Lors du dernier meeting du PPACI qui s’est tenu samedi 29 juin à Paris, des intervenants ont cité Jésus-Christ dans leurs discours. Ce fait, qui pourrait sembler anodin pour de nombreux Africains, révèle en réalité le degré d’aliénation des Noirs et de leurs dirigeants. Deux responsables politiques, celui du PDCI-RDA et celui de GPS, ont mentionné dans leurs interventions Jésus-Christ, le dieu des esclavagistes blancs. Cela suggère qu’ils ignorent le véritable sens du combat pour la libération de l’Afrique qu’ils prétendent mener.
Il n’est pas concevable qu’un Noir ait pour dieu un Blanc. Cela va de soi. De plus, Jésus-Christ est un personnage fictif devenu le dieu des catholiques par la volonté de l’empereur Constantin, qui avait des ambitions politiques visant à unifier l’Empire romain sous une seule foi. De fait, il n’a pas toujours été considéré comme le dieu des catholiques. Des querelles au sein de l’Église primitive ont eu lieu concernant sa divinité avant que Constantin ne l’instaure. C’est ce dieu controversé qui a été imposé aux Africains par le biais de la traite négrière, de l’esclavage et de la colonisation.
Il est aussi important de souligner que les Noirs ont été les premiers à croire en un être suprême, créateur de l’univers. L’Afrique étant le berceau de l’humanité et de la civilisation, il est logique que la religion y soit née. D’ailleurs, l’Histoire Générale de l’Afrique, dans son volume 2, renseigne que la religion est une des contributions philosophiques de l’Égypte. En effet, d’après cet ouvrage, « l’influence religieuse égyptienne sur certains aspects de la religion gréco-romaine est particulièrement évidente pour l’historien, comme en témoigne la popularité de la déesse Isis et de son culte dans l’Antiquité classique. » En clair, le christianisme est un plagiat de la religion des Égyptiens noirs. Cette doctrine s’est fortement inspirée de leur mythologie. Par exemple, les notions de naissance virginale, de résurrection, et bien d’autres encore sont des concepts égyptiens qui ont été repris dans la civilisation gréco-romaine. Jésus-Christ n’est donc pas Dieu. Il n’a jamais existé.
Cela dit, il est crucial de comprendre que le christianisme est un symbole de la suprématie blanche, un instrument de domination auquel les Noirs ont été soumis, un outil d’aliénation spirituelle qui a été utilisé pour les« civiliser » pendant la traite négrière, l’esclavage et la colonisation.
Perpétuer les religions esclavagistes au sein de la communauté noire revient à pérenniser l’hégémonie blanche et arabe sur ce peuple. Il est donc temps que les politiciens africains brisent les chaînes de l’ignorance pour que leurs discours de libération soient cohérents. La renaissance de l’Afrique en dépend.
Axel Illary
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