Toujours plus d’enfants soldats dans les milices en Centrafrique, selon l’Unicef
Un nombre croissant d’enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices pro-gouvernementales en Centrafrique, a indiqué l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) vendredi à Genève, en réclamant l’arrêt immédiat de ces agissements.
"L’Unicef appelle à la cessation immédiate du recrutement d’enfants par tous les groupes armés en République centrafricaine", a déclaré une porte-parole de l’organisation, Marixie Mercado, à la presse,.
Selon l’Unicef, environ 2.500 enfants — filles et garçons — se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d’autodéfense, en Centrafrique avant même que le conflit n’éclate en décembre.
Depuis lors, cette pratique, qui constitue "une grave violation des droits des enfants", a pris de l’ampleur, mais l’organisation ne parvient pas encore à la chiffrer, a expliqué la porte-parole.
Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d’être abusés sexuellement, déplore le représentant de l’Unicef en Centrafrique, Souleymane Diabate, dans un communiqué.
"Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro-gouvernement sont devenues plus actives ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Des sources fiables nous ont informés que des enfants sont nouvellement recrutés dans leurs rangs", a expliqué Souleymane Diabate.
Pour l’Unicef, plus de 300.000 enfants ont déjà été affectés par les violences, ce qui les rend plus vulnérables aux enrôlements comme soldats.
En raison de l’insécurité en Centrafrique, l’Unicef a évacué 14 membres de son personnel international la semaine dernière et a transféré son centre opérationnel au Cameroun.
Quelque 316.000 personnes vivent dans les régions touchées par les violences, et environ 700.000 autres à Bangui risquent de se voir affectées par une escalade des combats, indique d’autre part le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
Des informations font aussi état de la fuite de personnes qui se réfugient au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un porte-parole d’Ocha, Jens Lenke.
Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l’attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.
"L’Unicef appelle à la cessation immédiate du recrutement d’enfants par tous les groupes armés en République centrafricaine", a déclaré une porte-parole de l’organisation, Marixie Mercado, à la presse,.
Selon l’Unicef, environ 2.500 enfants — filles et garçons — se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d’autodéfense, en Centrafrique avant même que le conflit n’éclate en décembre.
Depuis lors, cette pratique, qui constitue "une grave violation des droits des enfants", a pris de l’ampleur, mais l’organisation ne parvient pas encore à la chiffrer, a expliqué la porte-parole.
Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d’être abusés sexuellement, déplore le représentant de l’Unicef en Centrafrique, Souleymane Diabate, dans un communiqué.
"Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro-gouvernement sont devenues plus actives ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Des sources fiables nous ont informés que des enfants sont nouvellement recrutés dans leurs rangs", a expliqué Souleymane Diabate.
Pour l’Unicef, plus de 300.000 enfants ont déjà été affectés par les violences, ce qui les rend plus vulnérables aux enrôlements comme soldats.
En raison de l’insécurité en Centrafrique, l’Unicef a évacué 14 membres de son personnel international la semaine dernière et a transféré son centre opérationnel au Cameroun.
Quelque 316.000 personnes vivent dans les régions touchées par les violences, et environ 700.000 autres à Bangui risquent de se voir affectées par une escalade des combats, indique d’autre part le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
Des informations font aussi état de la fuite de personnes qui se réfugient au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un porte-parole d’Ocha, Jens Lenke.
Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l’attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.
AFP
Sun, 06 Jan 2013 16:38:00 +0100
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