Scandale Nazi à Sodertour-Lacs de Yamoussoukro le Ministre Atchimon joue le pourrissement

Confucius a dit que « la vie est un mystère ; il convient de la vivre tout simplement ». Hélas, quand vous voulez faire de ces mots de sage une parole d’évangile, surgissent parfois, comme dans mon cas, des démons de la luxure pour vous dresser des oxers les plus inattendus.
C’est pourquoi je me propose de réagir publiquement pour prendre à témoin le peuple souverain de Côte d’Ivoire, de la légitime défense à laquelle je suis exposé. Une sorte de devoir citoyen dans le cadre de l’exercice de l’autorité de Directeur Général Adjoint (DGA) de Sodertour-Lacs qui est mienne. Autorité que le Président du Conseil d’Administration (PCA) et la Directrice Générale (DG) prétendent malicieusement pouvoir faire passer pour une prétendue imposture de ma part. Rien qu’une accusation furtive par contumace pour se tirer « circonstanciellement » d’un embarras très sérieux car justiciable; accusation contre moi dont le gus le plus inepte de la Terre est capable d’en déduire l’absurdité.
Sur le fond, l’enjeu ultime du conflit de travail à Sodertour-Lacs sise à Yamoussoukro, dont je fais état par la présente, est le respect du Droit commun à travers la dignité afférente de tout travailleur, avec pour corollaire, le devoir du Conseil d’Administration et de la Direction Générale d’assumer leurs responsabilités respectives dans l’application régalienne dudit droit.
Voilà pourquoi je nie au PCA, Adama Dosso, et à la DG, Malékah Mourad-Condé, l’alibi avoué d’un certain soutien politique, en l’occurrence celui de l’establishment du RDR et de la 1ère Dame, comme une autorisation à se soustraire du triple respect péremptoire, premièrement, des employés de la Sodertour-Lacs, deuxièmement, du patrimoine immobilier de cette Société d’Etat et, troisièmement, de son capital financier issu de l’impôt des contribuables ivoiriens.
Comme de raison, Adama Dosso, l’ex-enseignant de physique au CEG, travesti en agame Haut-Fonctionnaire, a affirmé devant témoins que lui, Administrateur représentant la Présidence de la République au Conseil d’Administration (CA) de la Sodertour-Lacs, est un archonte « RDR de sérail » et moi, Ahua Jr, un opportuniste « militant RDR de raison ». Une analogie à un discours d’ostracisme archaïque bien connu selon lequel il serait un «Patriote de conviction » face à un « Patriote alimentaire » que j’incarnerais. Ceci expliquant cela.
Pourtant, secret de Polichinelle, le Président Ouattara a tout le comportement contraire à celui d’un sultan. De plus, on reconnaît à notre Chef d’Etat, un discours d’attachement à la compétence dans la gestion des Affaires publiques et à des technocrates de moralité, et non à l’impunité de kleptocrates anarchistes frisant les arnaqueurs.
Secret de Polichinelle aussi le fait qu’au plus fort de la lutte, d’abord pour la victoire de la démocratie et ensuite pour la protéger, entre Adama Dosso et Ahua Junior, le vrai sérail du RDR sait qui des deux a été le déserteur, mouilleur de couche tétanisé sous son lit comme de la ferraille et qui fut le toréador, matador de l’arène où se sont versés les arguments de sueur et de sang des hommes et des femmes de lumière et de raison.
Curieusement, à l’heure où la « Réconciliation nationale » sonne la fin de l’ « ivoirité » et du délit de patronyme, une poche de résistance à la gaulliste règle ses comptes à l’hitlérienne à Sodertour-Lacs par un style de management angoissant rappelant « la Solution finale » : d’un côté, Ahua Jr, les Akans non islamisés et sympathisants y compris LMP assimilés, outrageusement mis sur la liste noire des bannis potentiels du personnel ; et de l’autre côté, ceux sur lesquels souffle la fumée blanche du personnel béni, à pérenniser ou à recruter, c’est-à-dire les proclamés arbitrairement bénéficiaires légitimes du régime ADO et leurs partisans présumés par patronyme ou assimilés par alliance utérine. Toute une audace d’impertinence en « territoire baoulé », terroir du Père fondateur du pays qui nous a légué la tolérance et la cohabitation pacifique que je m’évertue à mon modeste niveau à propager en sorties médiatiques d’apologie de la démocratie.
Le hic est que ce sont les arrivistes qui, dès l’arrivée du nouveau régime, ont été parachutés insidieusement dans la gestion des deniers publics, qui en font des deniers de culte pour se faire remarquer. Une sorte d’opportunité inopinée, saisie pour se faire passer pour des «stakeholders » dans les affaires de réseaux ésotériques communautaires. A Yamoussoukro, la situation est édifiante et devenue carrément inacceptable.
