Pourquoi les Ivoiriens préfèrent Gbagbo à Ouattara

La question à moi posée par un ami sénégalais vivant à New York «Comment Laurent Gbagbo peut-il recevoir un tel honneur après tout ce qu’on dit de lui?» Ma réponse fut précédée d’un sourire. Parce qu’à la vérité, les Ivoiriens savent mieux que quiconque qui est Laurent Gbagbo. Au delà de la diabolisation menée par les chaines internationales et les médias à la solde de Ouattara, malgré ce funeste procès à la Cour pénale internationale (Cpi), l’image du leader populaire africain n’a nullement été écorchée auprès de son peuple. Ses actions et son combat pour la liberté bien qu’interrompus par les puissances impérialistes sont bien compris des Ivoiriens et de nombreux Africains. Bien plus, il n’a pas fallu beaucoup de temps aux Ivoiriens pour constater l’incapacité de Ouattara à oeuvrer à leur bonheur. Des Ivoiriens sont mis au chômage pendant qu’on recrute sous leurs yeux des proches incompétents du pouvoir. Le fameux «rattrapage ethnique» dont Ouattara se fait chantre dans l’administration publique, enterprises du secteur public et privé depuis 2011 et qui bat toujours son plein. Des nominations fantaisistes et autoritaires, sans concours, et sans aucun critère de compétence tant dans l’armée que dans l’administration ivoirienne. Sous aucun régime en Côte d’Ivoire, l’on a tant fait le culte de la médiocrité. Alassane Ouattara, bien que bénéficiant du programme Ppte don’t l’essentiel de l’oeuvre a été accompli par Laurent Gbagbo s’adonne à un endettement ultra rapide. Une pluie de milliards pour des retombés zero sur le terrain. Pis, les prix des denrées ne font que grimper avec en prime l’augmentation du prix du super et du gaz domestique. Parce que le régime de Ouattara, passé l’heure de l’euphorie, ne fait qu’afficher son incompétence vis-à-vis des préoccupations des Ivoiriens. Des promesses électorales au bienêtre des populations, il y a un écart grand comme les deux bouts du Nil. Depuis 2010, des violations continuelles des droits de la propriété individuelle, vols, braquages, expropriations de biens (maisons, plantations, terrains, entreprises, véhicules…) ont lieu. Une appropriation autoritaire de forêts ivoiriennes par des bandes armées proches du pouvoir au profit des Burkinabè, principalement dans l’ouest ivoirien, comme dénoncé récemment par le journal français ‘’Le Monde’’, et un climat d’insécurité permanent. Certes le peuple ivoirien est bâillonné par ce régime militarisé mais ce peuple n’est pas dupe. Laurent Gbagbo qu’ils ont voulu faire passer pour dictateur, meurtrier, et assassin est un homme attaché aux principes de justice et d’égalité. Les Ivoiriens qui connaissent le parcours politique de l’homme et ses projets en faveur de la Côte d’Ivoire ne s’arrêtent pas au dénigrement entrepris par Nicolas Sarkozy en avril 2011. En cette période, Laurent Gbagbo n’avait demandé que le recomptage des voix pour sortir de l’impasse. On lui a servi, lui et son peuple, du feu par des hélicos et autres canons suivis de pillages, viols, massacres et de la dérive dictatoriale en cours sous Ouattara. Malgré la honteuse mascarade à la Haye, Laurent Gbagbo reçoit chaque jour l’amour de son peuple et la sympathie de nombreux citoyens du monde épris de justice et de liberté qui n’attendent que sa sortie de prison. Les résultats de ce sondage réalisé en Côte d’Ivoire ne sont donc que l’acte 2 du slogan «Gbagbo kafissa » entendez «Gbagbo est mieux» en langue Malinké. Slogan suivi de tee-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo lancés par les militants d’Alassane Ouattara eux-mêmes aux premières heures du régime actuel à Abidjan.

S. P. A.in LG INFOS

Sat, 12 Jan 2013 15:57:00 +0100

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