Commémoration du 11 avril 2011 : Ce qui s’est passé à Accra, hier • Lida Kouassi présent • Des jeunes ivoiriens interpellés
Le bilan de Ouattara dressé
Il nous a, en outre, remis les déclarations et autres témoignages qui étaient au programme de la commémoration. Dans le texte signé du porte-parole des Ivoiriens en exil, Dr Assoa Adou exige ‘’la libération immédiate et sans condition de nos collègues et camarades de lutte déportés et embastillés, le rétablissement sans délai de la sécurité publique, des droits fondamentaux et libertés démocratiques pour tous, la dissolution des Frci et la restauration des forces armées régulières de Côte d’Ivoire dans leur fonction régalienne, en attendant la construction de nouvelles forces armées nationales et républicaines en Côte d’Ivoire’’. De plus, il ‘’demande la restitution des domiciles occupés, des patrimoines confisqués et le déblocage des avoirs et des biens gelés et la suspension des mandats d’arrêts internationaux et des différentes poursuites engagées dans la logique d’une justice des vainqueurs en attendant la réhabilitation d’une justice véritablement républicaine dans notre pays’’. Dans un autre document, signé encore du Dr Assoa Adou, la Coordination Fpi en exil dissèque le bilan de la gouvernance Ouattara et arrive à la conclusion que ‘’la situation actuelle est donc caractérisée par une dictature tribale et génocidaire, une insécurité meurtrière, un assèchement des ressources publiques, une économie de prédation et un endettement excessif, une destruction de l’Etat, du tissu social, une croissance de l’analphabétisme, du chômage, de la cherté de la vie et de la pauvreté’’. De plus, nous avons reçu deux autres documents dans lesquels, Marcel Gossio, baron du Fpi et Agnès Dogbo, membre du comité central du Fpi, ont fait des témoignages sur le bombardement de la résidence des chefs de l’Etat dans laquelle, Laurent Gbagbo était jusqu’à son arrestation le 11 avril 2011. Faut-il le souligner, au moment ou nous étions en entretien avec l’ancien ministre Lia Bi, nous avons été approché par Lida Kouassi Moise. Habillé dans une chemise pagne, manche longue et portant des lunettes, l’ex-ministre d’Etat, ministre de la Défense et de la Protection civile de Laurent Gbagbo (2000-2003), sourire aux lèvres, respirait visiblement la forme. Nos tentatives pour lui arracher des mots se sont avérées vaines. Aux dernières nouvelles, deux jeunes ivoiriens, partis pour enlever des banderoles au ‘’National Center’’, ont été interpellés par la Police ghanéenne. Ils n’avaient pas encore été libérés au moment ou nous mettons sous presse.
SYLLA A. in Soir Info
(Envoyé spécial)
Thu, 12 Apr 2012 08:41:00 +0200
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