Economie/Coopération Sud-Nord: L’Allemagne offre 7,2 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire

D’un montant de 7,2 milliards de FCFA, le don de la République de l’Allemagne se repartit ainsi : 5,2 milliards de FCFA destinés à la lutte et à la prévention contre le VIH/Sida et 2 milliards de FCFA pour l’aménagement du Parc national de Taï. La République fédérale de l’Allemagne qui attache du prix aux initiatives des autorités ivoiriennes en faveur des questions sociales entend ainsi apporter sa contribution à l’édification d’une Côte d’Ivoire moderne et prospère. C’est le sens de l’action de ce pays qui ne cesse de soutenir la Côte d’Ivoire au cours de cette crise. Alors même que certains pays avaient fermé leurs frontières pour cause de guerre. C’est au regard du sens élevé des autorités allemandes à préserver l’amitié au détriment d’autres intérêts égoïstes que le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby, a témoigné la reconnaissance des autorités ivoiriennes à ce pays de l’Europe. « Je voudrais réitérer la volonté du Gouvernement ivoirien à mettre en œuvre l’ensemble de ses engagements vis-à-vis des partenaires au développement », a assuré l’argentier ivoirien. Qui promet la transparence dans la gestion du don de la République fédérale de l’Allemagne. Pour témoigner son soutien aux initiatives ivoiriennes dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et de la relance de l’activité économique, la République fédérale d’Allemagne, à travers son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Dr Stephan Keller, a annoncé le 9 mars 2010, l’annulation 16 milliards de FCFA, au titre de la dette extérieure, sur un stock de dettes estimé à 95,7 milliards de FCFA. Aussi a-t-elle prévu le rééchelonnement d’un montant de 54,2 milliards de FCFA, sur une durée allant de 23 à 40 ans après un différé d’au moins de 6 ans. L’accord de don de 5,2 milliards de FCFA porte le montant du financement global alloué par l’Allemagne à la planification familiale et la lutte contre le Sida à 14,3 milliards de FCFA.

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Honoré Kouassi