En somme, la Société d’Etat « Sodertour-Lacs », gestionnaire entre autres de l’Hôtel Président, de l’Hôtel des Parlementaires et du Président Golf Club, est actuellement paralysée dans sa capacité de remplir sa mission, voire de pouvoir assumer la gestion courante de façon minimalement acceptable. C’est donc en toute responsabilité que j’ai saisi d’urgence en date du mardi 8 mai dernier, le Ministère de Tutelle, en l’occurrence le ministère du Tourisme, afin que son intervention diligente fasse en sorte que l’impasse tissée au sein de la continuité des activités des unités hôtelières de la Société d’Etat ne dégénère en un conflit de travail majeur aux conséquences imprévisibles. Eviter donc une pétarade malheureuse due à quelques je-m’en-foutistes, dont le Chef de l’Etat ne mériterait pas de porter la responsabilité mais qui, hélas, collerait à son actif par imputabilité constitutionnelle.
Au moment où j’écris ces lignes, mon salaire ne m’est pas versé depuis le mois d’avril sans aucune explication signifiée, me laissant dans la rue, mes effets personnels (vêtements et autres) ayant été jetés de ma chambre d’hôtel le dimanche 29 avril, laquelle chambre me sert de résidence de droit et dont je suis interdit d’accès depuis le jeudi 26 avril ; l’Hôtel Président étant soumis par ailleurs à la surveillance d’environ une vingtaine de miliciens, ex FRCI mêlés aux agents de sécurité réguliers, enrôlés illégalement par le couple PCA – DG. Dans ces conditions rarissimes, si la justice ne m’est pas rendue par les Autorités saisies, une réaction de légitime défense de ma part pourrait créer un clash que les enquêtes ultérieures, comme d’habitude, ne pourront en guérir les dommages humains.
La toile de fond du problème de Sodertour-Lacs tel que je le vis, se comprend aisément par la révélation des éléments circonstanciels du Conseil d’Administration extraordinaire du vendredi 4 mai qui s’est tenu à l’Hôtel Président. La veille, un coup de fil à un proche et non à moi directement, de la part d’une personne refusant de décliner son identité, m’informe que le CA me convoque à sa séance du lendemain. Il va s’en dire que l’ordre du jour ne m’ayant pas été indiqué, je m’attendais à ce que la question focale soit la mauvaise gouvernance de la Sodertour-Lacs, celle-ci ayant fait la manchette des journaux, les jours précédents, m’attribuant une dénonciation de détournements de fonds.
Après avoir attendu dans l’antichambre, non seulement je ne fus pas appelé et entendu au CA mais aussi je ne reçus par la suite aucune lettre me signifiant une quelconque décision de ce CA me concernant. C’est par un affichage aux babillards des employés, en pleine nuit de ce vendredi 4 mai, que je fus alerté sur le contenu d’un mémorandum signé de la plume d’Adama Dosso ; un mémo administrativement et juridiquement anticonformiste, qui prétendait pourtant tenir lieu de résolution du CA selon laquelle « .M. Ahua Antoine Jr n’a jamais été nommé DGA de la Société [Sodertour-Lacs] dont il ne fait pas partie. ». Le CA extraordinaire du 4 mai venait de faire là une extraordinaire bourde que seule ma comparution aurait permis d’éviter. Extraordinaire cette bourde tant sur le fond que sur la forme de la notice puisqu’étant incompréhensible dû à sa nullité syntaxique et sa pauvreté lexicale. Assez extraordinaire, cette bourde, pour que le doute s’installe quant à l’attribution réelle de cette phraséologie au CA qui comprend tout de même d’intellectuels de haut niveau.
Puis, comble de mauvaise foi, c’est devant tout le personnel convoqué à l’amphithéâtre du Cinéma de l’Hôtel Président, le lundi 7 mai, que le PCA, Adama Dosso, en compagnie de la DG, choisit de se faire passer pour un théurge mystique en réinventant la vérité par un laïus d’allégation, de diffamation, voire de dénigrement. Il a fallu compter sur les journalistes de la presse écrite invitée à ce cérémonial pour que la litanie de mensonges du PCA en date de ce 7 mai, explicitant la prétendue « résolution du 4 mai» du CA, soit révélée quelques jours plus tard. Morceaux choisis dans le Quotidien Nouveau Courrier (édition No 511) du mercredi 9 mai: « Dr Ahua Jr a sali la réputation de Sodertour-Lacs et son Conseil d’administration en accusant le DG de détournement de fonds.Il n’est pas connu dans nos fichiers.Il n’a pas de numéro de matricule.Aucun versement de salaire n’a été fait du compte de Sodertour-Lacs sur son compte personnel.Il s’est autoproclamé DGA.Le poste de conseiller spécial qu’il occupait, n’est pas dans l’organigramme. Il sera traduit en justice pour imposture.»
