Communiqué de presse de L’UJIF : Menaces sur les journalistes ivoiriens de France !

PARIS – La menace d’atteindre à l’intégrité physique proférée par le dénommé Sylla Mamadou, président de la section France de la Commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire (C.E.I.) à l’encontre du journaliste ivoirien Axel Illary, Secrétaire de la section Europe de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (U.N.J.C.I) et par ailleurs Secrétaire à l’Organisation de l’Union des journalistes ivoiriens de France (U.J.I.F.), a suscité l’indignation de l’ensemble des journalistes ivoiriens résidant en France et plus particulièrement les membres de l’U.J.I.F.
Cette affaire fait suite à un entretien accordé par M. Issa Koné – membre de la Majorité présidentielle ivoirienne qui soutient la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle prochaine en Côte d’Ivoire – au journal d’information en ligne www.ladepechedabidjan.net dont notre confrère Axel Illary est le Directeur de la publication.
En effet, le mis en cause avait en son temps « cosigné avec d’autres présidents locaux de CEI, une motion de soutien à M. Robert Beugré Mambé » précédemment président de ladite commission au plan national alors que le camp présidentiel dont Sylla Mamadou est une des émanations, soutenait le contraire avant que le chef de l’Etat ivoirien, lui-même, ne procède à son limogeage. Un des épisodes de la crise ivoirienne qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Cette information révélée sur le site de la Dépêche d’Abidjan est à l’origine de la colère aveugle de Sylla Mamadou qui dit d’ailleurs avoir été diffamé. Plutôt que de chercher à exercer son droit de réponse en intellectuel et homme politique averti, le président de la CEI France, titulaire d’un PHD en Economie, a choisi la voie de la violence et de la médisance.
Nous ne pouvons qu’être indignés devant un tel comportement qui ne trahit pas cette violence qui caractérise désormais la seconde nature des individus de l’acabit de Monsieur Sylla Mamadou, détenteur d’un titre à résonance.
Le dernier n’est malheureusement pas à son premier acte de menaces d’atteinte à l’intégrité physique des journalistes ivoiriens exerçant courageusement et professionnellement leur métier en France.
Plusieurs de nos confrères ont été dans le collimateur de M. Sylla Mamadou dont la réputation de grand bagarreur de tous les temps se dispute à son triste parcours politique. Entre autres Clément Yao (Président de l’UJIF et correspondant permanent du quotidien gouvernemental ivoirien Fraternité Matin), Hervé Cohx Amani (Directeur de la publication de DirectAbidjan.com), Eugène Yobouët (correspondant permanent du quotidien ivoirien Le Nouveau Réveil), pour ne citer que ceux-là, ont essuyé ses quolibets.
L’Union des journalistes ivoiriens de France, résolument attachée à la Liberté de la presse, à la Liberté d’expression, à la Démocratie (…), juge inacceptable que ses membres soient menacés par un individu, soit-il président d’une Commission électorale indépendante en France, pays des Droits de l’Homme.
L’Union des journalistes ivoiriens de France dénonce énergiquement cette atteinte grave à la Liberté de la presse et se réserve également le droit de saisir les autorités compétentes françaises et ivoiriennes, les associations de journalistes et de donner par la même occasion une suite judiciaire à cette affaire.

Fait à Paris le 29 avril 2010

Pour le Bureau Exécutif de l’U.J.I.F.

Le secrétaire général
Jean-Paul Oro

Fri, 30 Apr 2010 00:16:00 +0200

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