Afrique : Religion – Politique – Zougloutique : Pourquoi les Africains sont-ils tant accrochés à la religion judéo-chrétienne ?

L’Afrique est devenue le lieu privilégié de la religion judéo-chrétienne depuis un certain temps. Tous ou presque tous les Africains visitent les églises et autres temples d’adoration les dimanches sans exceptions.
Aussi, le nombre de pasteurs et d’hommes de Dieu s’est multiplié par 6 avec une hausse de 87% comparée à 56% dans les années 80/90. Les églises se construisent chaque jour et poussent comme des champignons.
Les fidèles aussi ont connu une hausse importante. C’est à croire que les Africains vivent et respirent pour la religion et aussi pour leur salut personnel. Est-ce la fin du monde comme prédite qui serait à la base de cette hausse de fidèles et chrétiens en Afrique ou est-ce la révélation selon laquelle la religion judéo-chrétienne est d’origine africaine?
Dans tous les cas, la religion est une grosse affaire en Afrique et des personnes mal intentionnées prennent le malin plaisir de gruger, escroquer et abuser leurs fidèles et les populations.
La plupart des hommes et femmes de Dieu prétendent tous être des prophètes ou prophétesses en lieu et place d’Evangélistes, Pasteurs ou Docteurs en théologie. La véritable raison de la montée des prophètes et prophétesses est en grande partie due à certaines valeurs africaines, encore accrochées au mysticisme. Les Africains souhaitent savoir tout sur leur avenir, leurs affaires ou comment devenir riches et prospères. Autrefois, les Africains fréquentaient les marabouts et autres escrocs à deux balles afin de les consulter et améliorer leur destin. De nos jours, les prophètes et prophétesses se chargent de prédire au nom de “Jésus” l’avenir des fidèles et des populations.
Aussi, ils promettent d’intercéder auprès de “Jésus” afin que les mauvaises langues et les mauvais sorts s’éloignent du concerné et par ricochet ouvrir grandes les portes pour la bénédiction, le succès et la prospérité.
Les hommes et femmes de Dieu en Afrique exploitent abusivement leur position de curés et autres afin d’abuser de la naïveté des fidèles. Nombreux fidèles offrent des grosses sommes d’argent à leurs pasteurs et autres afin d’avoir un minimum de prospérité.
Aussi, ces hommes et femmes organisent des sessions de prières ou des veillées afin d’améliorer le bien-être social de certains individus payant cash pour la bénédiction. La bénédiction a une valeur marchande de nos jours. Plus le fidèle paie, plus l’église lui accorde des faveurs inestimables et des prières en privé. Moins il paie, moins le fidèle est considéré au sein de l’église.
Pourquoi les Africains sont-ils tant accrochés à la religion? À quoi cela répond-t-il? Sommes-nous si proche de la fin du monde?
Il est très important en notre qualité d’anthropologue politique d’apporter des éléments révélateurs sur la religion judéo-chrétienne et sa véritable origine.
En effet, tout est parti de l’Égypte antique, au temps des pharaons et souverains éburnéens ou kamites ou noirs, bien avant l’invasion des euro-asiatiques au 7è siècle. La bible actuelle est issue du papyrus égyptien, un document traditionnel africain comportant les premières inscriptions de la religion divine. Il y avait par exemple le Dieu du Soleil ou Rê ou encore Râ.
Selon Wikipédia :
“ Rê ou Râ (fondé sur la reconstruction attestée du copte par Rīʕu, signifiant celui qui fait) est le dieu du disque solaire dans la mythologie égyptienne. Sa naissance serait attribuée à la déesse Neit, qui aurait mis Rê au monde sous la forme d’un œuf. Rê sortit de l’œuf et fut aveuglé par la lumière. Cette lumière fit couler des larmes de ses yeux, d’où naquirent les premiers hommes. Cependant, d’après Neil Philip dans son œuvre Mythes et Légendes, il semblerait que Rê se soit créé lui-même en se nommant, comme il créera les éléments de la vie en les faisant sortir du Noun, l’océan primordial. Il devient la divinité principale sous l’Ancien Empire. Il est souvent représenté avec une tête de faucon sur laquelle est posé le disque solaire protégé par le cobra dressé. Mais il peut apparaître sous bien d’autres formes, comme celle de Khépri, le scarabée bousier symbolisant la renaissance, ou encore sous la forme d’un homme couvert d’or. Rê a également été associé à plusieurs autres dieux comme Amon pour devenir Amon-Rê, ou encore Atoum. Assimilé à Atoum, le dieu d’Héliopolis, il est le créateur de l’univers.
