Financement du processus de sortie de crise / Charles Diby : ‘’Nous sommes à une étape cruciale, ce n’est pas une annonce pommade’’

Photo : DR
Le financement du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire n’est entaché d’aucune souffrance. L’argent devant permettre aux Ivoiriens d’élire leur président est effectivement disponible depuis le 1er septembre 2010, comme annoncé le vendredi 28 août dernier par Emmanuel Ahoutou, directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances. L’information a été confirmée hier, par Charles Diby Koffi, à l’issue d’une séance de travail à laquelle a pris part Paul Koffi Koffi, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre. L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est tenable à la date du 31octobre 2010, en ce qui concerne le volet financier, si on s’en tient aux assurances du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Selon lui, les fonds sont déjà disponibles. A savoir les 40 milliards de FCFA, comme annoncé le vendredi dernier par son directeur de cabinet, Emmanuel Ahoutou Koffi. «Nous sommes à une étape cruciale, ce n’est pas une annonce pommade, c’est de la réalité», a confirmé le ministre. Qui a ensuite fait la répartition de tout le solde qui se chiffre à 54,5 milliards de FCFA. Pour joindre l’acte à la parole, il a annoncé la mise à disposition de 16 milliards de FCFA à la date d’hier mercredi 1er septembre 2010. Le 10 septembre, 14 milliards de FCFA seront décaissés, 20 septembre, 14 milliards de FCFA, 1er octobre 10 milliards de FCFA, 10 octobre 5 milliards de FCFA. Soit un solde totale de 54,5 milliards de FCFA. Ce solde couvre la période des élections jusqu’au mois de novembre 2010. Pour une garantie du processus de financement des élections, le ministre Charles Diby Koffi a annoncé l’ouverture d’un compte séquestre isolé au Trésor. C’est un compte qui sera alimenté, de sorte que l’on ne parle de problème de trésorerie. Le souci de l’argentier ivoirien est de garantir le succès de l’opération. A l’entendre, si ce chronogramme est respecté, l’Etat aura ainsi tenu ses engagements. Par contre, il a tenu à rappeler ceci : «Si les bailleurs de fonds sont défaillants, alors on assume». Car, tout compte fait, la Côte d’Ivoire est notre pays, a ajouté le ministre

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / par Honoré Kouassi

Thu, 02 Sep 2010 08:43:00 +0200

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