Moi Dr Ahua Jr qui ai signé des ordres de mission au PCA Adama Dosso à sa demande pour qu’il en tire des jetons, me voilà devenu employé de Sodertour-Lacs par imposture ? Moi qui ai fait l’analyse des bilans financiers 2010 et 2011, bâti le budget de fonctionnement 2012 et les ai soutenus comme une thèse de doctorat devant les membres médusés du CA du 23 décembre 2011, ce qui a permis à notre Société d’Etat d’avoir le quitus de réclamer et d’obtenir auprès de l’Etat la libération en liquidité d’une partie de son capital social de 10 milliards de FCFA jusque-là « bloqués en nature», me voilà du jour au lendemain traité presque de voleur alors que les milliards de capital libérés aux mains du couple PCA-DG ont été sous enquête pour avoir pris une destination inconnue ? Moi qui par prudence ai gardé la réserve de divulguer l’information devenue notoire et risible au sein du Personnel à l’effet que Mme Dosso sous son nom de jeune fille et M. Condé, époux du DG, émargent au sein de Sodertour-Lacs chaque fin de mois respectivement comme Conseillère spéciale et Inspecteur Général ; prétendue rumeur que le PCA lui-même a dévoilée sous forme de complainte en ma présence devant les Autorités locales sans qu’il y soit questionné, c’est moi que le PCA Dosso veut ester en justice ? Dieu soit loué et que sa volonté soit faite ! Moi, Ahua Jr, initiateur de l’actuel organigramme de la Sodertour-Lacs, regroupant les services administratifs efficiemment par économie d’échelle et isolant les unités techniques pour efficacité, organigramme de mon ascèse dont le PCA Dosso s’est référé pour se flanquer cinq autres Dosso, respectivement Conseiller technique, Chargé de mission, chauffeur et employées sans statut (deux nièces), payées à ne rien faire, c’est de mon ancien poste de Conseiller spécial dont le chef de tribu nie l’existence sur « mon » propre organigramme dans un mensonge pareil à la respiration d’un cétacé à travers ses évents ?
Trop c’est trop ! Par sa sortie publique du 7 mai cherchant à entacher mon intégrité morale éprouvée, le PCA a scellé l’impossibilité de « la paix des braves ». Entre la kalach pour me rendre justice moi-même (c’est quasiment une légitime défense systémique dans notre pays depuis au moins dix ans) et l’arbitrage du ministère de tutelle pour dire le droit (ça prend un sacré acte de foi et une patience angélique), j’ai choisi la seconde voie, ne sachant pas manier la kalach mais ayant surtout foi en la justice spirituelle qui scelle les destinées. C’est ainsi que dans la semaine qui suivit, le Ministre du Tourisme Atchimon reçut de ma part un épais dossier comportant tous les documents pertinents à décharge pour moi contre les mystifications du couple PCA – DG.
La note de présentation du dossier résumait la problématique de la situation conflictuelle par ses deux volets dont l’un concernait les circonstances de la tenue du CA du 4 mai et l’autre, une certaine décision de la DG en date du 20 avril prétendant me suspendre. Ces deux éléments constituent en fait les deux préalables que j’aurais posés avant tout débat de fond sur la gouvernance de la Société d’Etat, si j’avais été invité à prendre la parole au CA du 4 mai comme il se devait.
Premier préalable pour la tenue d’un CA destiné à m’entendre sur mes véritables accusations de mauvaise gouvernance à Sodertour-Lacs : « Choisir un président de séance autre que le PCA », celui-ci formant solidairement et conjointement la Partie adverse avec la DG contre moi. En effet, Adama Dosso s’interfère avec une autorité abusive en tant que PCA dans la gestion des affaires courantes de la Société, laquelle interférence a conduit à la présente situation chaotique, à la fois au niveau administratif que financier. A cet égard je dispose contre lui d’irréfutables preuves : 1) d’implication népotiste dans le recrutement du personnel à partir d’une liste fournie par un parti politique [le parti] (l’aveu est le sien en ma présence), ce qui a fait exploser la masse salariale de la Société à partir du mois de février 2012, 2) d’intimidation d’employés puis de leur suspension, 3) de soutien inconditionnel à la DG, Malekah Mourad Condé, devant les Hautes Autorités locales dans la saga qui oppose celle-ci à moi avec des arguments ingénument incongrus et 4) de conflit d’intérêt financier, termes euphémiques pour désigner, entre autres, un contrat de gré à gré, de Monsieur Dosso à Monsieur Dosso, d’un montant de 211 millions FCFA (deux cents onze millions de francs CFA), soit sept (7) fois le montant maximal permis pour ne pas recourir à un appel d’offres relatif aux marchés publics. Vous avez bien lu : 211 millions de FCFA de gré à gré, de Dosso à Dosso, ce, pour soi-disant améliorer par des travaux de quelques jours, la climatisation de la partie « tour » de l’Hôtel Président. Bien entendu, je m’y suis objecté en tant que DGA sans succès.