Le dieu Rê était également fortement associé au jour de l’an 2. Le I Akhet 1, jour de l’an égyptien, était l’occasion d’une « fête de Rê » selon un papyrus et un ostracon d’époque ramesside, et selon deux autres papyrus, il s’agissait du jour de sa naissance. Mais déjà, dans les textes des pyramides, Rê était considéré comme « le maître de l’année ».”
Les anthropologues occidentaux ont aussi découvert le vrai nom de Dieu ou Amon d’où viendrait le “Amen” après chaque prière ou souhait. Amen signifie “ainsi soit-il ou que la volonté d’Amon soit faite”.
De nombreux pharaons noirs portèrent le nom “Amon” en reconnaissance et témoignage de la puissance divine d’Amon, le Dieu unique, comme ce fut le cas de Toutankhamon et bien d’autres. Toutes les instructions divines reçues et enseignées par les grands prêtres égyptiens furent transcrits sur des documents appelés le papyrus ou la bible de l’Egypte ancienne.
Au 7è siècle l’Égypte fut envahie par les arabes et autres européens, emportant avec eux de nombreux papyrus et objets d’art sans oublier d’inestimables richesses. Les papyrus furent plus tard transformés en livres en y apportant des personnages nouveaux tels Moïse, Jésus, Mahommet et bien d’autres personnages bibliques. La plupart des personnages bibliques ont visité et séjourné en Égypte depuis Abraham, le père de la foi, Moïse et même Jésus-Christ. Tous ces personnages ont reçu leur éducation de base religieuse en Afrique.
Cependant, il fallut attendre un autre personnage biblique de la période de Jésus, du nom de l’Empereur Constantin, un souverain romain occupant la Palestine, afin de voir la naissance de la Bible actuelle et la création du Christianisme. Cette bible fut inspirée de l’hébreu, elle même inspirée de la tradition religieuse égyptienne.
Cette bible fut traduite de l’hébreu au latin puis plus tard dans les langues européennes comme la Bible française de Louis Segond et celle de James, la version anglaise.
La plupart des bibles actuelles tirent leurs sources de ces deux bibles française et anglaise, elles mêmes truffées de contre-vérités et d’apports personnels.
Par exemple, YHWH est un tétragramme juif qui signifie Yoshua ou Yeshoua ou en latin Jésus. La langue romaine de l’époque était très limitée en vocables et n’avait pas d’équivalent en hébreux. Les traducteurs de la Bible juive ou la Torah se sont contentés de traduire YHWH en lui donnant un équivalent loin d’être l’expression même du nom original. YHWH est devenu Jésus.
Cependant Jésus n’est pas un nom hébreux mais plutôt romain. Le vrai nom du seigneur est Yoshua ou Yéshoua et non Jésus. D’ailleurs les juifs orthodoxes et actuels continuent encore d’appeler le seigneur Yoshua et non Jésus comme communément partagé.
C’est l’image d’un individu dont le nom signifie “beauté” dans sa langue maternelle mais cet individu est plutôt appelé “ Beauté” ou “Mr Beau” au lieu du nom originel. Par exemple, ONÊNI en bété (langue du Sud-Ouest de la Côte D’Ivoire) signifie “ beau ou beauté”.
L’individu doit être uniquement appelé ONÊNI et non Mr Beau ou Beauté. C’est exactement le cas de Jésus et de Yoshua. Yoshua n’est pas Jésus. S’adresser à Jésus, c’est donc s’adresser à un imposteur. Le véritable seigneur, fils unique de Dieu est bel et bien Yoshua ou Yéshoua ou Adonis et non Jésus, un nom purement romain sans aucune signification.
En clair, la Bible occidentale est truffée de contre-vérités sur les noms des personnages bibliques, leur histoire, leurs actions et bien d’autres éléments.
C’est donc cette bible version occidentale qui fut utilisée dès le partage de l’Afrique suite à la Conférence de Berlin de 1884-1885.
