G.G. Vikey n’est plus
On se souvient encore de son évacuation sanitaire en juin 2010 à Paris. Gg Vikey est mort mais demeure éternel. Pas seulement parce que, dit-on, “l’artiste ne meurt jamais’’. Mais surtout parce que ces compositions ont eu, ont et auront éternellement, le mérite de traverser les générations depuis les années 1960.
Par son jeu de guitare, sa voix et ses textes qui ont amené des critiques littéraires à lui décerné le titre du «meilleur poète béninois des années 60», le chantre de la Négritude a marqué le cœur de millions de vieux hommes et de jeunes gens. La fête au village, Aujourd’hui je pleure, Davi, Que dieu te bénisse, Gentlemen vikey, La berceuse du mono, Vikey est mort, Vikey au paradis, No ahue, La roue tournera, Kanté facelli, President vikey, Je vous remercie, Nostalgie africaine, Vive l’Afrique, Va-t’en donc. Des titres qui ont résisté aux années. Gg Vikey, c’est «six 45 tours, un 33 tours avec une quarantaine de chansons dont certaines sont devenues des classiques.» C’est aussi la compilation «Bénin Passion» en 1999 et l’album G.G. Vikey, chantre de la Négritude.
En attendant les obsèques, dont le programme n’est pas encore défini, sa dépouille repose pour l’heure à la morgue Proxy à Akpakpa.
lanouvelletribune.info
Thu, 16 May 2013 02:20:00 +0200
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