Azaguié – Pour cause d’insécurité grandissante : Les fonctionnaires arrêtent le travail

Il ne fait pas actuellement beau pour les habitants d’Azaguié. Selon Bamba Ladji, porte-parole du collectif des fonctionnaires et agents de l’Etat qui lutte contre l’insécurité, la peur a gagné toute la population du fait des agressions à la kalach qu’ils subissent à longueur de journée. A l’en croire, depuis la fin de la crise postélectorale la psychose a gagné toute les personnes, puisque plus d’une quarantaine de personnes de tous les corps de métier se sont faits agresser sans que les forces régaliennes (Gendarmes et Policiers) en poste dans cette localité ne lèvent le petit. Et l’agression du curé de l’église catholique, l’Abbé Marc, il y a quelques semaines est venue accroître la peur des populations. Excédés par ces agressions qui fusent de partout, les fonctionnaires et agents de l’Etat ont saisit d’une part le sous-préfet de la localité et d’autre part le préfet de la Région de l’Agneby pour que des mesures soient prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Malheureusement, malgré les assurances du préfet de la Région de l’Agneby, les agressions n’ont pas connu de répit, elles ont même gagné en intensité explique le porte-parole du collectif. C’est pour protester contre cet état de fait que les fonctionnaires ont fait fermer toute l’administration dans la matinée d’hier. Toutefois, ils se proposent de se réunir aujourd’hui pour plancher sur la situation d’insécurité qu’ils vivent depuis plusieurs mois. Mais avant cette rencontre, le porte-parole du collectif interpelle le gouvernement et plus particulièrement le ministre de l’intérieur afin que des mesures spéciales soient prises pour assurer la sécurité des citoyens afin de leur permettre de vaquer tranquillement à leur travail. Bamba Ladji a également profité pour demander aux responsables de la Sodeci de régler leur problème d’eau qui perdure. A ceux-là, il a fait savoir qu’Azaguié, les populations reçoivent l’eau seulement aux environs de 2 heures du matin, dans une zone où les détenteurs de la kalack sont les maîtres des lieux.

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