Entretien / La Harpe de David, le trio se confesse : ‘’Pardon Seigneur, nous savons que nous avons péché’’

Effectivement, nous sommes de retour sur la scène. Nous allons continuer ce que nous avons commencé avec notre premier album. C’était le petit un qui a été perçu comme le début et la fin en même temps. Ce n’était pas la fin, parce que nous allons continuer à gagner des âmes à Dieu à travers le chant. C’est la mission de la Harpe de David. C’est dans cette même optique que nous avons décidé de soutenir la famille de Hervé Cornuel. Il est dit dans la bible, pleurer avec ceux qui pleurent. Ensuite, en tant qu’artistes, c’était un devoir de reconnaissance à ce grand homme qui a, de prêt où de loin, participé à la promotion de notre musique.

Avez-vous eu une relation particulière avec Hervé Cornuel ?

Non pas forcement. Il était le directeur de Nostalgie et nous n’avions pas besoin d’être proches pour reconnaître ce qu’il a fait pour les artistes et lui rendre hommage. Etant chrétiennes il était judicieux pour nous de le faire. Nous sommes proches de la radio et par conséquent oui, nous sommes proches de son directeur.

Après un succès en 2003, il y a eu plusieurs scandales au sein du groupe, un quatuor devenu trio. Aujourd’hui quelle image proposez-vous aux Ivoiriens ?

La Harpe de David signe son retour dans la maturité, dans un esprit d’humilité, un cœur repentant et une prise de conscience absolue sur sa position, sur la position que Dieu lui a donnée en son temps. Comme on le dit, Dieu abaisse, il élève, mais il relève également quand son enfant a compris. Nous voulons dire et montrer à tout le monde que nous ne sommes plus les mêmes personnes. C’est-à-dire remplies de maturité, de sagesse. Nous venons aujourd’hui avec plus d’assurance qu’auparavant pour prôner le retour imminent de Jésus. En outre, nous voulons promettre aux jeunes que nous nous attèlerons au mieux que nous pourrons pour être toujours des modèles. Avoir le cœur repentant c’est déjà une grâce, un exemple. Parce que ce n’est pas donné à tout le monde de reconnaître ses erreurs. Aujourd’hui, la Harpe de David, à visage découvert et avec la tête haute nous disons : pardon Seigneur, nous savons que nous avons péché mais, seul toi peut nous rétablir.

Ces différents scandales n’ont-ils pas affecté votre groupe ?

Forcement, ces difficultés ont affecté le groupe mais nous n’avons pas été anéanties. Il y a eu un silence après les scandales, des successions de voyages. Et nous avons décidé de mettre du temps avant de sortir un album. Quand on reçoit un grand coup, il faut savoir s’arrêter, voir ce qui n’a pas marché, faire le bilan. Nous avons fait notre méa-culpa, nous avons eu la force de nous relever par la grâce de Dieu et le groupe est prêt à aller de l’avant.

Comptez-vous continuer à trois ?

Oui, pour l’instant. Mais c’est Dieu qui décide.

Que proposez-vous dans ce troisième album?

Notre troisième œuvre musicale qui s’intitule « Allez, parcourez la terre » est composé de 10 titres. Ce sont des chants de conversions, de repentance mais, également, des chants qui parlent de l’amour infini que Dieu a pour chacun.

La promotion de votre nouvel album n’est toujours pas effective. A quoi cela est dû ?

Il y a eu la maternité qui nécessite pratiquement une année. C’est maintenant que nous allons faire véritablement la promotion du nouvel album. Il est de très belle facture mais, contrairement au premier, il prend progressivement son élan pour assurer sa constance.

Quels sont les projets de la Harpe de David ?

Nous allons initier une caravane dénommée : « Allez, parcourez la terre » qui est le titre éponyme de notre album. Nous comptons nous rapprocher ainsi de nos fans, nos frères en Christ et, par ailleurs, exercer notre talent qui est de chanter. Nous débutons au mois de septembre (Ndlr, 2010) et ce, jusqu’à ce que Dieu nous disent que ça doit prendre fin.

Que faites-vous à part la musique?

Marina est esthéticienne, Mélissa est choriste, quant à moi, je suis commercial de formation.

Avant de parcourir la Côte d’Ivoire, quel est votre message à l’endroit des Ivoiriens?

Nous voulons qu’ils sachent que nous les aimons et que nous sommes de retour. Qu’ils nous accueillent à bras ouverts. Nous sommes leurs sœurs, leurs filles, qu’ils prient pour nous

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Réalisé par PAT