Dans la nuit du mardi 29 juin au mercredi 30 juin 2010, K.D et son épouse ont été refoulés par la clinique Hôtel Dieu. Tout simplement, parce que l’époux n’avait pas la somme d’argent exigée par les agents de la clinique en service ce jour. Voulant transférer son épouse ailleurs, celle-ci trouve la mort en cours de route. K.A qui s’est résolu à porter plainte, a joint notre rédaction pour conter sa mésaventure et interpeler les autorités. «Dans la nuit du mardi à mercredi, mon épouse a piqué une crise d’asthme. Nous avons fait en vain le tour des Chu de Cocody et de Treichville. L’on nous a dit qu’il n’y avait pas de place et on nous a conseillé d’aller dans une clinique. Il était 3H du matin et nous sommes arrivés à la clinique Hôtel Dieu. Là-bas, on nous exige une caution d’un million de FCFA. Je réponds que je n’ai pas d’espèce, que je peux donner un chèque et régler le nécessaire le lendemain. Niet du service de garde qui exige le cash. Malgré ma détresse et l’urgence, le refus reste ferme. En route vers la Pisam mon épouse rend l’âme dans le taxi aux environ de 4 heures du matin. Comment peut-on encore mourir de cette façon dans notre pays. Je compte porter plainte contre la clinique Hôtel Dieu pour non assistance à personne en danger. Il faut qu’on cesse de laisser les gens mourir pour 10 mille, 100 mille, un million ou même dix millions de FCFA. Mon cas doit être le dernier pour ces marchands de soins qui ne pensent qu’à l’argent et qui oublient que si eux-mêmes devaient tout payer cash, leur clinique ne fonctionnerait plus». La détresse de K.D remet en scène la question de la prise en charge des malades et, surtout le renforcement des chambres des malades dans les hôpitaux publics
Fri, 02 Jul 2010 02:04:00 +0200
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