Deuxième préalable pour la tenue d’un CA destiné à m’entendre sur mes véritables accusations de mauvaise gouvernance à Sodertour-Lacs : « Reconnaissance de l’illégalité de la note de suspension affichée par la DG le 20 avril 2012 ». Cette exigence de ma part repose sur une autorité confiée à moi par le CA du 2 mars lorsque j’ai été acclamé à l’unanimité comme DGA, laquelle autorité m’a permis d’assumer l’intérim de la DG, partie en convalescence à Abidjan, ce, presque sans discontinuité du 3 mars au 19 avril 2012 inclusivement, soit sur une période d’environ un mois et demi. C’est donc dès le lendemain de sa longue absence que fut affichée sa décision de me suspendre dans des circonstances qui méritent des explications.
Premièrement, la suspension a simplement et uniquement été affichée sur les babillards des employés. Elle n’a pas été notifiée ni verbalement, ni par écrit à moi le mis en cause ; deuxièmement, la note ne mentionne pas la raison de cette suspension présumée ; troisièmement, la durée indéterminée de cette suspension est un non-sens administratif; quatrièmement, il y a eu erreur volontairement attribuée à la fonction de l’intéressé par la DG pour tenter de rendre légale aux yeux de tierces personnes une décision illégale ; la DG et le PCA affirment à huis clos sans scrupule que le CA du 2 mars ne m’a pas confirmé DGA et que je suis demeuré DGA par intérim, ce, pour justifier ce qu’ils m’ont fait subséquemment : 1) la DG m’a nié le droit d’avoir une secrétaire puis fait occuper mon secrétariat par un de ses deux beaux-frères embauchés à la Direction Générale, un certain Cheik ( ?) Patrick Konan, nommé contrôleur interne (poste sans tâche décrite), que le DG encourage à me désobéir ; 2) la DG et le PCA me nient le droit d’avoir un véhicule de fonction alléguant paradoxalement qu’aucun document administratif n’en fait cas pour un DGA, tout en me niant aussi le droit à des frais d’installation après m’avoir poussé à signer un bail de location d’une villa dont la caution, les trois premiers mois de loyers et les frais d’agence ont été payés par la Société au montant de 2 millions 8 cents mille francs ; laquelle villa j’entretiens sans pouvoir l’occuper, Mme la DG allant jusqu’à m’injurier en présence du PCA arguant qu’il n’y a pas de mal à ce que je me couche à même le sol sur un simple matelas ; 3) la même DG m’a fait retirer mes codes d’accès à internet sur mon ordinateur de travail puis couper ma ligne téléphonique du bureau ; 4) ensuite, le PCA Dosso est passé dans tous les restaurants de l’Hôtel et les points de vente alimentaires pour interdire les employés de me servir un repas autre que comme un client extérieur sous peine de se faire congédier. A ce jour plusieurs employés sont suspendus à cet effet. Or, lui Adama Dosso mange ogrement partout sans laisser de traces allant même jusqu’à déchirer un jour, avec une rare colère, l’addition que lui avait présentée pour simple signature, l’un des serveurs ; 5) l’hôtel est sous psychose générale car infecté d’agents de sécurité chargés de me suivre pas à pas et tous ceux qui ont été pris en flagrant délit de sympathiser avec moi, ne serait-ce que pour m’avoir serré la main, ont reçu des demandes d’explication ; 6) depuis le vendredi 27 avril dernier, la DG et le PCA m’ont interdit l’accès à ma chambre d’hôtel qui me sert d’appartement alors que quatre suites (deux pour chacun) servent d’appartements au PCA et à la DG à l’Hôtel Président et à l’Hôtel des Parlementaires, et que la nounou du fils de la DG a droit à une chambre à elle lorsque toute la famille se déverse à l’Hôtel ; 7) à partir du dimanche 29 avril et jusqu’au 16 juin, j’ai porté les mêmes vêtements parce que le PCA et la DG ont vidé ma chambre et mon bureau de mes effets personnels pour les confisquer dans un hangar. Du coup, ma présumée suspension illégale s’est littéralement transformée en congédiement puisque la DG a donné instruction à ce que mon salaire ne me soit pas versé ; ce qui dure depuis le mois d’avril. Il a fallu que je téléphone au Général de Police Brédou M’Bia à Abidjan, le 15 juin, et qu’il ordonne au Préfet de police de Yamoussoukro, M. Sanogo, de m’accompagner pour que je puisse récupérer manu militari mes vêtements confisqués illégalement ; 8) depuis le mercredi 2 mai, la DG et le PCA avaient instruit les agents de sécurité postés aux entrées de l’Hôtel Président de ce qui suit : « Dr Ahua, sa famille et ses amis sont interdits de mettre pieds à Sodertour-Lacs et à ses unités hôtelières ». Ceci n’est que la vérité et rien que la vérité. Aujourd’hui même, ma seule présence sur ces lieux publics provoquerait une bataille rangée. Pourtant, je demeure DGA de droit. Personne ne peut donc me reprocher de n’avoir pas gardé la tête sur les épaules. Sauf que la patience a ses limites. Ce n’est pas un simple dicton, c’est un déterminisme de la nature humaine contre lequel aucune loi humaine ne peut entraver l’accomplissement.
