Alpha Blondy en appelle à l’acceptation des résultats des urnes.

POUR AVOIR OFFERT Alpha Blondy aux Ivoiriens, Laurent Gbagbo, candidat du Fpi au scrutin électoral du 31 octobre, a tenu à être présent à ce ‘’meeting musical’’. A travers sa brève apparition sur le podium, le candidat de La Majorité Présidentielle a joué des notes de piano pour soutenir ‘’Dji’’, chanté par Jagger.
Durant plus de deux heures de spectacle, la star mondiale du reggae a distillé un discours rassembleur. Alpha Blondy a insisté sur l’opportu- nité des Ivoiriens à fumer résolument le calumet de la paix. « Je suis là en tant qu’Ambassadeur de la Cedeao et des Nations Unies pour la paix… Je ne suis pas un politicien… Donnez-vous la main. Ne jouez pas le jeu diviseur des politiciens… On ne fait pas de campagne pour quelqu’un, on fait la campagne pour la paix », a clarifié l’artiste –Koné Seydou de son vrai nom – à ceux qui soutiennent qu’il a pris position pour tels ou tels politiciens. C’est donc fort de son indépendance politique que Alpha Blondy a prêché : « Je voudrais dire à mes grands-frères Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, Bédié, Anaky Kobéna, Wodié et ceux que je n’ai pas cités, que la paix n’est pas for- cée, mais obligatoire ». Traduisant vertement ses appréhensions par rapport au refus d’acceptation des résultats après proclamation des ré- sultats de l’élection présidentielle, la méga star s’est offusqué. « J’ai peur. Si déjà pour un concert d’Al- pha, on divise les Ivoiriens, que va- t-il se passer quand on va donner les résultats. Ça me fait froid dans le dos », s’est-il préoccupé. Soutenu en pre- mière partie par ses cadets Ras Goody Brown, Kalujah ainsi que le percussionniste-chanteur Julien Goualo, Le Solar system avec à sa tête son chef de fil Alpha Bolndy, a servi ‘’Ne tirez pas sur l’ambulan- ce’’, ‘’politique’’, ‘’Peace in Liberia’’ ‘’Fanta Diallo’’, entre autres. C’est aux enivrons de 18h 30 le jeudi 28 octobre que Jagger a mis fin à son concert de la paix à Yopougon. Comme pour dire merci au ‘’dona- teur’’ Laurent Gbagbo, le public, paré pour la plus part à l’effigie de son candidat [Laurent Gbagbo], ré- uni en groupuscule allait et venait dans tous les sens, scandant en chœur : «Gbagbo ayoo, Gbagbo ayoka ka ka…»
Durant plus de deux heures de spectacle, la star mondiale du reggae a distillé un discours rassembleur. Alpha Blondy a insisté sur l’opportu- nité des Ivoiriens à fumer résolument le calumet de la paix. « Je suis là en tant qu’Ambassadeur de la Cedeao et des Nations Unies pour la paix… Je ne suis pas un politicien… Donnez-vous la main. Ne jouez pas le jeu diviseur des politiciens… On ne fait pas de campagne pour quelqu’un, on fait la campagne pour la paix », a clarifié l’artiste –Koné Seydou de son vrai nom – à ceux qui soutiennent qu’il a pris position pour tels ou tels politiciens. C’est donc fort de son indépendance politique que Alpha Blondy a prêché : « Je voudrais dire à mes grands-frères Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, Bédié, Anaky Kobéna, Wodié et ceux que je n’ai pas cités, que la paix n’est pas for- cée, mais obligatoire ». Traduisant vertement ses appréhensions par rapport au refus d’acceptation des résultats après proclamation des ré- sultats de l’élection présidentielle, la méga star s’est offusqué. « J’ai peur. Si déjà pour un concert d’Al- pha, on divise les Ivoiriens, que va- t-il se passer quand on va donner les résultats. Ça me fait froid dans le dos », s’est-il préoccupé. Soutenu en pre- mière partie par ses cadets Ras Goody Brown, Kalujah ainsi que le percussionniste-chanteur Julien Goualo, Le Solar system avec à sa tête son chef de fil Alpha Bolndy, a servi ‘’Ne tirez pas sur l’ambulan- ce’’, ‘’politique’’, ‘’Peace in Liberia’’ ‘’Fanta Diallo’’, entre autres. C’est aux enivrons de 18h 30 le jeudi 28 octobre que Jagger a mis fin à son concert de la paix à Yopougon. Comme pour dire merci au ‘’dona- teur’’ Laurent Gbagbo, le public, paré pour la plus part à l’effigie de son candidat [Laurent Gbagbo], ré- uni en groupuscule allait et venait dans tous les sens, scandant en chœur : «Gbagbo ayoo, Gbagbo ayoka ka ka…»
Avec l’Intelligent d’Abidjan / Par Krou Patrick
Sat, 30 Oct 2010 03:59:00 +0200
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