Ouattara opère des « Rafles générales ». Hitler faisait la même chose

Plus les jours passent, plus s’accentue la dérive dictatoriale du régime d’Alassane Dramane Ouattara « installé par les bombes » de son ami personnel Nicolas Sarkozy, l’homme qui le maria avec Dominique Nouvian Folloroux, sous les lambris dorés de la mairie de Neuilly, en France. Cette dérive totalitaire est si grave que les concepts idéologiques et les pratiques totalitaires utilisés par Ouattara et son clan présentent de grandes similitudes avec ceux qui furent mis en œuvre par Adolf Hitler et le régime nazie de triste mémoire.
Plus les jours passent, plus s’accentue la dérive dictatoriale du régime d’Alassane Dramane Ouattara « installé par les bombes » de son ami personnel Nicolas Sarkozy, l’homme qui le maria avec Dominique Nouvian Folloroux, sous les lambris dorés de la mairie de Neuilly, en France. Cette dérive totalitaire est si grave que les concepts idéologiques et les pratiques totalitaires utilisés par Ouattara et son clan présentent de grandes similitudes avec ceux qui furent mis en œuvre par Adolf Hitler et le régime nazie de triste mémoire.
Dès que le pouvoir lui a été mis entre les mains, Alassane Dramane Ouattara a ouvertement revendiqué l’application du concept nazi du « rattrapage » qui consiste à placer les femmes et les hommes de son clan du nord de la Côte d’Ivoire à tous les postes importants de l’Etat, au détriment des Ivoiriens appartenant aux autres ethnies. En Allemagne, sous le régime du Troisième Reich, Hitler appliquait La théorie du « rattrapage » au profit de la « race aryenne » dont il affirmait une prétendue « supériorité » sur les autres « races ».
Aujourd’hui, sous le rapport du concept nauséabond du « rattrapage » et au regard de la composition du gouvernement d’Alassane Dramane Ouattara, des nominations foncièrement ethniques qu’il a décrétées à la tête des armées, de la gendarmerie, de la police, des directions centrales de l’administration, etc., le régime ethnocentriste du chef de l’Etat ivoirien mérite amplement le surnom de « Dioulabougou » dont l’affuble l’humour corrosif du peuple.
Depuis plusieurs semaines, l’application par Ouattara et son régime d’une autre théorie répressive qui renvoie aux classiques de l’idéologie nazie a atteint des sommets en Côte d’Ivoire. Il s’agit des rafles et des enlèvements de personnes. Une rafle est une opération d’arrestations, par surprise, d’un grand nombre de personnes. Sous le règne d’Adolf Hitler, les rafles revêtirent des proportions gigantesques. L’Histoire a écrit en lettres de sang les épisodes de la rafle « Vent Printanier » lancée par le régime nazie en juillet 1942 et dont l’objectif était d’arrêter des Juifs dans plusieurs pays européens.
En France, lé régime collaborationniste de Vichy déploya des milliers de policiers et de gendarmes pour exécuter l’opération « Vent Printanier ». Plus de quarante-deux mille (42.000) Juifs furent pris dans les filets des rafles et des enlèvements sur dénonciations et sur la base de listes dont disposait la police, avant d’être conduits dans les camps de concentration de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. De ces lieux, les Juifs furent déportés dans les camps de la mort en Allemagne. Opérée les 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vélodrome d’Hiver, plus connue sous le nom de rafle du Vel’ d’Hiv, a particulièrement marqué la conscience collective en France.
Comme sous l’occupation nazie en Europe, les « rafles générales » et les enlèvements de personnes opérés par le régime d’Alassane Dramane Ouattara, chef de l’Etat et ministre de la Défense, sèment la terreur en Côte d’Ivoire. Ces « rafles générales » sont des opérations d’arrestations massives de personnes exécutées par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) créées par décret par Ouattara en mars 2011, la gendarmerie, la police et les dozos, des chasseurs traditionnels du nord reconvertis en miliciens sanguinaires au service du régime.
