Politique extérieure / Absence des Fanci le 14 juillet à Paris, Cinquantenaire sans invités : Le Président Gbagbo fait de nouvelles révélations

Photo : DR
Le candidat de La Majorité Présidentielle, le Président Laurent Gbagbo, a reçu le vendredi soir, 20 août 2010 à sa résidence privée de Cocody, plus d’une cinquantaine de ses compatriotes vivant à l’Etranger, conduits par le ministre Gnamien Yao, son Directeur national de campagne adjoint, chargé des Ivoiriens de l’Etranger. Cette rencontre se situe dans le cadre de la Journée-Hommage que les Ivoiriens de l’étranger ont voulu rendre à leur Président, suite au colloque international organisé en fin mai 2010 à Genève sur l’harmonisation des stratégies de victoire du Président Laurent Gbagbo en Europe. Les remerciant pour leur engagement à ses côtés, le Président Laurent Gbagbo leur a d’abord confié sa campagne à l’Etranger après leur avoir expliqué les véritables enjeux de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. « Je vous confie ma campagne à l’Etranger », a dit le candidat de La Majorité Présidentielle, pour qui l’élection présidentielle d’octobre prochain « n’est pas une élection ordinaire dans un pays ordinaire visant simplement à choisir un chef d’Etat. » Elle est, selon lui, « une élection extraordinaire dans un pays extraordinaire malmené. » Autrement dit, c’est une élection qui vise à montrer que les Ivoiriens veulent « la démocratie », qu’ils veulent « l’alternance », c’est une élection qui va confirmer leur choix. Cette élection, poursuit le chef de l’Etat, est une élection entre deux camps : le camp de ceux qui sont contre le progrès de la Côte d’Ivoire et de ceux qui, comme lui, veulent être libres. C’est pourquoi il a mis en garde tous ceux qui veulent faire obstacle à l’alternance et à la démocratie. C’est là tout le sens de son combat. Il a dit à ses hôtes qu’il s’est toujours battu contre ceux qui veulent renverser les institutions de la République. Il a dit non à ceux qui ont voulu changer la constitution, et il a engagé une bataille contre ceux qui ont voulu dissoudre l’Assemblée nationale. « C’est une bataille de la liberté contre l’asservissement », a indiqué le Président Gbagbo. Enfin, il a expliqué à ses compatriotes les raisons l’ayant motivé à fêter le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire seulement en Côte d’Ivoire. « Je n’ai pas voulu être hypocrite en allant à Paris le 14 juillet pour faire défiler nos troupes alors qu’elles ont été accusées d’avoir tué des soldats français lors d’une opération que j’ai engagée pour libérer la Côte d’Ivoire de la rébellion », a souligné le Président Gbagbo, révélant même qu’il a fait connaître sa position à l’Ambassadeur de France. « Je lui ai dit que je n’irai ni à Nice, ni à Paris. » A en croire le Président Laurent Gbagbo, les blessures ouvertes entre la France et la Côte d’Ivoire au cours de cette crise ne sont pas encore tout à fait cicatrisées pour qu’il se sente heureux à Paris dans ces conditions. Son rôle, a-t-il dit, c’est de protéger le peuple de Côte d’Ivoire pour qui, il a été élu. Le ministre Gnamien Yao qui conduisait la délégation, a assuré qu’en maintenant la Côte d’Ivoire debout, le Président Laurent Gbagbo a su montrer aux Ivoiriens que face à la détermination, à l’intelligence, à l’ardeur au travail et à la foi en la liberté, donc à la vérité, aucune armée au monde ne peut avoir raison de l’âme d’un peuple. C’est en cela, a-t-il conclu, que le Président Laurent Gbagbo peut figurer aisément parmi les dignes continuateurs de l’œuvre émancipatrice des pionniers des indépendances africaines

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Olivier Guédé

Mon, 23 Aug 2010 02:16:00 +0200

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