Election Présidentielle / Jacqueline Lohouès Oble (candidate à la présidentielle) : ’Gbagbo, Bédié et Ouattara se battent depuis 20 ans’’

Photo : DR
Aux nombreux militants et sympathisants venus l’écouter à la place zone « Z » du quartier N’Zuessy (220 logements), le professeur Oble a indiqué que parmi les prétendants à la magistrature suprême, elle est la mieux placée pour remporter le scrutin présidentiel. Car selon elle, «Les Ivoiriens sont fatigués des querelles, des trois grands leaders de la scène politique ivoirienne. A savoir les président Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et le Premier ministre Alassane Ouattara. Ces trois là n’ont rien de nouveau à proposer. Il faut les congédier. Car, personne d’entre eux n’acceptera le verdict des urnes. Les Ivoiriens veulent le changement c’est-à-dire une alternative crédible pour le retour de la stabilité politique et sociale. Vous devinez aisément, la personne qu’il faut alors. » Mais cela, a-t-elle fait remarquer que s’il y a un sursaut national. Surtout de la part des jeunes et des femmes « Je suis candidate pour que ça change, pour vous les jeunes et les femmes. Aujourd’hui, rien ne marche dans le pays. Depuis 20 ans, ce sont les trois leaders qui se battent pour un même fauteuil. (…)Nous sommes fatigués des palabres. Quant à moi. Je n’ai aucun complexe. Je n’ai pas peur des autres candidats », a-t-elle assuré. Elle a aussi exigée que les élections se tiennent cette année 2010. « Les élections doivent avoir lieu le 31 octobre. Cette date ne doit pas passer. Nous avons été assez tournés en bourrique, nous sommes arrivés à la date constitutionnelle. Les élections doivent se tenir parce que, c’est le début de la résolution de nos problèmes. Et le président qui sera élu aura la légitimité nécessaire »dira-t-elle. Poursuivant, elle a énuméré les axes majeurs de son programme de gouvernement. Entre autres, la refonte de la justice, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté…etc. Par ailleurs, elle a exhorté le pouvoir dans le cadre du désarmement à la négociation avec les ex-combattants en leur proposant des voies de réinsertion dans la vie. « Les 500.000 F CFA, ce n’est rien du tout. Il faut chercher à réinsérer ces derniers, sinon ils vont dépenser cet argent et reprendre les armes encore .Ce sont les derniers sacrifices qu’il faut pour que nous ayons la paix », a-t-elle conseillé

Diallo Harry

Mon, 23 Aug 2010 02:21:00 +0200

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