Finances / Programmes économiques, PPTE… : Le secteur financier ivoirien sous haute surveillance du FMI

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Dans celui-ci, il est fait état des efforts entrepris pour la reprise de l’activité économique et la lutte contre la pauvreté, conformément aux exigences des institutions financières internationales. Le mémorandum fait suite à la deuxième revue de l’accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit, de l’examen de la demande de dérogations pour l’inobservation de critères de réalisation et de la revue des assurances de financement. Selon le document soumis au premier responsable du FMI et qui a fait l’objet de publication, le budget 2010 est en conformité avec les engagements pris en novembre 2009 et vise à renforcer la lutte contre la pauvreté, l’investissement public, tout en contrôlant les déficits. Le programme de l’année 2010 vise à réaliser une croissance du PIB réel de 3%; contenir le taux d’inflation annuel moyen à 2,5%, et augmenter les dépenses pro-pauvres d’environ 0,4% du PIB et les dépenses d’investissement sur ressources propres de 0,4% du PIB. Il en résulterait un déficit budgétaire global (hors dons pour apurement des arriérés) à 2,0% poursuivre sa politique d’orientation des dépenses vers les secteurs sociaux et ceux porteurs de croissance. Le budget 2010 prévoit, souligne ledit document, une augmentation des dépenses pro-pauvres qui devraient s’établir à 8,1% du PIB contre 7,7% en 2009 et le maintien de celles destinées aux investissements à 3,1% du PIB. Par ailleurs, les grands travaux d’investissement de l’État seront contenus à leur niveau de 2009 de 40 milliards de FCFA, soit environ 0,3% du PIB. En parallèle, les dépenses du budget 2010 s’inscrivent dans la poursuite de la maîtrise des dépenses courantes à travers le renforcement des contrôles sur les abonnements de l’État et la maîtrise de la masse salariale. S’agissant des dépenses liées à la sortie de crise, elles s’afficheront à 1,3% du PIB, en hausse de 0,1% par rapport à celles de 2009, en relation avec le report des élections présidentielles. Le Programme de sortie de crise bénéficiera du soutien des bailleurs de fonds à hauteur de 0,2% du PIB. Selon le rapport, les programmes appuyés par la FEC ont été dans l’ensemble satisfaisants en 2009 et au début de 2010, mais la lenteur de la réforme structurelle est décevante. Les objectifs budgétaires fixés pour 2009 ont été largement atteints, mais deux critères de réalisation quantitatifs prévus pour la fin de 2009 n’ont pas été respectés. Des dérogations ont été demandées, étant donné que les écarts étaient faibles et n’ont pas compromis la réalisation des objectifs du programme et que des mesures correctives ont été prises. Les réformes structurelles ont été appliquées lentement. Même si le programme de 2010 est conforme aux objectifs de la réforme triennale convenue, mais il est à déplorer des contraintes dues au climat pré-électoral. Dans la dynamique de la poursuite de mise en œuvre des programmes, le FMI réaffirme son engagement aux côtés des autorités ivoiriennes. A ce propos, il soutient la poursuite par les autorités d’une réforme complète des douanes conformément aux recommandations de la mission d’assistance technique qui préconisait une gestion rigoureuse. Aussi les services du FMI recommandent-ils d’accorder les deux dérogations demandées et d’achever la deuxième revue FEC. Cet avis favorable du FMI fait suite à la proposition des autorités ivoiriennes, demandant d’assouplir temporairement le programme budgétaire afin de faire face aux évènements défavorables du début de 2010. Les services du FMI se déclarent en faveur du léger excédent primaire de base proposé, relève le mémorandum

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Honoré Kouassi

Wed, 11 Aug 2010 05:11:00 +0200

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