Sherbrooke : dans la province du Québec au Canada. Profilage racial ou mode d’emploi pour les employeurs?
Cette manière de faire, peine à être bien comprise et, par cette même procédure, on fait déjà croire à l’immigrant qu’il est potentiellement détenteur d’un dossier criminel.
Le mot crime étant polysémique et lourd en conséquence, on ne saurait à ce jour comprendre ce qui se cache derrière une telle option.
Loin d’en faire un drame, mais, pour éviter tout dérapage, car des sommes d’abus ont créé des situations graves aux citoyens canadiens d’origine immigrante, tous les citoyens canadiens d’origine immigrante ou d’adoption, aimeraient savoir ce qui se passe et aussi savoir si de telles pratiques sont courantes pour tous les immigrants dans leurs ensembles, savoir également si tous les Québécois, pure laine, y compris tous les Canadiens diverses origines, passent également par la prise d’empreintes digitales demandées par la police.
Il n’y a aucun problème si pour des raisons de sécurité les choses se passent ainsi. Mais, pour l’immigrant d’origine africaine, il y’a un peu de difficulté pour comprendre une telle démarche à cause des fausses informations qu’on charge sur des pauvres immigrants qui ont quitté leurs pays d’origine en proie à la guerre. On sait également quel type de rapports, les politiciens canadiens entretiennent avec des dirigeants des régimes dictatoriaux en Afrique, si bien que la simple critique et condamnations de ces régimes dictatoriaux en Afrique ne tardent pas à vous suivre à la trace, pour des critiques qu’on leur formule sur la toile et Facebook. Que les autorités du Canada, les services de police et des renseignements nous prouvent qu’ils ne sont pas du côté des dictateurs africains que combattent des immigrés vivant au Canada. La démocratie nous enseigne tant d’éléments et sur la base de ces valeurs démocratiques, je suppose bien qu’aucun dictateur africain ne saurait dicter sa lois dans les pays du Nord dont le Canada notre pays d’adoption que nous aimons tous à cause de ses valeurs…
Sans nul doute, beaucoup ne lisent pas les informations qui sont distillées dans certains journaux, mais ici, lorsqu’on demande les empreintes digitales à la personne qui envoie son curriculum vitae à une entreprise pour solliciter un emploi, parce qu’affiché sur le site d’Emploi-Québec, il y’a certaines informations qui laissent l’immigrant dans un état quelconque d’interrogation.
Une lettre adressée à un immigrant dont le nom, l’adresse, n’y sont pas mentionnés à l’entête, cela dérange un peu.
Dans tous les cas, et, on ne le dira jamais assez, l’immigrant au Québec connaît d’énormes difficultés dans certaines entreprises où il sollicite le travail.
Tenez par exemple, lorsque vous êtes embauché dans certaines entreprises au Québec, parfois, les chefs sont très accueillants, mais, c’est plutôt le travailleur québécois embauché parfois le même jour que toi, qui va te faire des problèmes, la rivalité est bien visible. Les plaintes pleuvent en surnombres chez le patron qui n’hésite pas à te renvoyer, ça parle beaucoup, ça critique tous les jours, on parle de toi à ton absence, des gestes de mépris et de dédain t’inondent l’esprit, jusqu’à en av
oir mal.
Les Noirs puent, tels sont les premières tasses de café qu’on te fait boire. Comment alors en arriver-là?
Peut-on penser que les Noirs ne se lavent pas? Peut-on penser que les Noirs ne lavent pas leurs vêtements?
Qu’est ce qui pue sur le corps d’un Noir? Quelle est ce talent qu’on peut avoir à détecter les odeurs puantes qui viendraient uniquement des Noirs et non des Blanc?
Peut-on penser que les Noirs n’ont pas de conjoints de race blanche? Pourtant on les voit partout sur la terre!
Le profilage racial est inacceptable, voire condamnable devant la loi.
En tant que citoyen canadien, je demanderai une audience aux députés de l’assemblée nationale du Québec y compris à ceux de la chambre de commune à Ottawa, de manière que tous les élus du peuples mènent une enquête parlementaire sur l’ambiance morose qui se passe dans les milieux du travail et, où des immigrants sont victimes de profilage racial. D’autres personnes immigrantes subissent le profilage dans les quartiers. Plus grave encore, selon des informations reçues, il y’a des personnes immigrantes bien à traiter, et il y’ en a d’autres dont les soupçons pèsent sur eux, avec tout ce qu’il propos racistes causant le stress.
Un cas assez troublant, c’est celui d’une personne immigrante qui fut renvoyé du travail ,car ne tolérant plus les critiques amères d’une dame , pour simple incompatibilité d’humeur avec l’immigrant, mais, une personnalité du SANC, envoie plus de 10 policiers dans l’appartement de l’immigrant alors que l’immigrant n’avait même pas l’intention de se faire mal, juste un regret éprouvé à cause du mauvais traitement de cette patronne Québécoise.
Une anecdote, dans une entreprise, à Sherbrooke, un jeune chauffeur Québécois qui s’apprête prend de congés a comme remplaçant chauffeur, un immigrant Noir. Ce chauffeur Québécois a comme entre autre mission, aller faire la cueillette de matelas dans une entreprise de fabrique de matelas appelée Matelas Houde non loin de jacques Cartier. Lorsque le jeune chauffeur Québécois, présente son collègue chauffeur africain de race Noir au patron de Matelas Houde en lui disant, voilà! Je serai en congé, voici mon collègue chauffeur qui va me remplacer le jeudi pour venir chercher les matelas!
Eh bien, la réponse du patron de Matelas Houde à Sherbrooke, ne s’est pas fait attendre, avec l’art de bien désigner des innocentes personnes parmi les immigrants. …
Ce patron regarde le chauffeur noir, puis dit : << à condition qu’il ne soit pas bandit…>>.
Imaginez quelle n’a pas été la souffrance morale chez cette personne immigrante, un Noir, âgé de 54 ans. Quel mépris! Quel courage mêlé de dédain et de mépris chez ce patron pour se demander si le Noir n’est pas bandit!
Alors, qu’est ce qu’on peut dire face à une telle situation? Pour le patron de Matelas Houde, les bandits sont de race noire, et les bons sont de race blanche!
En décrivant une telle situation, je me demande pourquoi une telle manière de soupçonner les Noirs et de faire du profilage racial sur des Noirs alors que de nombreux bandits de grand chemin sont bien des gens originaire du Québec, parmi ce qu’on appelle des pures laine?
Gervais Mboumba, militant et défenseur des droits de l’homme
Tél :001- 819-575-2756, courriel : mboumba_gervais@yahoo.fr
Sherbrooke, QC
Canada
Mon, 14 May 2012 14:15:00 +0200
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