Le projet d’appui à la réconciliation entre la population et la police nationale, qui a débuté par la commune de Marcory, implique plusieurs commissaires et officiers de police et plusieurs groupements de populations civiles.
Le programme qui comprend un atelier de formation vise à outiller la police ivoirienne et à renforcer ses capacités opérationnelles, dans l’optique de sceller la réconciliation entre la police et la population.
Le directeur général adjoint de la police nationale Yaya Camara a ainsi exprimé la gratitude du gouvernement ivoirien aux donateurs pour leur engagement dans la réforme du secteur de la sécurité en Côte d’Ivoire.
"Il faut veiller au respect des droits de l’Homme et il convient de savoir qu’il y a des manières de se comporter envers un citoyen", a noté M. Camara.
"Ce projet vise trois objectifs intermédiaires, à savoir, la réhabilitation et l’équipement de la police nationale, la facilitation du dialogue entre la population civile et sa police nationale et la formation des policiers en matière de recyclage et de perfectionnement", a-t-il énoncé.
De l’avis de celui-ci, la proximité de la police avec la population permettra "à coup sûr" de rétablir la confiance, de veiller au respect de la déontologie et d’impulser une nouvelle dynamique de réconciliation.
Les responsables du PNUD ont réitéré leur voeu de renforcer le processus de stabilisation et de réconciliation nationale en contribuant à la restauration de l’autorité légitime des services de sécurité intérieure.
Pour leur part, les autorités sécuritaires ivoiriennes ont déjà multiplié des appels envers la police nationale afin qu’elle change de comportement pour se réconcilier avec la population civile et pour bénéficier de sa confiance et de sa collaboration.
Le projet qui bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et le PNUD s’étendra de manière progressive à toutes les bases de police du pays. Fin
Xinhua
Fri, 24 May 2013 16:07:00 +0200
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