Attaques simultanées des camps d’Akouedo et d’Abengourou : Le FPI a commencé sa guerre

Les récentes attaques des camps d’Akouédo et d’Abengourou commencent à livrer leurs secrets.
Les ivoiriens se sont réveillés, ce lundi 06 Août 2012, sous les crépitements des armes de guerre. Dans la nuit du samedi à dimanche, le commissariat de police du 17ème arrondissement de Niangon a été attaqué par des hommes en arme. Bilan : 4 éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) tués. Vingt-quatre (24) heures plus tard, c’est autour des camps d’Akouédo à l’entrée de Bingerville et d’Abengourou, à l’intérieur du pays, d’être pris simultanément pris d’assaut par des individus lourdement armés. Le bilan est lourd : 6 éléments des FRCI ont trouvé la mort. Et les assaillants ont pu se fondre dans la nuit pris en chasse par les FRCI venus en renfort. Des ratissages ont eu lieu dans la ville de Bingerville pour débusquer les assaillants qui ont pu y trouver refuge. Aujourd’hui, plus que jamais le puzzle se met en place. Loin d’un sentimentalisme béat, il est clair que ces attaques répondent à un schéma diaboliquement ourdi par des individus tapis dans l’ombre. Et c’est d’ailleurs un secret de polichinelle pour personne qu’une situation de ni guerre et ni paix ne profiterait qu’à un seul parti : le Front Populaire Ivoire (FPI). Ainsi, le parti de l’ex président ivoirien nourrit une haine viscérale et vicieuse à l’endroit de l’actuel Président ivoirien Alassane Ouattara. Il a juré de le perdre en appelant à maintes reprises ses militants à la mobilisation. En dénote les discours enflammés de Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du FPI. En dénote aussi, les discours empreints de haine lancés par Koné Katinan depuis son exil doré du Cameroun. Le refus du dialogue L’appel du Président Alassane Ouattara à la réconciliation est resté sans écho. Non seulement le FPI a refusé d’aller à l’élection législative, mais aussi, il a refusé tout dialogue avec le pouvoir en place. Les sollicitudes d’Alassane Ouattara et les rencontres à la Primature avec le Premier Ministre Ahoussou Kouadio Jeannot n’ont pu faire sauter les verrous du refus obsessionnel du FPI de s’assoir à la table de la négociation. Pire, les cadres du parti à la rose n’ont de cesse à mettre sur la table des discussions des préalables tels que la libération de Laurent Gbagbo et des personnalités détenues dans les différentes prisons de l’intérieur du pays. Mieux en souterrain, il a mis en branle ses réseaux d’intoxication et de propagande en vue de salir l’image du régime actuel. Ainsi, il ne se passe plus de déplacement du Président Alassane Ouattara sans que les militants du FPI ne tentent de le prendre à parti. Sur les réseaux sociaux, les activistes du FPI passent à l’action. Des termes tels que ‘’Dramane le ténébreux’’ ou le ‘’boucher’’ sont collés au Président de la République. Tous les problèmes sécuritaires sont repris et exacerbés par ces activistes dont la seule mission est de montrer que l’insécurité est toujours de mis en Côte d’Ivoire. Les attaques de l’ouest : les prémices En effet, les attaques de l’Ouest du pays par des bandes armées de mercenaires libériens et de miliciens à la solde du FPI ont été les prémices du complot. A la suite de ces attaques des informés récurrents ont fait état de ce qu’Abidjan avait été infiltré par ces chiens de guerre à la solde du FPI. Ce n’était plus qu’une question de temps. D’autant plus que l’arrestation de Lida Kouassi Moïse n’avait fait que retarder un éventuel attaque du pays par les hommes du FPI depuis le Ghana et le Libéria. C’est désormais chose faite. Car, le FPI vient de commencer sa guerre contre l’Etat de Côte d’Ivoire.

Source : www.ivoireactu.net

Tue, 07 Aug 2012 01:56:00 +0200

0

Laisser un commentaire

Nous utilisons des cookies afin de vous offrir la meilleure expérience possible sur notre site Web. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.
Accepter
Refuser
Privacy Policy