Je tiens à souligner que ces provocations orchestrées par la DG et le PCA ont lieu en violation de la « trêve » que le Préfet de région, M. André Amoussou Ekponon, et le Gouverneur de District, M. Augustin Thiam, sont venus imposer à nous, PCA, DG, DGA et Délégué général syndical (Aké Juste), le 23 avril au bureau du PCA à l’Hôtel Président lorsque les députés devaient tenir leur première séance parlementaire à Yamoussoukro aux environs de cette date pour une durée d’une semaine.
Voilà l’essentiel du contenu de la note de présentation de mon dossier remis au Ministère du Tourisme, que je terminai par trois (3) doléances ainsi libellées : «Prière, Excellence, 1) me faire verser mon salaire ou m’octroyer une aide financière d’urgence, 2) me faire restituer tous mes effets personnels et 3) intervenir pour que le CA m’entende afin de statuer sur la validité de sa séance du 4 mai 2012 ».
Les autres éléments constitutifs du dossier transmis au Ministre comprennent : 1) Le fameux mémo « pseudo résolution » du PCA au personnel suite au CA du 4 mai ; 2) l’article du Nouveau Courrier du 9 mai faisant étalage des explications du PCA de ladite « résolution » ; 3) la lettre de la DG du 27 décembre 2011 me nommant DGA par intérim après le limogeage de M. Bamba Amara par le CA, le 23 décembre; 4) le mémo de ma suspension par la DG en date du 20 avril 2012, comme DGA par intérim, détenant, a-t-elle précisé, le matricule SL025 dont le PCA nie l’existence; 5) la liste officielle de tout le personnel mentionnant mon poste de DGA et le même matricule ; 6) mes bulletins de paie de novembre 2011 à février 2012 ; 7) mon relevé bancaire mentionnant le virement de ma première paie de DGA le 27 mars 2012 après ma nomination à l’unanimité des membres du CA le 2 mars ; 8) une copie du chèque signé par la DG le 22 mars pour acquitter la caution et autres frais me permettant de signer un bail pour un logement de DGA en ville ; 9) les procès-verbaux (PV) disponibles des nombreuses réunions que j’ai initiées et présidées de décembre 2011 à avril 2012 respectivement en tant que Conseiller Spécial (25 nov.- 23 déc. 2011), DGA par intérim (24 déc. 2011 – 2 mars 2012) et DGA (3 mars – 19 avril) démontrant que les séances de travail que j’avais convoquées jusque-là, étaient statutaires ; 10) ma note du 12 mars adressée à Patrick Konan (contrôleur interne jouissant d’un passe-droit à productivité marginale négative sur l’organisation) pour lui signifier que l’injonction qu’il venait de faire au directeur de l’Hôtel Président à l’effet de lui remettre des documents bancaires était hors de ses responsabilités ; 11) ma note du début d’avril demandant à ce même Patrick Konan de libérer mon secrétariat afin que je puisse m’installer une Assistante en tant que DGA, bureau que Konan venait d’occuper par provocation avec l’aval de la DG ; 12) le PV de la réunion du 19 avril invitant tous les directeurs à une rencontre d’informations dont le secrétaire de séance a libellé les points saillants comme suit :
Premier point saillant du PV de la réunion du 19 avril : « Le Directeur général Adjoint, Dr Ahua Jr, a salué la salle et a informé qu’il s’adresse à nous ce matin avec autorité et avec légitimité. Son objectif principal est de mettre fin aux rumeurs selon lesquelles Madame le Directeur Général est débarqué. Le DGA a asséné que jusqu’à la preuve du contraire, il y a un seul Directeur Général, Mme Condé et un seul Directeur Général Adjoint, lui-même. Toutefois, Il dit être de son devoir de tenir informé le personnel stressé par les rumeurs qu’il y a eu des enquêtes discrètes sur la Sodertour-Lacs pendant deux(2) semaines sur des allégations de détournement de fonds, de corruption et de mauvaise gestion notoire. Les enquêtes dont les résultats ne lui sont pas accessibles, préciseront éventuellement les accusations et les auteurs concernés. Le Directeur Général Adjoint assure par contre qu’il a des preuves qu’il n’est pas mis en cause dans aucune sortie de fonds. Le DGA a donc souhaité que les autorités prennent rapidement une décision suite aux rapports d’enquêtes afin que la Direction Générale retrouve de la crédibilité et de la confiance».