Dans les campagnes et dans les villes ivoiriennes, les « rafles générales » représentent de véritables opérations d’épuration dirigées contre des femmes et des hommes appartenant à des ethnies ciblées, parce que le régime de Ouattara considère qu’elles sont favorables au président Laurent Gbagbo. Elles visent particulièrement les dirigeants et les militants du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Les modes opératoires ressemblent à s’y méprendre à ceux du régime d’Hitler. Ils vont des méthodes les plus brutales (attaques de quartiers, de villages, de domiciles privées, suivies de perquisitions et d’arrestations illégales) aux prises en filature conclus par des enlèvements d’honnêtes citoyens, etc. Les Frci, placées en première ligne, les policiers, les gendarmes et les dozos opèrent les « rafles générales » et les enlèvements à partir de dénonciations, de listes de personnes établies par la Direction de la surveillance du territoire (Dst) qui est devenue une véritable police politique, etc.
Ces derniers temps, les rafles et les enlèvements qui traduisent les choix liberticides d’Alassane Dramane Ouattara ont franchi leur vitesse de croisière dans le district d’Abidjan et particulièrement à Yopougon, un quartier accusé de soutenir le président Laurent Gbagbo. Des centaines de personnes ont été arrêtées et enfermées manu militari dans des lieux qui s’apparentent à des camps de concentration.
Ces camps disséminés dans tous les quartiers d’Abidjan sont légion. Il est donc difficile d’en faire une énumération exhaustive. En voici quelques uns : la caserne de la Brigade anti-émeute (Bae) de la police de Yopougon-Toits rouges occupée par les Frci ; un site de Yopougon-Nouveau quartier baptisé « Village de la liberté » par le Fpi qui y organisait des manifestations et que la soldatesque de Ouattara a illégalement accaparé ; la caserne de la garde républicaine à Treichville, l’Ecole de gendarmerie, l’Ecole de police, la caserne des commandos d’Abobo, la Dst, les hôtels et les domiciles privés arrachés à leurs propriétaires par les Frci et les dozos, etc.
Les personnes victimes des rafles et des enlèvements sont mises au secret dans les camps et y subissent des traitements inhumains et dégradants. La presse publie régulièrement des témoignages de rescapés comme celui que rapporte le quotidien Notre voie du 12 mai 2012: « Quand on nous envoie dans ce camp (Yopougon-Nouveau quartier), on plonge nos têtes dans des barriques d’eau pour tenter de nous asphyxier afin de nous arracher des aveux. On nous a sérieusement battus tout le temps qu’on est restés aux mains des Frci. ». On pourrait multiplier les témoignages des rescapés et les propos angoissés des familles révoltées dont des membres ont été emportés par les « rafles générales » du ministre de la Défense Alassane Dramane Ouattara.
Les rafles sont accompagnées par un tintamarre et un lynchage médiatiques destinés à les justifier et à terroriser les populations. La Radio télévision ivoirienne (Rti) dans laquelle ont été injectés tous les rebelles de Télévision de Côte d’Ivoire (Tci), la télévision pirate de Ouattara, est devenue un haut lieu de célébration de la pensée unique « ouattraesque ». Des mises en scène où l’ubuesque le dispute au grotesque sont régulièrement servies aux téléspectateurs sur les « rafles générales ».
Les 26 et 27 avril, par exemple, la Rti a célébré les rafles avec délectation en montrant dans ses journaux télévisés dix-huit (18) personnes arrêtées à Abobo et accusées, sans la moindre preuve, de préparer des attaques contre le régime de Ouattara. Il n’a pas fallu longtemps pour que le montage s’écroule comme un château de sable.