Les Africains se sont facilement retrouvés ou reconnus dans la bible car l’histoire des personnages bibliques était similaire à leurs propres histoires contées au clair de la lune et pendant des générations. La seule différence est l’apparition de nouveaux personnages en remplacement des personnages comme le Dieu égyptien OSIRIS par exemple.
En d’autres termes, le papyrus égyptien est devenu plusieurs siècles plus tard la Bible occidentale, enseignements divins d’origine africaine, perdus et ramenés sous formes d’évangiles.
En d’autres termes, les Occidentaux nous vendent nos propres produits sans que cela ne puisse nous interpeller. Ils le font encore de nos jours avec nos produits agricoles, transformés en Occident et revendus trois fois plus chers sur notre continent.
La bible actuelle est bel et bien issue du papyrus égyptien et cela explique pourquoi les Africains sont tant accrochés à la religion.
Les Africains furent les premiers à découvrir et expérimenter Dieu, à le nommer (AMON) et à le vénérer. Cette pratique est restée gravée dans notre subconscient et nos habitudes. Par conséquent, les Africains sont prédisposés à accepter l’existence d’un être suprême invisible, appelé AMON.
D’ailleurs le nom de Dieu varie d’une langue africaine à une autre. Ce n’est point l’invasion des Arabes et Européens ou la colonisation qui nous l’ont apporté. Cela veut simplement dire que nous connaissions Dieu longtemps avant l’arrivée des colons. Par exemple “Lago” en bété signifie Dieu mais il ne signifie rien en Français ou en Anglais.
Par conséquent, ce ne sont pas les français qui nous ont apporté la connaissance divine mais plutôt que celle-ci pré-existait en nous.
Les Occidentaux nous ont apporté de nouveaux personnages en effaçant toutes traces de notre passé glorieux. Ils ne nous ont rien apporté ou appris. Ils se servent de notre passé glorieux et de notre prédisposition religieuse afin de nous maintenir dans la servitude. C’est cela le véritable drame des africains, victimes de leur propre succès religieux.
Les Occidentaux ont fait un travail psychologique intense en nettoyant notre subconscient des pratiques anciennes issues de l’Égypte. Nos pratiques anciennes sont malicieusement traitées d’animistes ou de Kafir. Et pourtant, les européens eux-mêmes n’ont aucune culture religieuse ou un quelconque repère historique et religieux. Leur unique repère religieux remonte à l’Empereur Constantin 1er. Avant Constantin, il n’existait absolument rien.
Par contre, la religion égyptienne ancienne existait longtemps avant la naissance de Constantin et de Jésus-Christ. La religion africaine existe depuis la naissance des premières communautés humaines dans la vallée du Nil jusqu’en Éthiopie actuelle. D’ailleurs, l’Éthiopie est souvent mentionnée dans la Bible en ce qui concerne l’histoire de la Reine Shaba, du Roi Salomon et de leur fils Ménélek, premier souverain noir juif ou Falasha et ancêtre de l’Empereur Haïlé Selassié d’Éthiopie.
En d’autres termes, la religion africaine a débuté longtemps avant la naissance de Jésus et est indiscutablement partie de l’Afrique. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Afrique est le berceau de l’humanité. Tout est parti de l’Afrique et les grands savants grecs tels Pythagore, Thalès et bien d’autres ont tous reçu leur connaissance et formation en Égypte et non ailleurs.
C’est justement pour des raisons racistes et ou suprématistes que tout fut accordé aux Occidentaux au détriment des Africains.
Les Africains ont occupé tout notre univers depuis l’Afrique jusqu’à la Chine actuelle et une grande partie de l’Asie de l’Est. Il existe encore depuis plus de 40 000 ans, longtemps avant la traite négrière, des noirs en Asie, appelés les Négritos ou petits nègres en espagnol. Tous ces détails seront communiqués dans le prochain ouvrage scientifique de Nick De Bessou, sur le Panafricanisme.
Il est donc clair que les Africains ne sont pas victimes de la religion judéo-chrétienne mais plutôt victimes de leur naïveté à ne point reconnaitre leur propre histoire ou religion, vendue par des usurpateurs. C’est cela le véritable drame de l’Africain. Il ignore tout de son passé glorieux et est modelé ou façonné selon la tradition coloniale ou esclavagiste consistant à le forcer à rejeter ses pratiques et son histoire , décrites de sauvages et ou barbares au profit des Occidentaux, prétendant être des anges, des philanthropes, ou des personnes nous ayant apporté la civilisation. Quelle civilisation ?