Deuxième point saillant du PV de la réunion du 19 avril : « Le Directeur Général Adjoint a fait un large exposé sur la mauvaise collaboration professionnelle qui existe entre lui et Madame la Directrice Générale de la Sodertour-Lacs, qui sans raison apparente l’écarte de toute décision qui requiert son avis. De plus, Mme la DG a orchestré avec des collaborateurs recrutés récemment parmi ses relations personnelles un plan de communication extérieur visant à faire croire que Dr Ahua Jr n’est plus en Côte d’Ivoire et qu’il a déserté son poste. Or le Conseil d’Administration du 2 mars dernier l’a confirmé comme DGA à l’unanimité des membres présents ».
Troisième point saillant du PV de la réunion du 19 avril : « Relevant les agissants gênants de Monsieur Konan Patrick, Contrôleur Interne, dans l’exploitation normale de la société et aussi dans sa vie privée allant jusqu’à importuner certains Travailleurs à leur domicile, le Directeur Général Adjoint a annoncé qu’il ne reconnait plus Monsieur Konan Patrick comme Contrôleur Interne de la Sodertour-Lacs aussi longtemps que ses attributions ne seront pas élucidées. Il était 12h07mn quand ce dernier s’est retiré de la salle en claquant la porte ».
Cette réunion du 19 avril au cours de laquelle j’ai ramené à l’ordre son Beau-frère indiscipliné pour la énième fois serait-elle le prétexte saisi par la DG pour se déverser sur moi ? Je franchirais « son » Rubicond puisqu’elle a mis fin précipitamment à sa convalescence à Abidjan pour rentrer dans la nuit du 19 au 20 avril pour afficher ma prétendue suspension, non pas de DGA mais de DGA par intérim comme si le fait qu’elle-même ainsi que le PCA et les autres membres du CA m’aient félicité par accolade le 2 mars pour avoir été confirmé DGA après en avoir assumé l’intérim pendant presque trois mois, n’avait plus soudainement ni légalité ni légitimité. Bizarrement, la DG ne sembla pas trouver dans le PV officiel de la réunion du 19 avril, tous les poux qu’elle cherchait, puisqu’une semaine après ce 19 avril, elle exigea à chacun de la quinzaine des directeurs participants, son propre PV. Ceux qui n’avaient pas eu assez de souvenir, sinon d’imagination pour s’en inventer un dans les délais de 24h prescrits par elle, ont eu des demandes d’explication et certains, suspendus. Si la DG a des reproches séreux à me faire, pourquoi ne saisit-elle pas dans les règles de l’art, le Conseil d’Administration, seul organe habilité à « juger » un DGA ? C’est pourtant ce que je réclame sans succès. On est où là ? dirait Venance Konan, mon compagnon d’infortune.
Enfin, le dernier papier présenté au Ministre de tutelle pour arbitrage, l’alinéa 13) du dossier, est un ensemble de documents technico-financiers dont j’ai initié et coordonné la confection. Je me félicite du fait que tous ces documents de mon crue soient les seuls portés à la connaissance du CA comme bilans et perspectives des activités de la Sodertour-Lacs. De plus, le PCA les brandit comme un trophée personnel à toutes ses « réunions d’Affaires » afin de prouver que, sous sa gouverne, Sodertour-Lacs renaît. Pour sa part, la DG, par une technique de « copier- coller » qu’elle maîtrise désormais, en fait des références de shopping intellectuel pour confectionner des dépliants publicitaires de sa « Nouvelle Vision » pour le tourisme ivoirien. J’ai donc bel et bien laissé déjà ma marque à Sodertour-Lacs.
C’est fort de l’épais dossier d’information que j’ai confié au ministère du Tourisme que je lui ai fait par écrit les trois (3) doléances citées plus haut, doléances reformulées lors de mon passage au Cabinet comme suit : 1) Dire le droit en exigeant la levée du blocage de mon salaire de DGA, fait par la DG depuis le mois d’avril ; 2) Dire le droit en ordonnant la restitution de mes effets personnels ainsi que l’accès à mon appartement et à mon bureau ; 3) Dire le droit en ordonnant au CA de statuer sur l’authenticité du mémo du PCA suite à sa séance du 4 mai puisque ceux que j’ai approchés, ne s’y reconnaissent pas, affirmant que ce bout de note d’un français très approximatif n’est qu’une invention de Adama Dosso. Très lourde faute d’un faussaire indigne de représenter la Présidence de notre République. Alassane Dramane Ouattara, un ami personnel dont je n’ose pas quémander de faveur par puritanisme inné, mérite mieux.
