Ouest/Attaques et de Petit-Guiglo, Tiobly et Zilébly: 11 personnes dont 3 femmes « transférées » à la Maca

L’enquête menée par la gendarmerie à abouti à l’arrestation de trois femmes
Se trouvent également, avec elles, Péhé Maurice et Toh David, deux instituteurs à la retraite, présentés, à tort ou à raison, comme les principaux meneurs des récentes attaques de la sous-préfecture de Tiobly, localité située à 7 km de la frontière avec le Liberia. A ceux-là, il faut ajouter Péhé Arnold-Sylver, fils de Péhé Maurice, le présumé cerveau des attaques, Yoro Désiré Wilfried et du Liberien Sour Junior alias Papillon.

Au moins 500 munitions de kalachnikov, deux lance-roquettes et deux armes de type Fm avaient été découvertes sur des assaillants lors de leur arrestation par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à Tiobly. Le présumé cerveau, Péhé Maurice a été arrêté dans le village libérien de Djiably, qui borde le fleuve Nuon, frontière naturelle avec le Liberia, par les populations, alors qu’il tentait de gagner le Liberia, après l’offensive sur Tiobly, avant d’être livré aux éléments des Frci commandés par l’adjudant Déa.

Quant à son présumé complice Toh David, il s’est d’abord refugié dans l’immense forêt qui s’étend entre les deux pays. Puis, face à l’avancée des Frci qui ratissaient la zone, il a pris la sage décision de se rendre aux autorités administratives, qui l’ont mis tout de suite à la disposition de la gendarmerie. L’enquête ouverte par la gendarmerie de Toulépleu, a abouti à l’arrestation de ces trois dames citées plus haut, dont l’une est la fille du présumé cerveau, Péhé Maurice.

Le reste des présumés assaillants qui portent à onze le nombre des assaillants arrêtés, ont été pris, notamment à Bloléquin, dans le canton Boho et à Duékoué, des localités ayant connu de violentes attaques, qui ont fait environ une vingtaine de morts dont des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Ce sont donc ces 11 personnes dont trois femmes, arrêtées dans l’ouest ivoirien à la suite des récentes attaques meurtrières, qui ont été « transférées » à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Ces transferts ont été effectués le 29 mars dernier, ont rapporté les proches de ces détenus, indiquant que ces derniers ont été placés « sous mandat de dépôt ».

Plusieurs milliers de personnes avaient fui leurs villages pour se réfugier dans la ville de Blolequin, après l’attaque survenue le samedi 23 mars à Petit-Guiglo, où quatre villageois ont été tués ainsi que quatre « assaillants », selon des habitants. Des forces armées ivoiriennes sont déployées depuis lors, le long de la ville de Blolequin et Toulepleu, des communes faisant frontière avec le Liberia. Ces soldats patrouillent surtout dans le village de Petit-Guiglo, incendié par des inconnus.

Armand B. DEPEYLA in Soir Info

Wed, 03 Apr 2013 00:50:00 +0200

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