Le cas le plus éloquent fut, récemment, à son retour du sommet de l’UA portant sur le retrait des états africains du statut de Rome. Il raconta sans aucune gêne aux ivoiriens que le cas du Président Gbagbo ne fut jamais à l’ordre du jour. En réalité, le sieur Ouattara dormait encore là- bas pendant que ses pairs signaient une pétition pour la libération du plus célèbre prisonnier africain de la Haye. Il fallut le Premier Ministre éthiopien, Son Excellence M. Desaleign, pour recadrer son homologue ivoirien le 14 Octobre 2013 dans une adresse officielle.
Combien de fois cet homme d’état a-t-il menti aux ivoiriens et à la communauté internationale ?
Impossible d’avancer des chiffres exacts !
Chaque fois que cet individu ouvre la bouche, ses commentaires ne sont que des mensonges et rien que cela. C’est un véritable mythomane, une maladie affectant sévèrement cet homme venu d’on ne sait où. Il a tellement menti sur ses origines et son passé que l’on ne sait plus sa vraie identité. D’ailleurs, son prédécesseur le Président Gbagbo l’a ouvertement traité de menteur sur les antennes télé étrangère en Novembre 2010.
C’est un homme d’état très complexé, passant le clair de son temps à mentir et à se mystifier afin de se donner de la contenance vis-à-vis de ses suiveurs zélés et analphabètes du RDR.
C’est aussi un individu friand du spectaculaire comme les cas d’Abidjan-Ville lumière, le concert de Rihanna et Christ Brown dont l’entrée fut à un million CFA et bien d’autres. Un individu sans réelle vision politique, économique et totalement démuni de sagesse. L’exemple démontrant le plus son idiotie fut l’achat de deux bus électriques à Bolloré pour le transport des étudiants.
En effet, le Chef d’état ivoirien a acheté deux bus de 22 places chacun à hauteur de 1.200 milliard CFA pour le transport de 60 000 étudiants. Il est aussi en attente de deux autres bus de la même valeur, sous peu. Aussi, les installations électriques ne sont pas comprises dans le milliard déjà dépensé.
1.200 milliard CFA aurait doté l’université d’une centaine de bus de 60 places chacun.
Selon Steve Beko, Cyber activiste, dans sa publication du 17 Octobre 2013 : « En temps normal, il aurait fallu féliciter le régime Ouattara mais encore une fois, il reste fidèle à sa politique bling-bling qui consiste à donner la priorité au futile.
Comment en effet mettre deux bus de 22 places chacun à la disposition de 60 000 étudiants peut être considéré comme un acte de développement ?
Une université qui manque de matériels didactiques, de lumières, de micros et même les cités universitaires puisque les résidences universitaires d’Abobo et de Port-Bouët sont occupées par les FRCI.
Cas pratique : La première année de Lettres Modernes compte 800 étudiants qui font cours à l’amphi 7, non loin du forum de l’université. Etant donné que le régime Ouattara a interdit aux taxis d’entrer dans l’enceinte de l’université et que la gare de bus est déplacée vers l’Ecole de Police, combien de temps mettront ces deux bus pour transporter ces étudiants de leur amphi à la gare Sotra ? ».
L’école ivoirienne est en ruine et en danger permanent dans les mains d’une analphabète de la trempe de Kandia Camara Kamissoko. Les parents d’élèves éprouvent d’énormes difficultés en cette rentrée scolaire 2013/2014 afin d’inscrire leurs enfants. Les inscriptions ne sont plus à la portée de leur bourse. Aussi, 37 établissements professionnels privés fermeront leurs portes sous peu par manque d’argent, argent que l’état ivoirien leur doit depuis plus de deux années.
Les hôpitaux sont des véritables mouroirs. Ils sont tous sous-équipés et le personnel soignant est très démobilisé. Ce qui entraine des fuites de cerveaux et expertises. Les ivoiriens se rabattent tous sur l’hôpital militaire d’Abobo (HMA). Pour les plus nantis, les cliniques comme la PISAM ou à l’étranger. L’on se demande qu’est-ce qu’est devenue la promesse de M. Ouattara, de soigner les ivoiriens gratuitement. Le gouvernement ivoirien est incapable de soigner ses populations.
Le logement décent promis est un mirage. Rien n’a été fait dans ce sens. Les bidonvilles et taudis se multiplient et poussent comme des champions. La politique d’Anne Ouletto dit Bulldozer, de les détruire connait en ce moment un revirement.
Le pays est totalement en ruine. Rien ne marche ou ne fonctionne. Les ivoiriens se demandent comment ils ont pu se laisser distraire par les promesses utopiques de M. Ouattara. Aussi pour ses propres militants RDR, c’est la désillusion totale. Ils ne savent plus quelle direction leur mentor emprunte avec le bateau Ivoire. Tous ensemble ils scandent : Gbagbo ka fissa ! Gbagbo était mieux !
Le comble est que ce gouvernement ignore tout de la souffrance des populations. Ce clan de pseudos intellectuels vit sur autre planète, détachés qu’ils sont de la réalité. Ils continuent de faire des promesses à tout bout de champ mais ils ne sont plus écoutés. Ils soutiennent que le pays avance mais dans quelle direction ?
Nombreux sont les ivoiriens qui souhaitent se réveiller de leur profond sommeil. Ils souhaitent tous en cœur, que ce cauchemar disparaisse de leur subconscient. Ils souhaitent un rêve dans lequel, ils sont des acteurs principaux avec des rôles clés. Ils souhaitent prendre leur destin en main. Ils aspirent à plus de liberté, paix, un partage équitable des richesses du pays, un logement décent, des soins gratuits ou à portée de leur bourse, un emploi décent avec des mesures d’accompagnement, une retraite décente et une couverture sociale, des écoles et universités pour leurs enfants, des vacances etc. Ce que M. Ouattara leur sert en ce moment est cauchemardesque et ils n’en veulent plus.
Nous demandons à Obama et Cameron de venir chercher leur fétiche ou chose qu’ils ont laissée dans notre beau pays. Nous ne voulons plus de ce « démocrate » de Ouattara. Les ivoiriens préfèrent et souhaitent le retour du « dictateur » Gbagbo, car au moins sous lui, ils avaient des rêves et la liberté.
Fait à Londres le 20 Octobre 2013.
Nick De Bessou
Juriste & Anthropologue Politique.
Président du FDRC.
Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises.
Directeur de Communication de www.moacinter.com
nickdebessou.over-blog.com
@nickdeBessou1
Sat, 10 May 2014 20:58:00 +0200
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