A ce jour, pour seule réponse à ma demande d’arbitrage, le Ministre Atchimon et son Cabinet ont simplement préféré acquitter ma facture de 3 millions de FCFA de frais d’un autre hôtel à Yamoussoukro après que je m’y sois refugié suite à mon interdiction, sous surveillance, d’approcher mon lieu de travail et de résidence ; refuge dont je fus expulsé avec ma famille le 15 juin en pleine nuit, sous une pluie battante, pour retard de paiement. Le Ministre a donc choisi de chercher à étouffer l’affaire et gagner du temps plutôt que de me rendre justice et me permettre de régler ma dette personnelle moi-même à même mon salaire cumulé dû, des mois d’avril, mai, juin et de juillet, soit 13,2 millions de FCFA. Son plus proche collaborateur, le directeur de Cabinet, m’a recommandé de lire les Psaumes de David; il ne sait pas que je les ai abandonnés pour le Véda de Gautama Sakyamuni après avoir fréquenté le chemin de la prêtrise catholique au petit puis au moyen séminaire avec Mgr Ahouanan et l’Abbé Abékan comme promotionnaires. Des langues plus réalistes évoquent l’angoisse du Ministre Atchimon d’affronter d’éventuelles demandes d’explication de soi-disant tireurs de ficelles derrière le couple Dosso-Mourad, en l’occurrence la Première Dame, le président intérimaire du RDR, le directeur financier et le directeur de Cabinet de la Présidence. Pourtant moi aussi je connais ces personnalités comme étant sympathiques à moi; elles n’ont autorisé personne à user de leur possible « cooptage » passé et périmé à des fins illicites et personnelles ad vitam aeternam. Qu’à cela ne tienne, je connais le plus Haut Magistrat du pays, le Président de la République, celui qui m’a octroyé un billet d’avion présidentiel pour rentrer travailler en Côte d’Ivoire et me mettre à sa disposition. Malgré tous les revers connus pour l’accomplissement de son vou, je n’ai fait aucun remous médiatique pour réclamer les droits afférents à une telle sollicitation de haut rang. Au contraire, je suis actuellement au « chômage ethnique » depuis quatre mois, sans salaire donc, par laxisme du Ministre Atchimon incapable de gérer sa Tutelle. Ce, avec rage au cour qu’un appelé du Président que je suis, soit traité comme un galeux imposteur, même si je considère ma contribution à l’avènement au Pouvoir d’Etat du Président ADO comme un devoir citoyen désintéressé. Ma seule préoccupation est de m’assurer que le Président de la République est bel et bien informé de ma présence en Côte d’Ivoire comme il me l’a recommandé. Car, il ne cautionnerait pas du tout une telle injustice rendue possible par l’existence notoire de nombreux « coupeurs de route » organisés en réseaux politiques mafieux.
A propos du laxisme du Ministre Atchimon, plusieurs sources crédibles au Cabinet m’ont révélé sa remontée contre moi pour avoir convoqué une conférence de presse le 20 avril sur la mal gouvernance à la Société d’Etat en lieu et place de le saisir préalablement. C’est la chronologie des évènements de ce 20 avril qui témoigne de la vérité dont le Ministre devrait avoir eu l’information que j’ai livrée moi-même à son Cabinet, successivement à trois personnes différentes, soit à son Inspecteur Général James Koffi (témoin oculaire de mon expulsion de mon appartement), à son directeur de Cabinet Alogba et à sa Conseillère juridique Mme Aka : 1) très tôt le matin du 20 avril, avant 7h, la DG affiche sa note de ma présumée suspension de DGA par intérim et part en mission sur le terrain à Abokouamékro avec des journalistes invités par son entourage de confiance; 2) vers 10h, je prends connaissance de cette suspension par affichage et réponds aussitôt par le même canal à l’effet que je ne me sens pas concerné, étant DGA et non DGA par intérim; 3) aux environs de 14h, la DG arrive d’Abokouamékro et se présente à l’ascenseur du restaurant de la Tour de l’Hôtel Président avec les journalistes qu’elle avait invités à déjeuner ; c’est sur ces entrefaites que, présent dans le hall d’entrée, je fus remarqué, interpellé par quelques-uns d’entre eux et questionné sur ma suspension devenue la grosse nouvelle répandue comme une trainée de poudre dans l’Hôtel. C’est ainsi qu’ils me rejoignirent au bar « Concorde » de l’Hôtel, leur repas terminé, et furent briefés par moi sur le fait que ma présumée suspension n’avait pas été