11 avril 2011 – 11 avril 2012 / Le Fpi dépeint un tableau noir pour la démocratie
A travers le temps et à travers le monde, le conférencier présente les agissements néfastes de ce nouvel ordre fait de mépris des peuples dominés, de coups tordus à la démocratie et d’entraves aux libertés. Le tout, selon l’auteur, étant d’avoir le contrôle des ressources naturelles et de l’appareil de production des pays. Le Nopm, ajoute Gnaoulé Oupoh, c’est un parlement mondial incarné par l’Assemblée générale de l’Onu et une force armée : les soldats de maintien de la paix. Appliqué à la Côte d’Ivoire, voici ce qu’en dit le conférencier : ‘’C’est dans ce tourbillon avec comme centre de gravité les riches gisements miniers du golfe de Guinée, désormais dans le viseur des maîtres du nouvel ordre mondial que se sont retrouvés la Côte d’Ivoire, le régime de la refondation et son leader Laurent Gbagbo, élu démocratiquement président de la république de Côte d’Ivoire en octobre 2000. La coalition des intérêts d’une France rendue fébrile par l’activisme de la Chine, dans son pré carré, et ceux des Etats-Unis jaloux de leur suprématie mondiale, a conduit à la destitution de Laurent Gbagbo par le mécanisme D.R.A.P’’.
Le DRAP étant défini comme la stratégie utilisée pour instaurer le nouvel ordre. In extenso, il signifie selon le conférencier, Diabolisation – Rébellion – Arrestation – Positionnement. Mais Gnaoulé Oupoh termine par une note d’espoir. L’ordre ne peut être permanent, croit-il. Car, argue-t-il, comme tout système, il est né, il a grandi et il mourra. Tirant les analyses des bouleversements actuels, il relève : ‘’Le monde s’achemine donc, avec l’augmentation du nombre des pays émergents, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud, la Chine vers un nouvel équilibre des forces qui ne manquera pas de déboucher sur un changement du rapport des forces en faveur des puissances émergentes, qui, elles, n’ont pas de tradition coloniale, et impérialiste en Afrique’’.
S. Débailly in l’Intelligent d’Abidjan
Thu, 12 Apr 2012 00:47:00 +0200
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