Bombardement de Bouaké : prison à perpétuité pour les trois accusés

Perpétuité. C’est la peine dont ont écopé ce jeudi à Paris les trois accusés dans le procès bombardement du camp français de Bouaké, attribué à l’armée ivoirienne en novembre 2004 en Côte d’Ivoire, au plus fort de la crise politique ivoirienne qui avait éclaté en 2002. Le pays était alors coupé en deux, partagé entre les troupes rebelles de Guillaume Soro, au nord, et les forces de l’armée régulière, au sud, fidèles à Laurent Gbagbo.

Trois pilotes, deux Ivoiriens et un Biélorusse, aux commandes des Sukhoi de l’armée ivoirienne qui ont largué une dizaine de roquettes sur le lycée Descartes réquisitionné par l’armée française, étaient jugés lors du procès par contumace par la cour d’assises. Le bombardement avait fait 9 morts dans le rang des soldats français et 38 blessés. C‘est à l’époque l’attaque la plus meurtrière pour l’armée française en opération depuis l’attentat du Drakkar au Liban en 1983.

Les coupables interpellés puis relâchés

Les avocats des familles des victimes s’interrogent sur le rôle trouble du gouvernement français dans l’affaire. Car la France avait réussi à appréhender par deux fois les mercenaires incriminés avant de les relâcher. Yury Sushkin, un mercenaire bélarusse, et Patrice Ouei et Ange Gnanduillet, deux officiers de l’armée de l’air ivoirienne sont depuis introuvables depuis des années.
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Thu, 15 Apr 2021 19:36:00 +0200

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