En fin d’émission, la journaliste demande à M. Toussaint s’il était disposé à rentrer dans son pays afin de participer à la vie politique. Ce à quoi l’intervenant se dit prêt à condition que différents facteurs soient réunis.
La question est ensuite renvoyée au représentant du pouvoir pour savoir si l’ex-conseiller du président Gbagbo contre qui aucune charge ne pèse actuellement devant la justice ivoirienne et internationale pouvait librement faire son retour dans son pays. La réponse du militant du Rassemblement des Républicains, sera sans ambages : « la place de ce monsieur (s’adressant à Alain Toussaint) est devant les tribunal » Sic !
Sans le savoir, le fougueux et extrémiste militant vient ainsi de confirmer ce que pense la majorité des Ivoiriens du régime installé à coups de canon par la France impérialiste. Dans un pays démocratique, l’initiative des poursuites est laissée à la justice qui décide contre qui elle doit les engager en fonction d’un certains nombre d’actes qu’elle juge répréhensibles et dont la personne se serait rendue coupable. En Côte d’Ivoire cependant, sous Ouattara, c’est bel et bien le régime en place qui rédige les poursuites et les charges et demande ensuite à la justice de s’exécuter.
La réponse la plus politique aurait été que M. Touré Mamadou déclare simplement que rien, au niveau politique, ne s’oppose au retour de M. Toussaint dans son pays et qu’il appartient à la justice de décider du sort à lui réserver si cela bien sûr se justifie. Mais bon, quand on a affaire à quelqu’un qui a fuit ses études à l’université de Lausanne en Suisse pour s’exiler en Côte d’Ivoire et profiter du rattrapage ethnique qui bat son plein, il ne faut pas s’attendre à mieux.
stevebeko.wordpress.com
Wed, 20 Feb 2013 21:00:00 +0100
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