Yopougon – des familles attaquées et tabassées par des gangsters en treillis

Au quartier « Micao », à Yopougon, des malfaiteurs en treillis ont fait parler d’eux. Ces quidams n’avaient pas seulement à cœur de voler des biens, mais également de se défouler physiquement. C’est ce qu’ils ont fait, en passant à tabac des familles entières. Ces faits se sont produits dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 novembre 2012. A en croire nos sources, il est environ 2h du matin, lorsque des hommes en tenue, au nombre de quatre, armés de pistolets automatiques et de kalachnikovs, se signalent au domicile de D.C. Avec leurs treillis, on pense que ce sont des agents des forces de l’ordre, présents dans le quartier pour des patrouilles de sécurisation. Que non. L’insécurité, ils en sont les animateurs attitrés. L’habit ne fait donc toujours pas le moine. A l’aide d’un pied-de-biche, ils défoncent la porte de D.C. Très vite, tous les occupants de la maison, tirés de sommeil, sont neutralisés. Les scélérats passent aussitôt les pièces de la maison au crible. Ce qui leur permet de voler des complets de pagne, des téléphones-portables, un peu plus de 100 000 F Cfa et un cartable contenant une robe d’écolière et des fournitures scolaires. La sinistre protection terminée, on pense que ces malfaiteurs vont enfin s’en aller. Erreur de jugement. Ils ont décidé de faire la révision de leurs piètres connaissances en arts martiaux. Et cette pauvre famille se trouve être le bon punching-ball. Ainsi, papa, maman, enfants, protégés et autres sont sauvagement battus par ces gangsters. Satisfaite à présent, la bande en treillis quitte les lieux. Aussi s’enfonce-t-elle directement dans la cour voisine. Celle de Z.G.B. Ces criminels cassent la porte et les voilà dans la maison dont les occupants sont tenus en respect. Puis, ces vauriens procèdent à leurs « emplettes ». Ils chipent des téléphones-portables, des bijoux d’importante valeur marchande, une montre-bracelet, une dizaine de complets de pagne, la somme de 80 000 F Cfa et le sac de fournitures scolaires de l’une des filles de Z.G.B. Après avoir amassé ce butin, on voit les bandits se diri- ger vers la porte. Dans le logis, on est un peu soulagé de les voir partir enfin. Mais brusquement, l’un des bandits se retourne et administre une gifle bien appuyée au chef de famille. Une gifle accompagnée d’un coup de pied dans les côtes. Le signal ainsi donné, les trois autres malfaiteurs s’invitent aux « débats ». Et la famille tout entière de Z.B.G est battue copieusement par ces bandits inutilement violents. Même les gosses ne sont pas épargnés par ces quidams qui, après s’être dégourdis les muscles à leur façon, prennent enfin la clé des champs. Dès le lever du jour, les deux chefs des familles tabassées se rendent à la police et portent plainte.

KIKIE Ahou Nazaire in Soir Info

Mon, 12 Nov 2012 23:09:00 +0100

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