motivée par la DG, que les employés avaient été interrogés les jours précédents par des enquêteurs extérieurs sur des présumés détournements de fonds dont je réclamais les résultats afin que le travail se fasse dans la sérénité à Sodertour-Lacs et que, pour des raisons qui me sont étranges, la DG m’avait écarté des prises de décisions au niveau de la Direction Générale depuis le mois de janvier, date qui coïncide avec l’embauche de son beau-frère, Cheick Konan Patrick, assureur de « profession » alors au chômage. C’est dire que je n’avais pas convoqué de conférence de presse le 20 avril 2012, mais volé la vedette à la DG auprès de « ses » propres journalistes, « payés » par elle. Petite remarque : pour punir les employés du bar Concorde accusés d’avoir laissé leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence moi-même, parler à des journalistes, le Bar fut fermé et l’est toujours à ma connaissance. Trois mois après les faits et que je n’y aie pas mis les pieds. Toute une réaction « proactive » conforme à la Nouvelle Vision révolutionnaire de la DG pour (dé)rentabiliser les immobilisations de l’Hôtel Président ! Fermer une unité hôtelière à cause d’une seule personne ! Non, non et non, nenni ! On ne peut pas laisser une jeune Dame sans aucune expérience managériale continuer à détruire après quelques mois de service seulement, le patrimoine de fierté de toute une Nation. Le plus jeune DG d’une structure étatique ivoirienne à qui le PCA a fait la surprise de fêter les 36 ans en grande pompe il y a quelques semaines, entre autres en forçant l’ouverture en plein jour du Bar Dancing « le Kotou » qui ne fonctionne que de nuit pour une beuverie de taverne et en mobilisant les maigres ressources financières résiduelles de l’Hôtel Président pour un copieux repas inopportun. Et aussi machiavélique que cela puisse être, les cadres non permissionnaires qui ont osé s’absenter de l’évènement festif de l’Anniversaire, ont eu des demandes d’explication. « At this present moment », c’est la peur au ventre que les employés se présentent au travail. Les résultats de sondages diligentés à cet effet sont connus et disponibles auprès des Autorités politiques locales et du ministère du Tourisme. Il est donc temps que le nazisme cesse sous la gouverne du couple Dosso – Mourad Condé, car Sodertour-Lacs est une entreprise d’Etat dont les actionnaires sont les 22 millions d’Ivoiriens qui doivent être traités avec égard et égalité, qu’ils soient Akans, LMP (appellation obsolète du vaste rassemblement de campagne présidentielle des militants de Gbagbo autour du FPI), chrétiens ou d’origine mauritanienne et guinéenne.
Seulement voilà, malgré les plaintes quotidiennes d’employés affluant à la Préfecture de Région de Yamoussoukro et sur le bureau du Ministre Atchimon, celui-ci attend et attend toujours, s’accommodant même de plusieurs refus d’insubordination de la DG, Mme Condé née Mourad, de répondre à ses convocations et de la baffe du PCA Adama Dosso lui déclarant que Sodertour-Lacs relève de la Présidence comme tutelle et non du ministère du Tourisme. Au mois de juin, le Directeur du Marketing de Sodertour-Lacs, Eric Ahoussi, a tout simplement été licencié pour « motif personnel » (a écrit la DG). Son histoire est méconnue ayant par le passé été accusé par la DG en ma présence de faire partie d’un clan Agni (de 3 personnes dont moi-même, sur 420 employés). Le 5 juillet dernier, c’est le directeur de l’Hôtellerie, catalogué LMP, qui a fait les frais de la saute d’humeur de la DG en apprenant par une note qu’il est suspendu sine die sans justification. Au même moment démissionnaient messieurs Soumahoro et Ehouman, anciennement directeur par intérim et chef cuisinier de l’Hôtel Président, suspendus puis affectés à l’Hôtel Carrefour de Séguéla, unité « d’exil sibérien » pour les mis en bagne à Yamoussoukro, unité hôtelière sous gestion de Sodertour-Lacs. A ce rythme, si le clash arrivait à Yamoussoukro, à la tête de pont du tourisme ivoirien, comme je m’y attends sans intervention des Supérieurs du Ministre Atchimon, qu’on ne vienne pas dire aux Ivoiriens que le Gouvernement ne savait pas.

Dr Ahua Jr,
DGA de Sodertour-Lacs
antoineahua@hotmail.com

Source : Sodertour-Lacs

Sun, 22 Jul 2012 04:15:00 +0200

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