ADO ou la voracité atavique d’un mystificateur

Il a juré ses grands dieux démoniaques, la main sur le coeur qu’en cent jours, il sortirait la Côte d’ivoire du coma économique dans lequel lui, ses tuteurs et ses rebelles en armes l’ont plongée. Avec ADO, c’est l’histoire de la souris qui mord sa victime dans son sommeil puis, qui souffle sur la plaie ainsi occasionnée pour en atténuer la douleur.
Avec Dramane toujours, c’est le crime d’abord puis l’ambulance qui demeure invisible, comme les crottes du chat. Après le sang qu’il a fait couler, il a tout promis ; de la lune à l’aseptisation de la lagune Ebrié et des valises de milliards à la neige qu’il fera tomber à Kong. Tout cela avec le concours des cyniques médias internationaux et des congas de ses griots. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Alassane Dramane Ouattara, l’homme qui fuit son ombre et son nom de baptême tente d’inhumer la Côte d’ivoire qui n’est pas encore morte et ce après avoir fracturé ses jambes. Bien évidemment sur ordre du petit brutal et sanguinaire anti-africain Nicolas Sarkozy.
Dramane le fou et le laquais, déposé en Côte d’ivoire par la France est animé d’un seul objectif, se remplir au maximum les poches et… prendre la poudre d’escampette. Pendant que les Ivoiriens broient du noir à cause de sa rébellion, l’Empereur solution et sa cour ont installé au cœur de la république un dispositif de pillage hors norme de l’économie ivoirienne. Or, cet homme fut le premier pourfendeur du Président Laurent GBAGBO, l’accusant de brader l’économie ivoirienne et s’irritait de la “gloutonnerie financière” d’un chef d’état qui s’accordait un budget de souveraineté d’environ 100 milliards de fcfa. Aujourd’hui, le même fonds de souveraineté est multiplié par trois pour lui et, chose étrange, un autre budget de souveraineté du même montant a été voté par lui seul pour sa femme. Officiellement, celle-ci travaillerait pour la Côte d’ivoire qu’elle a découvert sous le bureau de quelques hommes qu’elle a fait disparaître plus tard. Jacques Foccart n’a-t-il pas dit dans ses mémoires que Dominique Nouvian, épouse Ouattara est le diable en personne? Et si Foccart qui était lui-même un diable affirme qu’il a trouvé plus diabolique que lui, on ne peut que le croire.
Selon les révélations de la Lettre du Continent dans sa livraison du 17 Mai 2012, le “mirliflor” Ouattara vient de s’offrir, n’en déplaise aux centrales syndicales, un avion de luxe, le Beechcraft king Air. Portant ainsi à quatre les avions qu’il a acquis aux frais de l’Etat ivoirien depuis l’effraction sarkozyste du 11 avril 2011.
Comme on le voit, les théories sur la bonne gouvernance se sont heurtées au mur de l’incompétence et du people. De jour et de nuit, les Ivoiriens ont continuellement droit à une gestion révoltante de leur Etat et découvrent l’instauration d’une monarchie insidieuse au palais. «Si j’avais su, je serais descendu dans les rues pour protéger le président Gbagbo en ce jour funeste du 11 avril 2011» regrette amèrement Saly, naguère défenseur invétéré de l’imposteur rebelle alias Dramane d’Odienné, de Dimbokro puis d’autres villes encore, selon le lieu où il se trouve et la personne qui lui pose la question de son lieu de naissance. Comme on fait son lit on se couche serais-je tenté de lui rétorquer. Et pourtant, Alassane Ouattara n’est pas un inconnu sur la scène ivoirienne, celle qui n’est pas politique proprement dite mais qui se revendique telle.
Au crépuscule du règne du potentat Houphouët-Boigny et lors de son bref passage sulfureux à la primature, Dramane nous avait déjà annoncé les couleurs de sa gouvernance. Qui a bu boira, nous enseigne l’adage. Aujourd’hui placé à la tête de l’exécutif ivoirien, le criminel des multinationales nous montre clairement, jour après jour qu’il s’inscrit dans la suite logique de sa primature-sangsue. Certains Ivoiriens qui avaient malheureusement vu en lui un Don Quichotte doivent se mordre les doigts déjà rougis du fait de la consommation abusive du piment, alternative à la viande dans les sauces. Le logiciel de la Solution dont la colonne vertébrale résidait dans les armes et les assassinats des non-nordistes est rayé. Le masque est tombé, Dramane le génocidaire navigue à vue. C’était que la grande gueule, l’imposteur n’avait aucune solution. Il n’avait que les armes de Sarkozy. Et Sarkozy est parti de l’Elysée. Comprenne qui comprendra.

Kephrem Neruda

Wed, 18 Jul 2012 04:57:00 +0200

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