Celle qui fut exportée de l’Afrique pour être modifiée à souhait et nous rendre plus esclaves et dépendants?
Quelle est cette civilisation qui arrache des enfants au sein leurs mères pour les faire travailler dans des champs de coton ou de canne à sucre des milliers de kilomètres de leur terre natale?
Quelle est cette civilisation qui tue pour la couleur de la peau, qui viole ses propres enfants, abuse des enfants, s’accouple avec des animaux domestiques, prône l’homosexualité et s’oppose farouchement à la polygamie etc?
La civilisation occidentale a montré ou étalé toutes ces limites. Elle n’a plus rien à offrir au monde. Elle nous a uniquement laissé des nouvelles langues comme le Français, l’Anglais et le Portugais. Nous avons uniquement appris à lire et écrire dans ces langues-là et rien d’autres.
La Zougloutique est une philosophie africaine vieille de plus de 20 ans cofondée par Nick De Bessou et ses camardes de l’Université d’Abidjan (Côte d’Ivoire) au sein du groupe artistique les Parents du Campus Ambiance.
Cette philosophie prend pour point de repère la Divinité ou Dieu pour expliquer les maux de la société. Le questionnement zougloutique est le suivant: Qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort?
C’est donc à la recherche d’explications auprès de la Divinité, que la Zougloutique nous renvoie à notre propre vécu et les maux minant notre société et notre univers.
L’objectif de la Zougloutique est de rétablir toute la vérité, voilée dans les livres et autres encyclopédies occidentaux, ayant favorisé notre conditionnement, notre dépendance, notre déshumanisation, notre dénaturalisation et notre servitude aux mains des colons.
La Zougloutique est une thérapie consistant à créer le choc chez ces personnes conditionnées afin de les réveiller comme le médecin appliquerait un choc électrique au cœur d’un patient mourant. Le choc doit être relativement violent, cru et sans aucun détour.
En clair, la Zougloutique est d’une franchise sans détours et sans prise de positions. Elle explique les choses telles qu’elles se présentent à nous sans parti pris afin que l’individu prenne le temps d’absorber la nouvelle donne et en faire bon usage.
Pour tous ceux qui ont eu la chance d’écouter certains artistes Zouglou, ils constateront la crudité des mots utilisés, loin d’être vulgaires ou indécents. Ils expriment leur vécu dans toute sa laideur sans faux fuyant. C’est donc cela le style adopté par le FDRC : Instruire, Éduquer, Former et Transformer.
Le Zouglou s’oppose aux mensonges, aux contre-vérités et à la manipulation des faits et de l’histoire.
L’objectif final est de transformer l’individu et de le préparer aux futures batailles de la communication, de l’indépendance totale de nos âmes et de nos états. Enfin, créer de nouvelles personnes ou citoyens responsables, matures et capables d’apporter un plus à la communauté.
L’on ne peut apporter un plus à sa communauté si ce dernier sait exactement tout sur sa propre histoire, son passé glorieux, son présent et ce qu’il entend faire de son avenir.
La Zougloutique et la Religion vont de pairs. La Religion et la Politique vont également de pairs. Toutes ces trois entités sont liées par un seul cordon ombilical. Être un Zouglou, c’est aussi être un homme religieux et un activiste politique.
Le véritable problème de la religion en Afrique pourra se résoudre un jour, si les Africains sont suffisamment conscients de l’origine des Bibles et autres évangiles.
En d’autres termes, l’éducation est la clé de tout. Les Africains doivent se départir de leur condition d’assimilés et s’imposer comme de véritables leaders, leaders et souverains pour avoir régné sur cette planète longtemps avant la montée en puissance des Occidentaux. Sans éducation, il n’y aura jamais le changement escompté.
C’est pour cette raison que nos populations doivent faire l’objet d’une éducation voire ré-éducation à tous les niveaux afin d’éviter qu’elles soient des éternelles victimes.
Fait à Angers le 10 Avril 2014.
Nick De Bessou
Juriste & Anthropologue Politique
Président du FDRC
Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises
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Sun, 13 Apr 2014 15:02:00 +0200
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