Dans la première semaine du mois de février dernier, la Rti a exhibé avec des accents triomphalistes un groupe de jeunes Godiés nus aux visages tuméfiés par la torture. Arrêtés par les Frci et les dozos aux cours des rafles dans des villages de la sous-préfecture de Niambézaria, dans le département de Lakota, ils ont été présentés comme les cerveaux d’un coup d’Etat contre le régime d’Alassane Dramane Ouattara. Comme seules preuves de leur culpabilité, on a montré sur les corps de ces jeunes gens des scarifications supposées les rendre invulnérables aux balles des armes à feu. Ils ont été déportés au camp de la garde républicaine à Treichville, avant d’être écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
On voit aisément le crétinisme du raisonnement des fins limiers des Frci et des dozos en mission commandée qui a conduit ces Godié innocents dans l’enfer carcéral de la Maca : si ces hommes veulent être invulnérables, c’est qu’ils préparent un coup d’Etat contre Ouattara. Si le ridicule tuait ! Les Mossis dont la plupart portent des scarifications sur le visage n’ont pas été inquiétés. Il ne se passe pas un jour sans que la presse ne relate les aventures à la fois charlatanesques et criminelles des Frci et des dozos. La Côte d’Ivoire est en passe de devenir une vaste zone médiévale de non droit.
Quant aux idéologues et aux « sécurocrates » (Soro Guillaume, Ahoussou Kouadio Jeannot, Hamed Bakayoko, les chefs de guerre Chérif Ousmane, Koné Zakaria, Issiaka Ouattara alias Wattao, Ouattara Mourou, Ousmane Coulibaly alias Ben Laden, Fofié Kouakou, etc.) adoubés par Alassane Dramane Ouattara, non seulement ils propagent des thèses empruntées au nazisme, mais ils poussent également au crime en faisant l’apologie des méthodes fascistes avec des éléments de langage bien choisis. Ainsi, Amadou Soumahoro, n’a pas hésité à déclarer que tous ceux qui critiquent Ouattara seront conduits au « cimetière ». L’homme est le chef du Rassemblement des républicains (Rdr), le parti de Ouattara.
Au cours d’une cérémonie de commémoration du premier anniversaire de l’investiture de Ouattara, le 21 mai, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le député Alphonse Tiorna Soro a tenu des propos qui ne laissent pas la moindre place au doute sur les objectifs et les méthodes fascistes du régime. « (…) La bataille contre l’ennemi va bientôt commence, a-t il déclaré. (…) A l’heure où on vous parle, il y a des gens qui continuent d’avoir la photo de Gbagbo dans leurs bureaux. (…) A l’heure où je vous parle, les gens ne sont pas prêts pour nous. Ici à Yamoussoukro, les gens ont fait des réunions. Ils font de petites réunions pour réveiller les agoras et parlements. Soyez vigilants. A Abidjan, quand vous voyez des gens jouer aux boules (pétanque), c’est qu’ils sont en train de faire une réunion. Ils ont intoxiqué l’Afrique, ils ont intoxiqué l’Europe. (…). Donc il y a un sentiment anti-Ouattara qui est en train de se développer en Côte d’Ivoire (…). Il faut que le système Ouattara dégage les moyens de la lutte. Au-delà des chantiers, on doit tenir l’adversaire. On doit le harceler, le talonner perpétuellement, c’est à ce prix que Ouattara pourra gouverner tranquillement. » (Notre voie, 24 mai 2012). «Je voudrais dire au FPI, qu’il nous attende, on arrive.» (Le Patriote, 24 mai 2012). La description faite du « système Ouattara » par son disciple et griot Alphonse Tiorna Soro est édifiante. Elle met à son nu son caractère totalitaire.
Pendant ce temps, c’est motus et bouche cousue du côté des organisations des droits de l’Homme. Amnesty international, Human rights watch, la Croix rouge internationale, etc., se taisent. Elles font la politique de l’autruche. Quand, un jour, elles daigneront sortir la tête du sable, elles s’installeront dans le rôle commode du médecin après la mort.
Ainsi va la Côte d’Ivoire sous le « système » d’Alassane Dramane Ouattara, le « président reconnu par la communauté internationale. » Une dictature s’installe. Mais les peuples finissent toujours par faire périr les dictatures. Hitler en sait quelque chose.

Deuxer Céi Angela. L’œil du juste

Tue, 29 May 2012 05:12:00 +0200

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